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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 novembre 2013
Phoenix, Phoenix, Phoenix... décidément il ne déçoit pas, il ne déçoit jamais! Quel acteur incroyable. Après son incroyable prestation dans le rôle phare du disciple dans The Master, le voici de retour, et de nouveau éblouissant. Sans sa prestation, et celle de Jérémie Renner également à saluer, tous les efforts de Marion Cotillard seraient sans écho. Et pourtant elle trouve ici un rôle à sa mesure -contrairement aux réalisateurs qui voient en elle une diva, Gray a compris qu'il y a en elle, dans son regard, cette force froide de la femme qui prend sur elle, qui encaisse les coups mais ne se rend pas, celle qui souffre et survit, cette force qui l'avait portée au sommet pour La Môme. S'il convient se s'intéresser autant à la prestation des acteurs, c'est parce que Gray propose une mise en scène assez élémentaire, presque théâtrale, qui exploite en premier lieu le travail des acteurs. Mais là n'est pas la seule richesse du film, loin de là: les plans sont magistraux. Le plan final est absolument génial, et clôt à merveille cette fresque historique. spoiler: Imaginez un miroir à côté d'une fenêtre. Par cette fenêtre on voit un bateau emporter Cotillard au loin. Et le miroir reflète Phoenix, encore une fois porteur d'un amour lésé, qui l'observe puis se retourne et quitte la pièce.
Les plans et les acteur, mais aussi les costumes et les décors: la reconstitution est parfaite, aussi saisissante de beauté que la trame est simple et pure. Du très bon James Gray.
Cette nouvelle œuvre de James Gray se veut des plus classiques. Prenant part dans un New-York délavé des années 20, elle expose les relations tendues et ambigües d’un trio de personnages : une jeune immigrée polonaise (Marion Catillard), perdue dans un monde inconnu et sauvage, un proxénète peu moral mais à l'âme torturée (Joaquin Phoenix), et un brave illusionniste (Jeremy Renner). Des liens de haine, d’amour et de domination vont s’exercer entre eux, créer des tensions, des folies. « The Immigrant » est un film d’amour aussi sombre que la suie, à l’intrigue farouche. L’histoire ne manque pas de charme et de potentiel – d’autant plus que la retranscription Historique est convaincante – cependant elle restera trop souvent plate. Les émotions qui se dégagent paraissent impalpables, étouffées dans l’œuf. Cette timidité émotionnelle est vraiment dommage, rendant les péripéties presque insipides. Le sujet de la prostitution aurait lui aussi mérité d’être davantage fouillé. La mise en scène est très conventionnelle mais réserve quelques pépites; le travail visuelle et l’esthétisme confèrent une belle identité. Joaquin Phoenix est définitivement un excellent acteur, illuminant la caméra, tandis que Marion Catillard s’avère convaincante, pour une fois. Malheureusement, Jeremy Renner est, comme d’habitude, morne et sans charisme, même étant dirigé par Gray. Certains sursauts de génie couronnent le film, telle cette scène finale, riche, déchirante. « The Immigrant » possède de belles qualités, ainsi qu’une noirceur et une mélancolie très intéressantes. Hélas, le tout est obstrué par un traitement des tournures dramatiques trop sage et étouffé.
Un bon scénario est une histoire singulière qui ne peut s'adapter. Pas transposable dans différentes époques ou différents endroits. Une histoire entière s'imprègne du contexte (historique ou fictif) dans lequel elle s'inscrit. En cela James Gray ne m'est jamais apparu comme un grand scénariste. Two Lovers étant sacrement inspiré de Match Point et «La nuit nous appartient» plutôt faible dans le récit. Avec The Immigrant, le co-scénariste de Blood Ties tente enfin de raconter des personnages. Il ne se contente plus de sa grande maîtrise de la mise en scène. Sur la peinture des années folles c'est très réussi. L'évolution du spectacle de scène, la perversion des effets de la prohibition, les travers du rêve américain. Tout y est amené et de façon subtile. Face au constat du cauchemar qui se cache derrière Ellis Island, l'évolution d'Ewa Cybulski tiens à peut près toute l'intrigue. Souvent trop bavard le film est instable. Si des scènes sont complètement inutiles tant pour le récit que pour le spectacle, les échanges entre Joaquin Phoenix et Marion Cotillard font mouche. Le souffle fort dans The Immigrant, les scènes de spectacle. Avec l'entrée en piste de Jeremy Renner et le show des colombes on retrouve la classe de James Gray. De la musicalité et une photographie excellente. Plutôt fan de Joaquin Phoenix il est lassant de le voir toujours dans le même registre. Gueule cassée difficile à cerner. Toujours ambivalent entre grand cœur et manipulateur. A chacun de ses personnages, il est difficile de donner quelque confiance, même à son superbe Johnny Cash. Jeremy Renner n'est pas à sa place dans cette reconstitution. La magie de son apparition n'opère pas longtemps. Le costume lui va aussi mal que la moustache. Si il a le mérite de l'avoir tentée, qu'il reste dans le genre de l'aventure. L'action lui va bien mieux et cache ses lacunes dans le jeu. Tous se retrouvent éclipsés par la performance encore incroyable de Marion Cotillard. Après De rouille et d'os elle continue de faire oublier sa pitoyable escapade à Gotham. Plus de doute, elle fait partie des très grand actrices françaises tant elle arrive à se faire passer pour une polonaise.
Absolument bouleversant. Ça ne déborde pas de sentiments, ni d'effets cinématographiques. C'est très sobre, très froid, mais au service du film et des personnages. La souffrance des personnages transparaît avec une puissance sans égale. Les acteurs sont formidables. Film magnifiquement douloureux.
Je me suis ennuyé en ayant l'impression d'avoir déjà vu ce genre d'histoire de nombreuses fois et là c'est long sans qu'il ne se passe grand chose. Si des choses dont on s'attend. Et c'est tout!
Peut-être pas le meilleur film de James Gray (je doute fort qu'il arrive à faire un jour mieux que "Two lovers"), "The immigrant" reste un très bon film. Marion Cotillard n'est jamais aussi bonne que quand elle ne fait pas du Marion Cotillard. Ici, elle s'efface complètement derrière ce rôle, et je l'ai trouvée vraiment bouleversante. Ne parlons pas de Joaquin Phoenix, toujours aussi impressionnant, de loin l'acteur le plus charismatique et talentueux de ces 10 ou 15 dernières années. Enfin, la photographie de Darius Khondji finit par combler le vide laissé par un scénario faiblard, chose à laquelle James Gray ne nous avait pas habitué. Heureusement que cet homme est beaucoup plus talentueux lorsqu'il filme que quand il écrit, car "The immigrant" contient encore bon nombre de plans inoubliables. C'est une chose beaucoup trop rare qui peut justifier à elle seule un avis très positif sur le film.
Un immense film dans la lignée de Two Lovers et The Yards ! Décidément James Gray confirme son statut de réalisateur américain le plus talentueux de sa génération. Il s'agit également sans conteste de la meilleure prestation de Cotillard.
J'ai trouvé le film parfaitement maitrisé, pour une fois que James gray ne fait pas un film de gangster, il s'en sort très bien..... Le film est lent et sensible dans des décors des années 1910, 1920, qui sont extraordinairement justes ... costumes, rues de New York, intérieurs, on s'y croirait...... Le scénario n'a aucune fioriture, il est à la fois simple, fort et puissant, à l'image de ces scénarios de film de la magnifique époque hollywoodienne des années 30 à 60 (20ème siècle)... le réalisateur partage des convictions fortes sur des thématiques universelles , celles de l'immigration, de la rivalité amoureuse, de l'amour, de la violence , (morale ou physique), de la prostitution à un degré moindre.... La musique souvent feutrée a un ou deux temps très forts, envoutants (presque wagnérien à un moment)..... Le résultat finit par laisser son empreinte cinématographique dans un style épuré et efficace..... Tout cela n'aurait pu être que du bonheur; un bonheur Grayien, bien sûr, mais il y a un mais qui m'a consterné : (l'accent de Marion Cotillard imitant le polonais en parlant français, m'a gâché une bonne partie du film, quelle erreur que ce choix, d'autant qu'elle donnait l'impression parfois de se regarder "jouer"......Alors si vous pouvez choisissez la V.O)
La mise en scène de James Gray a quelque chose d'ample, d'épique et nous plonge tout entier dans le New York des années 20. Il est donc dommage que la tournure prise par l'histoire-les sentiments du souteneur envers sa nouvelle recrue-, en plus d'être cliché, pousse le film dans une forme de mélo qui lui fait perdre une forme de réalisme, et n'était pas forcément ce qu'il y avait de plus intéressant dans cette histoire de migrants en quête d'une vie meilleure. Marion Cotillard y est vibrante et déterminée, surement son plus beau rôle.
Gray réalise une fois de plus un film qu'une qualité indéniable, mais qui par son genre, son style ; ne pourra plaire à tout le monde. Cette réalisation se montre quand même moins tendu et prenant que ses anciennes réalisations (qui a su conquérir ceux qui apprécie ce réalisateur et donc pas un film au large public). Il n'en demeure pas moins que certains moments dont le final, ne laisseront peut être pas tout le monde indifférent. Pour le coup, le réalisateur ; nous propose des photos, un rendu visuel vraiment intéressant et maitrisé. Ou des questions sur l'immigration et le déracinement se veut en première page (ce qui fera déjà parler pas mal de détracteur). Sans vouloir nous mettre entre guillemet dans son camp. On sans que Gray est ) 100% avec l'immigration (mais son histoire a du joué pas mal pour qu'il puisse avoir un avis aussi tranché sur le sujet...). La prestation des acteurs est également superbe, notamment pour Marion C. (que je ne porte pourtant pas dans mon coeur^^ mais là je dois reconnaitre qu'elle a su se mettre en avant et en valeur fasse à son jeu). Bref, un film qui dans la société actuel est un sujet de tout les jours ; et qui pour le coup ; mérité d'être vu. Mais certains verront cela sans doute d'un mauvais œil, tandis que les autres apprécieront cette histoire raconté humblement et avec émotion. Pas un chef d'œuvre pour ma part, car je ne suis pas spécialement fan de ce type de film ; mais je dois reconnaitre quand même que le film est une réussite.
Grand film historique sur l'immigration aux États-Unis des populations persécutées d'Europe de l'Est (il reconstitue l'arrivée à Ellis Island, les procédures de quarantaine et les moyens de survie...), "The Immigrant" prend vite le tour d'un mélodrame, retenu et pictural, avec quelques moments d'emphases tragiques. Il y est question de la relation de dépendance qu'entretient Ewa, une jeune polonaise fraîchement débarquée (Marion Cotillard) et son souteneur Bruno, un autre immigré d'origine juive (interprété par Joaquim Phoenix). L'arrivée du cousin de Bruno, l'illusionniste Orlando, va semer la pagaille dans le couple en suscitant la jalousie de Bruno et un espoir d'émancipation chez Ewa... La réalisation est très soignée, l'interprétation est plutôt bonne (même si l'on peut avoir des réserves non pas sur le jeu mais sur l'écriture un peu sommaire des personnages), mais le film, y compris dans ses envolées, peine à prendre. La photographie trop léchée, contribue à cette vision très distanciée et picturale, et l'alliance très ambitieuse de registres narratifs hétérogènes (fresque historique, récit intimiste, opératique, tragédie théâtrale...) n'aboutit pas forcément à un tout très cohérent. On reste donc partagé à la vision de ce film, où Gray apparaît un peu assagi et compassé.
Découvert en avant première, impatient de retrouver Marion Cotillard dans un rôle d'époque. J'ai été vite ravi et transporte outre atlantique dans ces lieux mythique... M'enfin l'intensité m'aura tenu tout au long du film sans jamais totalement me transporte et m'éprendre de ce scénario!!
j'ai vu ce film en avant premiere , c est juste un film incroyable! James Gray dirige divinement bien ses acteurs . Marion Cotillard est sublime , elle joue vraiment bien tout comme Jeremy Renner et Joaquin Phenix. Un jeu d'acteur juste INCROYABLE . L'histoire est tres bien faite on se s'ennuie pas .COUREZ DANS LES SALLES !.
Le dernier film de James Gray est jaune. Il est aussi mauvais.
Je ne sais pas quelle mouche a piqué l'expérimenté directeur de la photo Darius Khondji pour appliquer de façon continue, ou presque, un filtre de tonalité jaune au dernier film de James Gray, mais l'effet obtenu est ... la suite ici :
Excellent film ! Vu au Festival de Cannes, magnifique jeu d'acteur pour Marion Cotillard ! + des images vraiment magnifiques qui font voyager dans une autre époque. On ne reste pas insensible non plus à la scène finale, mais je vous la laisserez apprécier.