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titicaca120
390 abonnés
2 179 critiques
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3,0
Publiée le 29 novembre 2013
le trio d'acteur Cotillard-Phoenix-Renner est excellent, l'histoire dans le New-York des années 20 est bien retranscrite, la photo est très réussie, l'atmosphère est glaciale et s'adapte bien au film. par contre pas mal de longueur quand même pour en arriver à la fin.
Très bon film. L'histoire est touchante, sans jamais tomber dans le pathos. Marion Cotillard joue à merveille son rôle. La narration est lente mais l'on ne s'ennuie pas. Et surtout, le film est si bien réalisé, en particulier les scènes à Ellis Island, qu'on s'y croirait! Allez-y sans hésiter!
J'ai compris la note moyenne des spectateurs: les acteurs sont excellents, l'ambiance magique, mais... il manque quelque chose. La personnalité de Marion Cotillard n'arrive pas de remplir cet écart sombre cette fois. Je n'ai même pas trouvé son personnage charmante. Et pourtant c'est autour elle que l'action se déroule. Bref, un film de l'époque, à voir, mais pas forcément au cinéma.
L'histoire est intéressante.... Mais mon dieu qu'est ce qu'on s'ennuit... Marion Cotillard à tjs le même regard et le même air niais durant tout le film, elle tire la tronche et parle la moitié du temps en polonais...faut vraiment être motivé pour rester jusqu'à la fin...bon j'étais un peu motivée car l'intrigue m'avait convaincue ...par contre si vous n'aimez pas Marion Cotillard n'y allez pas...
James Gray a dit à propos de son film que c'était le plus ambitieux, le mieux réalisé et le plus émouvant de sa carrière, comme quoi tous les avis sont clairement subjectifs car au contraire de ses deux derniers films (Two Lovers et La nuit nous apparient), le film ne bouleverse pas et peut être qu'ici l'émotion y est trop réfléchie, trop pensée pour toucher le spectateur. Il y a une vraie distance émotionnelle entre The Immigrant et le spectateur, étouffant ainsi les enjeux dramatiques du récit. Pourtant, le film est traversé par quelques moments d'une éblouissante beauté qui confinerait au chef d'oeuvre et on est loin du mélo académique vendu par les critiques (un tel niveau de mise en scène n'est certainement pas académique) il y a aussi quelque chose biblique dans ces personnages ( Ewa et Bruno) qui semblent rongés par la haine et l'amour, le mal et le bien, offrant au film une belle dimension mythologique, ces deux héros semblent d'ailleurs lorgnés vers ceux du romancier John Steinbeck pour sa manière de traiter ses personnages au frontière du mythe et du réel. Au final, on a ici l'oeuvre la plus aboutie techniquement du cinéaste mais peut être aussi la moins évidente.
Encore une fois, je suis déçu par James Gray, lui qui a une si bonne réputation je me demande vraiment ce qu'il a de si extraordinaire... Autant dans Blood Ties, je m'étais dit que Canet a du mal retranscrire le scénario mais au final c'est le même problème : on s'ennuie pendant 1h de film et la seconde partie est meilleure... Le scénario n'a rien d'original ni d'extraordinaire mais l'idée de base est bonne. Tout ça pour dire que le film raconte une histoire simple avec une mise en scène ultra simple. Ce qui sauve le film est bien évidemment la performance des acteurs et surtout de Joaquin Phoenix qui est époustouflant ! L'image est aussi très belle et sauve quelque peut la réalisation de Gray qui restera une copie juste correcte, sans plus.
James Gray a trop joué avec les rimes en "on" dans ce mélo: trahison, corruption, prostitution, confession, pardon, rédemption.. jusqu'à l'indigestion.. Même l'interprétation de Marion ne m'a pas convaincu et c'est ma conclusion !!!
Au final, The Immigrant est probablement le plus mauvais James Gray (je suppute, n’ayant pas vu The Yards). Malgré des bons acteurs et une belle ambiance, il souffre d’un scénario bancal et d’une intrigue trop simple pour être intéressante.
Très bon film. Les acteurs Marion Cotillard et Joaquim Phoenix sont excellents. Malgré un rythme un peu lent, on ne s'ennuie jamais. Les scènes tournées dans Ellis Island permettent d'imaginer l'ambiance qui régnait dans ce lieu lors de l'arrivée des immigrants.
Un des plus grands réalisateurs de ces dernières années qui affirme pour ce dernier film: "The Immigrant" est mon film le plus ambitieux, le mieux réalisé et le plus émouvant" ... Malheureusement ce n'est pas le cas. Sans doute le fait que ses grands-parents soient arrivés par Ellis Island lui apportent une dimension personnelle. Cette histoire est linéaire et simple, loin de l'ambition et de l'ampleur de "The Yards" (2000) ou de "La nuit nous appartient" (2007). La réalisation est magnifique certe mais qu'a-t-elle de plus que ses chefs d'oeuvres précédents ?! Emouvant ?! Oui, de par la puissance de jeu de ses interprètes mais jamais on atteint la puissance émotionnelle de "Two Lovers" (2008) par exemple. Le scénario manque de densité, tout repose sur le trio de personnages principaux, Marion Cotillard intense dans son premier rôle en tête d'affiche dans un film en langue anglaise), Joaquin Phoenix (4ème film avec Gray !) parfait et Jeremy Renner (quasi en contre-emploi) incarnent tous les trois une facette du manipulateur. Mais les seconds rôles, qu'on devinent pourtant riches et intéressants, sont tous sous-exploités. Finalement James Gray signe un mélodrame classique, au couleur chaude qui rappelle "Le Parrain 2" (question de Ellis Island également), dont la photographie magnifique a été confié à Darius Khondji ("Delicatessen", "Seven" ou encore "Minuit à Paris"). C'est un mélo magnifique dans la forme (photo et reconstitution) comme dans le fond (manipulation sous 3 angles différents) mais le cercle entre les trois protagonistes méritait d'être élargie et l'émotion reste malgré tout en-deça de ses films précédents. "The Immgrant" n'est donc ni le plus ambitieux, ni le mieux réalisé, ni le plus émouvant mais reste un film d'une qualité supérieure.
Grosse déception. Comment le réalisateur de Two lovers et autres chefs d'œuvre inoubliables a-t-il pu autant perdre la main pour une reconstitution historique aussi plate et aussi statique? Le choix de Cotillard et de Phoenix, aussi inexpressifs l'un que l'autre (et en plus, notre Marion fait la gueule pendant tout le film!), n'aide pas vraiment à illustrer un laborieux scénario. Même New York que Gray a su autrefois montrer avec maestria, ressemble ici à un sombre cloaque sans intérêt. On attendra avec patience le prochain opus de l'ami James. Sans rancune...