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Emmanuel Cockpit
60 abonnés
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3,5
Publiée le 2 décembre 2022
Dans une saisissante interprétation de Marion Cotillard et de Joaquin Phoenix, son acteur fétiche, James Gray déroule la difficile intégration d’une immigrante polonaise dans les années 20 aux Etats-Unis. Ce mélodrame est filmé sans surenchères ni semblants, dans des décors magnifiques d’où ruisselle la détresse, le désespoir et la désolation. Le film est toutefois un peu long et génère quelques fois une morosité de mauvais aloi qui pèse sur le plaisir.
Un mélo avec des moyens conséquents, une photo splendide, une mise en scène élégante et pourtant, je n'ai pas été plus emballé que ça. Parce qu'une fois de plus, ça ne manque pas d'intention mais de passion. Et la fin est ratée. Les acteurs sont tous impeccables, sinon.
bBelle photo et puis Joachim Phénix que nous aimons bien. Pour le reste c'est Hollywood qui revisite l'histoire des immigrants polonais. Franchement pas convaincant. Cotillard n'en parlons pas, elle rend le film pénible à regarder. Une fois qu'on a compris comment le cinéma hollywoodien fonctionne (textes et scénarios prêt -à-consommer par le spectateur, les grands sentiments, les effets de manche, les bons et les méchants, les mélodrames qui sonnent faux, et la caricature affligeante d'une société américaine n'ayant existé que dans la tête des hommes du marketing politico-financier d'une industrie du cinéma uniquement conçue pour laver les cerveaux et répandre dans le monde une soi-disant culture américaine qui en réalité n'existe pas..
Phoenix, Phoenix, Phoenix... décidément il ne déçoit pas, il ne déçoit jamais! Quel acteur incroyable. Après son incroyable prestation dans le rôle phare du disciple dans The Master, le voici de retour, et de nouveau éblouissant. Sans sa prestation, et celle de Jérémie Renner également à saluer, tous les efforts de Marion Cotillard seraient sans écho. Et pourtant elle trouve ici un rôle à sa mesure -contrairement aux réalisateurs qui voient en elle une diva, Gray a compris qu'il y a en elle, dans son regard, cette force froide de la femme qui prend sur elle, qui encaisse les coups mais ne se rend pas, celle qui souffre et survit, cette force qui l'avait portée au sommet pour La Môme. S'il convient se s'intéresser autant à la prestation des acteurs, c'est parce que Gray propose une mise en scène assez élémentaire, presque théâtrale, qui exploite en premier lieu le travail des acteurs. Mais là n'est pas la seule richesse du film, loin de là: les plans sont magistraux. Le plan final est absolument génial, et clôt à merveille cette fresque historique. spoiler: Imaginez un miroir à côté d'une fenêtre. Par cette fenêtre on voit un bateau emporter Cotillard au loin. Et le miroir reflète Phoenix, encore une fois porteur d'un amour lésé, qui l'observe puis se retourne et quitte la pièce.
Les plans et les acteur, mais aussi les costumes et les décors: la reconstitution est parfaite, aussi saisissante de beauté que la trame est simple et pure. Du très bon James Gray.
Jusqu'ici, pour moi, James Gray n'avait réalisé que des chefs d'oeuvres (de Little Odessa à Two lovers en passant par le formidable La nuit nous appartient). Je partais donc avec un capital confiance au top malgré un accueil cannois mitigé. Sans dire que The Immigrant est (totalement) raté, il s'agit là de son moins bon film. Une histoire classique mise en scène de façon très académique. Sur le fond, l'histoire est belle. Mais elle est traitée de façon bien trop...
Au début des années 20, une immigrée polonaise se retrouve perdue en arrivant à Ellis Island. Elle va alors tomber dans les filets d'un proxénète aux intentions floues. Loin des clichés, "The Immigrant" est un drame qui joue tout en nuance, notamment grâce à ses personnages subtils. Joaquin Phoenix est excellent en proxénète manipulateur et perfide, mais qui éprouve également de réels sentiments pour l'héroïne, qui vont le rendre instable. Marion Cotillard s'avère touchante en immigrée paumée mais têtue, qui cherche à survivre par tous les moyens. Enfin, Jeremy Renner campe un personnage d'artiste qui apporte un peu de légèreté bienvenue. L'évolution de ce trio se déroule dans un New York particulièrement bien reconstitué, et avec une photographie aux teintes jaune qui renforce le côté années 20. On regrette que le scénario soit un peu froid (peut-être est-ce une manière de dépeindre le peu de considération donnée aux immigrés ?), mais globalement le film est un drame réussi, la réalisation travaillée de James Gray aidant amplement.
Gray réalise une fois de plus un film qu'une qualité indéniable, mais qui par son genre, son style ; ne pourra plaire à tout le monde. Cette réalisation se montre quand même moins tendu et prenant que ses anciennes réalisations (qui a su conquérir ceux qui apprécie ce réalisateur et donc pas un film au large public). Il n'en demeure pas moins que certains moments dont le final, ne laisseront peut être pas tout le monde indifférent. Pour le coup, le réalisateur ; nous propose des photos, un rendu visuel vraiment intéressant et maitrisé. Ou des questions sur l'immigration et le déracinement se veut en première page (ce qui fera déjà parler pas mal de détracteur). Sans vouloir nous mettre entre guillemet dans son camp. On sans que Gray est ) 100% avec l'immigration (mais son histoire a du joué pas mal pour qu'il puisse avoir un avis aussi tranché sur le sujet...). La prestation des acteurs est également superbe, notamment pour Marion C. (que je ne porte pourtant pas dans mon coeur^^ mais là je dois reconnaitre qu'elle a su se mettre en avant et en valeur fasse à son jeu). Bref, un film qui dans la société actuel est un sujet de tout les jours ; et qui pour le coup ; mérité d'être vu. Mais certains verront cela sans doute d'un mauvais œil, tandis que les autres apprécieront cette histoire raconté humblement et avec émotion. Pas un chef d'œuvre pour ma part, car je ne suis pas spécialement fan de ce type de film ; mais je dois reconnaitre quand même que le film est une réussite.
le trio d'acteur Cotillard-Phoenix-Renner est excellent, l'histoire dans le New-York des années 20 est bien retranscrite, la photo est très réussie, l'atmosphère est glaciale et s'adapte bien au film. par contre pas mal de longueur quand même pour en arriver à la fin.
En dépit d'une mise en scène académique (malgré un plan final splendide), ce mélodrame de James Gray parvient à émouvoir grâce à ses interprètes, ainsi qu'à une reconstitution et une photographie de toute beauté.
Je ne sais trop quoi dire de ce film que j’ai plutôt apprécié, mais qui ne m’a pas pour autant vraiment enthousiasmé. Sa principale qualité reste quand même son interprétation, avec un Joaquin Phoenix toujours au top et une Marion Cotillard qui est vraiment exceptionnelle en immigrée polonaise prête à tous les sacrifices pour permettre à sa jeune sœur de la rejoindre sur le territoire américain. Le scénario est prenant, mais pas vraiment surprenant, presque classique et la noirceur, presque désespérée, du propos n’aide pas à se sentir en empathie avec les personnages. L’évocation de l’immigration vers l’Amérique au début du XXème siècle est intéressante, mais le traitement un peu déprimant qui lui est appliqué rend le film peu sympathique et a sûrement rebuté, si l’on se fit aux résultats du box-office (à peine plus de 7,8 millions d’entrées), un public qui préférera toujours une vision, sinon plus positive, au moins plus nuancée. James Gray dont le cinéma est souvent noir, ne parvient pas à sortir son film de son atmosphère déprimante et plombe ainsi une histoire plutôt intéressante. À voir néanmoins pour la belle reconstitution du New-York des années 20 et pour la prestation très réussie de ces deux principaux interprètes.
En deux mots, lourd et plat ; c'est aussi mauvais que raté. THE IMMIGRANT ressemble à un téléfilm pour mamies (et encore, quel déjà-vu!) Globalement, le film pâtit d'un scénario ennuyeux, d'une esthétique terne (teintes marron-jaunasse à écœurer), d'une réalisation triste et d'un académisme éreintant. Le jeu des têtes d'affiche, guère convainquant, n'allège pas l'affaire, sertie d'une religiosité moraliste de pacotille. On se croirait presque sous le code Hays, ne serait-ce quelques nichons de femmes matures de cabaret qu'on nous inflige. La bande-annonce, trompeuse, peut laisser imaginer une densité et un souffle qu'on ne rencontre point. Le film ressemble à cette assiette de spaghettis avec deux boulettes de viande par-dessus qu'on sert à une Ewa vide d'énergie: pas bien appétissant.
Une histoire déjà vue des centaines de fois (une femme tiraillée entre deux frères) et malgré le bon jeu de Joaquin Phoenix et Jeremy Renner, Cotillard semble toujours en faire trop. La caméra de James Gray sauve le film avec une belle mise en scène et de beaux décors.
James Gray a enchaîné 4 très bons films depuis son commencement sans rien à jeter en choisissant toujours ses acteurs avec justesse et notamment le talentueux Phoenix. Sa nouvelle création dispose encore d'une belle brochette d'acteurs, sa qualité d'image est toujours au point et l'histoire est intéressante d'un point de vue historique mais le tout manque comme ses précédentes œuvres d'une force, d'une intensité qui prend le spectateur aux tripes. D'une grande qualité malgré tout.
Joli film de James Gray appréciable par la qualité de son interprétation et sa réalisation. Marion Cotillard est très convaincante et la reconstitution de New York des années 20 est superbe, sublimée par la somptueuse photographie de Darius Khondji au jaune dominant. Sinon le scénario n'a rien d'exceptionnel, simple galère d'une migrante Polonaise et sa soeur débarquant dans le nouveau monde...