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WutheringHeights
108 abonnés
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4,0
Publiée le 3 décembre 2013
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Dans la plus scène du film, James Gray filme le visage de son actrice dans une quasi-obscurité, à la lumière des cierges et blottie dans un confessionnal où elle avoue sa vie de débauche, espérant, un jour, se racheter. Doit-elle aller en Enfer parce qu'elle cherche désespérément à être heureuse ? La beauté plastique de cette séquence est magistrale et la scène est bouleversante.
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Plus Ewa est humiliée, plus elle est forte. On retrouve l'ambivalence douloureuse des personnages de "Two lovers", le plus beau film de Gray, même si The Immigrant n'atteint toutefois pas complètement ce sommet d'émotion. Dans un plan final extraordinairement bien composé, Ewa et Bruno n'appartiennent plus au même monde. L'un reste dans l'ombre de sa déchéance quand l'autre navigue vers de nouveaux horizons, si incertains soient-ils.
The immigrant est un long métrage qui mêle le tragique au contexte historique. James Gray nous propose une grande fresque hollywoodienne. 1921, deux soeurs polonaises arrivent aux Etats Unis. Très vite, Ewa est séparée de sa sœur Magda mise en quarantaine à cause d’une tuberculose. Ewa va découvrir malgré elle le New-York des bas-fonds et tenter, par tous les moyens, de libérer sa sœur de l’emprise des autorités.
The immigrant est un film sobre, la photographie de Darius Khondji est sublime. L’ambiance du film est "visqueuse", l’atmosphère est lourde. Le film est parfait, La photographie est sublime, le triangle amoureux est inquiétant, la réalisation est impeccable mais … il y a des longueurs qui viennent lasser. Ces longueurs enlèvent de la force et de la tension au film. Personnellement je n’ai absolument rien ressenti en regardant le film. Marion Cotillard articule, débite son texte mais ne semble pas jouer. A aucun moment, on ressent quoique ce soit pour le personnage pourtant blessé et seul. Jeremy Renner est la bonne surprise, charmant, charmeur. Joaquin Phoenix interprète un personnage tourmenté et inquiétant.
The immigrant est annoncée comme une fresque historique, mais finalement ne se concentre que sur les personnages. élégant et froid. Barbant et vite oublié
AMERICA AMERICA. La ville leur appartient. On a connu James Gray beaucoup plus convaincant. Son scenario anodin tient sur un bout de ficelle. On fait la queue à Ellis Island. Réalisation classique et froide, heureusement l'arrivé du lover Jeremy Renner apporte du peps.
Un drame plastiquement superbe et reflétant à merveille les sombres artifices de l'Amérique, dommage que Gray n'assume jamais que son personnage principal ne soit pas la fadasse Cotillard mais le superbe Phoenix, porteur des vraies émotions et thématiques shakespeariennes du film. À noter le magnifique plan final, parfaitement composé et fort en symboles.
Pauvre Marion Cotillard : après avoir joué la pute dans le récent "Blood ties", le réalisateur de ce film la met à nouveau sur le trottoir dans cette poignante évocation. On va finir par se faire des idées sur elle, même si comme par hasard James Gray, aux manettes ici, était déjà coscénariste du polar de Guillaume Canet. Eh oui, pas facile effectivement de se faire une place au soleil lorsqu'une étrangère débarque dans l'Amérique des années 20... "The immigrant" est ainsi une histoire relativement classique sur le rêve américain, mais néanmoins fort bien menée et plutôt émouvante. Et si je n'ai pas forcément été convaincu par des décors que l'on sent légèrement en toc, j'ai été touché par de beaux acteurs et notamment par Joaquin Phoenix qui est le chouchou de toujours de Gray. Le petit frêre de River, qui nous avait fait croire pendant quelques mois qu'il ne se consacrerait désormais plus qu'à la musique (le filou !), reste donc bel et bien un pilier du septième art. Ouf !
Tous les ingrédients pour faire un bon film... et à l'arrivée, c'est totalement raté!! La question principale est: qui de Joaquin Phœnix, Jeremy Renner et Marion Cotillard est le plus décevant ? Je crois, à la réflexion, que la palme revient à ce pauvre Jeremy qui aurait mieux fait de se concentrer sur le prochain Jason Bourne. Joaquin lui, est dix fois moins bon que dans Gladiator et Marion fait du Marion qui fait du Marion qui fait du Marion... Le plus étonnant est de voir qu'il y a des gens qui aiment ça!
Nous donnons dans le mélodrame et les clichés d'un bout à l'autre du film. Gray est l'ombre de lui-même dans ce film, long, ennuyeux et même pas au niveau d'un bon documentaire.
Peut-être pas le meilleur film de James Gray (je doute fort qu'il arrive à faire un jour mieux que "Two lovers"), "The immigrant" reste un très bon film. Marion Cotillard n'est jamais aussi bonne que quand elle ne fait pas du Marion Cotillard. Ici, elle s'efface complètement derrière ce rôle, et je l'ai trouvée vraiment bouleversante. Ne parlons pas de Joaquin Phoenix, toujours aussi impressionnant, de loin l'acteur le plus charismatique et talentueux de ces 10 ou 15 dernières années. Enfin, la photographie de Darius Khondji finit par combler le vide laissé par un scénario faiblard, chose à laquelle James Gray ne nous avait pas habitué. Heureusement que cet homme est beaucoup plus talentueux lorsqu'il filme que quand il écrit, car "The immigrant" contient encore bon nombre de plans inoubliables. C'est une chose beaucoup trop rare qui peut justifier à elle seule un avis très positif sur le film.
C'est un petit moment de l'histoire relaté par ce film que j'ai trouvé pas trop mal. Pour une fois que l'on nous propose un film sans sexe et dont la seule histoire d'amour tient à cet amour qu'a une soeur pour sa soeur qu'elle cherche à retrouver à tous prix...
James Gray a dit à propos de son film que c'était le plus ambitieux, le mieux réalisé et le plus émouvant de sa carrière, comme quoi tous les avis sont clairement subjectifs car au contraire de ses deux derniers films (Two Lovers et La nuit nous apparient), le film ne bouleverse pas et peut être qu'ici l'émotion y est trop réfléchie, trop pensée pour toucher le spectateur. Il y a une vraie distance émotionnelle entre The Immigrant et le spectateur, étouffant ainsi les enjeux dramatiques du récit. Pourtant, le film est traversé par quelques moments d'une éblouissante beauté qui confinerait au chef d'oeuvre et on est loin du mélo académique vendu par les critiques (un tel niveau de mise en scène n'est certainement pas académique) il y a aussi quelque chose biblique dans ces personnages ( Ewa et Bruno) qui semblent rongés par la haine et l'amour, le mal et le bien, offrant au film une belle dimension mythologique, ces deux héros semblent d'ailleurs lorgnés vers ceux du romancier John Steinbeck pour sa manière de traiter ses personnages au frontière du mythe et du réel. Au final, on a ici l'oeuvre la plus aboutie techniquement du cinéaste mais peut être aussi la moins évidente.
Un très beau film, remarquablement joué par Marion Cotillard (qui n'est pas ma tasse de thé) mais qui vit son personnage et transcrit idéalement toutes les émotions et sa progressive descente aux enfers. Joaquin Phoenix mériterait un oscar pour ce second rôle qui lui va à merveille ! Film déconseiller à Najat Vallaud-Belkacem, grande prêtresse moralisatrice car on y parle beaucoup trop de prostitués et de proxénètes !
L'histoire est intéressante.... Mais mon dieu qu'est ce qu'on s'ennuit... Marion Cotillard à tjs le même regard et le même air niais durant tout le film, elle tire la tronche et parle la moitié du temps en polonais...faut vraiment être motivé pour rester jusqu'à la fin...bon j'étais un peu motivée car l'intrigue m'avait convaincue ...par contre si vous n'aimez pas Marion Cotillard n'y allez pas...
Revoilà Piaf avec ses yeux globuleux et son air miséreux affublé d'un accent polonais. Ca me rappelle Meryl Streep qui s'était spécialisée dans l'accent, mais au moins elle était-elle bonne actrice.
Voilà, c'est je n'aime pas Marion Cotillard.
Ceci dit, le film se complait dans le glauque et le misérabilisme, on n'accroche pas et on s'ennuie.
Une oeuvre très simple, d'une réalisation assez classique, mais qui convient parfaitement au ressenti que James Gray a voulu transmettre. Marion Cotillard est magistrale; Phoenix n'est pas en reste non plus.
Comment le réalisateur de Two lovers et surtout du magnifique La nuit nous appartient a-t-il pu faire un film pareil ? Rien à dire sur le jeu d'acteurs (quel casting !), les décors, la photo, la réalisation... mais l'histoire devient rapidement insupportable. Deux jeunes polonaises rêvent d'immigrer aux EU et le sort s'abat sur elles, pas une fois ou deux, mais tout au long du film. Le mélo est si sombre qu'il perd rapidement toute crédibilité et au bout d'une heure on se dit Non, trop c'est trop.