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    The Immigrant
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    3,1
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    376 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Le film raconte une histoire passionnante : celle d'une immigrée européenne venue aux Etats-Unis avec sa soeur dans l'espoir d'une vie meilleure, et qui finit par sa prostituer dans un contexte d'incertitude aggravée par l'absence de sa famille, et plus particulièrement de sa soeur. Sauf que le film est chiant à mourir. La mise en scène est ultra conventionnelle, tout comme l'enchaînement des scène, tout comme les personnages. En particulier, le personnage central se révèle être sans aucun intérêt : comment faire un film autour d'un personnage central inintéressant ? Au passage, on notera la performance minable de Marion Cotillard, qui, à sa décharge, avait pour mission de passer l'intégralité du film à se lamenter lascivement. La scène finale, censée sauver le film d'un naufrage annoncé pendant deux heures, relève d'une caricature grotesque.
    Robert L.
    Robert L.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    Grand film historique sur l'immigration aux États-Unis des populations persécutées d'Europe de l'Est (il reconstitue l'arrivée à Ellis Island, les procédures de quarantaine et les moyens de survie...), "The Immigrant" prend vite le tour d'un mélodrame, retenu et pictural, avec quelques moments d'emphases tragiques. Il y est question de la relation de dépendance qu'entretient Ewa, une jeune polonaise fraîchement débarquée (Marion Cotillard) et son souteneur Bruno, un autre immigré d'origine juive (interprété par Joaquim Phoenix). L'arrivée du cousin de Bruno, l'illusionniste Orlando, va semer la pagaille dans le couple en suscitant la jalousie de Bruno et un espoir d'émancipation chez Ewa... La réalisation est très soignée, l'interprétation est plutôt bonne (même si l'on peut avoir des réserves non pas sur le jeu mais sur l'écriture un peu sommaire des personnages), mais le film, y compris dans ses envolées, peine à prendre. La photographie trop léchée, contribue à cette vision très distanciée et picturale, et l'alliance très ambitieuse de registres narratifs hétérogènes (fresque historique, récit intimiste, opératique, tragédie théâtrale...) n'aboutit pas forcément à un tout très cohérent. On reste donc partagé à la vision de ce film, où Gray apparaît un peu assagi et compassé.
    islander29
    islander29

    774 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2013
    J'ai trouvé le film parfaitement maitrisé, pour une fois que James gray ne fait pas un film de gangster, il s'en sort très bien.....
    Le film est lent et sensible dans des décors des années 1910, 1920, qui sont extraordinairement justes ...
    costumes, rues de New York, intérieurs, on s'y croirait......
    Le scénario n'a aucune fioriture, il est à la fois simple, fort et puissant, à l'image de ces scénarios de film de la magnifique époque hollywoodienne des années 30 à 60 (20ème siècle)...
    le réalisateur partage des convictions fortes sur des thématiques universelles , celles de l'immigration, de la rivalité amoureuse, de l'amour, de la violence , (morale ou physique), de la prostitution à un degré moindre....
    La musique souvent feutrée a un ou deux temps très forts, envoutants (presque wagnérien à un moment).....
    Le résultat finit par laisser son empreinte cinématographique dans un style épuré et efficace.....
    Tout cela n'aurait pu être que du bonheur; un bonheur Grayien, bien sûr, mais il y a un mais qui m'a consterné : (l'accent de Marion Cotillard imitant le polonais en parlant français, m'a gâché une bonne partie du film, quelle erreur que ce choix, d'autant qu'elle donnait l'impression parfois de se regarder "jouer"......Alors si vous pouvez choisissez la V.O)
    brunetol
    brunetol

    175 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    Vraiment pas terrible. Cinéma d'un autre âge. Aurait pu faire un honnête film muet dans les années 20. On est chez Dickens, sur une trame romanesque très faiblarde, très peu crédible. C'est filmé avec professionnalisme, on en attend pas moins de Darius Kondji, mais ces lumières sépias enfumées restent un pur exercice de style, un emballage soigné plus qu'un geste artistique. Beaucoup de beaux décors bien propres, de figurants bien habillés en beaux haillons, comme pour un "musical" sur Broadway, ça fait chic mais ça respire l'amidon, avec un esprit de sérieux décourageant. Côté comédien, Cotillard expose son visage de sainte comme jamais, elle est prête pour jouer la vierge Marie. On peut prendre un certain plaisir à la regarder et à écouter son polonais, son personnage n'en reste pas moins terne. Joaquin Phoenix est aussi subtil et grimaçant que dans le balourd "The Master", c'est dire. Son final frise le ridicule avec force effets spéciaux de maquillage… Tout cela est très prévisible, long, pas du tout émouvant, ce qui la fout mal vu que c'est sensé être un mélo. "Little Odessa" reste le sommet d'une œuvre dont la pente reste orientée dans le sens de la descente, après l'imbuvable "Two Lovers", mais Gray a toujours la carte auprès de la critique et on s'en réjouit pour lui, faute de mieux… Dur de faire dans le mélodrame aujourd'hui, à moins de s'appeler Terrence Davies dont le récent "Deep Blue Sea" était d'une autre tenue.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    527 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2013
    je le craignais un peu, ce sujet est trop proche de la vie des parents de Gray, il s’y est trop investi et a poussé le réalisme au delà du raisonnable oubliant que le cinéma a besoin, comme nous, de respirer. De plus, son affection congénitale pour les losers lui a fait perdre toute mesure. New York s’asphyxie sous les teintes sombres, les intérieurs sont les plus petits possibles, les policiers tous pourris sans exceptions, et le couple Bruno/Ewa autodestructeur. C’est un film si étouffant qu’il a gâché le plaisir que je venais logiquement chercher, puisque les 4 précédents du réalisateurs comportaient de beaux moments d’émotions. Lorqu’on choisit le réalisme à ce point, il faut être crédible, or dans ‘’The immigrant’’ ce n’est plus le cas...Si la société américaine avait été comme cela en 1920, elle se serait sclérosée. Tout ici est surdimensionné. Dans ces conditions le rôle de Marion Cotillard est hors de la réalité. Pour réussir son ‘’Ange de la rue” (action en 1928) Borzage y avait mis le symbolisme necessaire. Ici, Bruno va même jusqu’à écouter Ewa à la porte du confessionnal. L’effet sera paradoxal, il acquerra le sens du sacrifice qui aura forcement un aspect masochiste. Quant à Ewa, c’est la découverte du pardon qui la libérera de l’emprise de Bruno... Où donc James Gray a t il voulu nous entraîner avec ces conflits psychologiques extravagants? Qu’avons nous appris sur l’immigration qui a rendu si forte les Etats Unis ? En dehors de rencontrer un parano et un affabulateur, en dehors d'admirer Joaquin Phoexix toujours aussi percutant, il nous reste juste notre Marion qui a bien du mal à exister. Cela tombe bien, c’est dans la sobriété qu’elle est la meilleure.
    reymi586
    reymi586

    411 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Le contexte historique de The Immigrant est intéressant. Son adaptation à l'écran est très réussite, que cela soit au niveau de l'atmosphère de l'époque, des décors ou des costumes. C'est au niveau de l'histoire que James Gray se loupe un peu, je l'ai trouvé d'une platitude assez étonnante. L'histoire n'est pas passionnante. Au niveau du casting, c'est Joaquin Phoenix que j'ai trouvé très bon comme d'habitude.
    selenie
    selenie

    5 521 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Un des plus grands réalisateurs de ces dernières années qui affirme pour ce dernier film: "The Immigrant" est mon film le plus ambitieux, le mieux réalisé et le plus émouvant" ... Malheureusement ce n'est pas le cas. Sans doute le fait que ses grands-parents soient arrivés par Ellis Island lui apportent une dimension personnelle. Cette histoire est linéaire et simple, loin de l'ambition et de l'ampleur de "The Yards" (2000) ou de "La nuit nous appartient" (2007). La réalisation est magnifique certe mais qu'a-t-elle de plus que ses chefs d'oeuvres précédents ?! Emouvant ?! Oui, de par la puissance de jeu de ses interprètes mais jamais on atteint la puissance émotionnelle de "Two Lovers" (2008) par exemple. Le scénario manque de densité, tout repose sur le trio de personnages principaux, Marion Cotillard intense dans son premier rôle en tête d'affiche dans un film en langue anglaise), Joaquin Phoenix (4ème film avec Gray !) parfait et Jeremy Renner (quasi en contre-emploi) incarnent tous les trois une facette du manipulateur. Mais les seconds rôles, qu'on devinent pourtant riches et intéressants, sont tous sous-exploités. Finalement James Gray signe un mélodrame classique, au couleur chaude qui rappelle "Le Parrain 2" (question de Ellis Island également), dont la photographie magnifique a été confié à Darius Khondji ("Delicatessen", "Seven" ou encore "Minuit à Paris"). C'est un mélo magnifique dans la forme (photo et reconstitution) comme dans le fond (manipulation sous 3 angles différents) mais le cercle entre les trois protagonistes méritait d'être élargie et l'émotion reste malgré tout en-deça de ses films précédents. "The Immgrant" n'est donc ni le plus ambitieux, ni le mieux réalisé, ni le plus émouvant mais reste un film d'une qualité supérieure.
    conrad7893
    conrad7893

    263 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    malgré l'interprétation juste des comédiens, le film ne m'a pas embarqué
    trop lent
    bonne reconstitution néanmoins de new york des années 20
    bsalvert
    bsalvert

    333 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2014
    un film lent et long qui pet vous laisser sur la touche tant la distance est créée entre les personnages et le spectateur.PLV : plongée dans l'histoire
    Plume231
    Plume231

    3 526 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Marion Cotillard est moins insupportable que d'habitude, Jeremy Renner moins fadasse que d'habitude, et Joaquin Phoenix est excellent comme d'habitude, James Gray reste comme d'habitude dans sa terre connue et aimée, New York, mais cette fois plonge dans le passé de cette dernière...
    Mais autant le réalisateur réussit à filmer le présent dans sa ville avec force et authenticité, autant le passé le fait plonger dans un académisme qui enraye l'émotion d'un sujet puissant et lui fait endosser un aspect technique conventionnel.
    On sent bien que le réalisateur est ambitieux, qu'il veut des personnages creusés en particulier pour Joaquin Phoenix, qui est imbattable pour donner de la chair à ses rôles, ici en salaud amoureux complexe, ne pas être prévisible dans l'intrigue mais... ; ça se laisse regarder, on a quelques pointes de force il faut le reconnaître mais la plupart du temps on reste à la surface... Il y a un je-ne-sais-quoi qui ne fonctionne pas vraiment ici.
    Ellis Island a été représentée de manière bien plus inspirée par Charlie Chaplin, Elia Kazan et Francis Ford Coppola... Rien de déshonorant, mais en espérant que James Gray reprenne du poil de la bête.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Le film traine en longueur pour une fin sans surprise. Marion COTILLARD ne donne aucune crédiblité au personnage. Tout le long du film elle use tellement de jérémiades que ça en devient irritant. On ne ressent aucune compassion pour la jeune et cupide prostituée qui joue sans cesse la sainte nitouche éffarouchée.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 avril 2014
    L'esthétique de ce film est particulièrement soigné, qu'il s'agisse de la photographie ou des décors....Mais alors un scénario calamiteux : ça traine en longueur, ça larmoie, tout est superficiel, répétitif, parfois grotesque...un film raté. Le personnage joué par Marion Cotillard est tombé dans le piège du rêve américain...malheureusement l'actrice aussi !!!
    Christoblog
    Christoblog

    750 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Le dernier film de James Gray est jaune. Il est aussi mauvais.

    Je ne sais pas quelle mouche a piqué l'expérimenté directeur de la photo Darius Khondji pour appliquer de façon continue, ou presque, un filtre de tonalité jaune au dernier film de James Gray, mais l'effet obtenu est ... la suite ici :
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 mars 2014
    Une réalisation propre sur elle avec un filtre sur la caméra pour le style. Le scénario et les acteurs sont mal exploités, bref on s'ennui ferme.
    poet75
    poet75

    258 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    Quand, un jour de janvier 1921, venues de leur lointaine Pologne, Ewa et Magda débarquent à Ellis Island, elles ont la tête farcie de projets et de rêves. Oh ! Rien d'ivraisemblable : elles comptent sur l'aide d'un oncle et d'une tante déjà installés à New-York et elles imaginent qu'elles prendront racine dans ce nouveau pays en s'y mariant et en y ayant plein d'enfants ! Cette terre qu'elles découvrent et qu'elles imaginent, cette terre dominée par l'imposante statue de la liberté n'offre-t-elle pas la garantie d'un bonheur simple et durable ?
    Mais il va falloir très vite déchanter : Magda, soupçonnée d'être tuberculeuse, est retenue en quarantaine à Ellis Island, tandis qu'Ewa, à qui il est arrivée une sombre aventure durant le voyage en bateau, est désignée pour être rapatriée de force dans son pays d'origine. A peine sont-ils prononcés que tous les rêves s'effondrent ! Peut-être pas cependant, à cause d'un homme providentiel, un certain Bruno, qui parvient à la délivrer, la faisant embarquer pour New-York.
    Mais, une fois de plus, les illusions s'effondrent : l'homme providentiel n'est qu'un souteneur qui exhibe « ses filles » sur la scène d'un boui-boui des plus glauques et les contraint à se prostituer !
    Que peut faire Ewa dans cette ville inconnue, elle dont le seul objectif est à présent de faire soigner et délivrer sa sœur Magda ? Pour ce faire, il faut de l'argent, beaucoup d'argent. Pourra-t-elle compter sur le secours de sa tante et de son oncle ? Ce dernier, déjà bien installé, ne veut pas s'encombrer d'une parente aux mœurs douteuses. Voilà donc Ewa prisonnière de son « sauveur » Bruno et contrainte de s'exhiber sur la scène de l'infâme gargote en tenant le rôle (ô ironie!) de la statue de la liberté et de se prostituer comme les autres filles.
    Mais il ne faut pas se contenter des apparences : tout n'est pas aussi simple qu'on pourrait l'imaginer. Bruno n'est pas uniquement un « salaud » et l'on se rend compte, au fur et à mesure du récit, que, pour la première fois de sa vie probablement, naît en lui ce sentiment inconnu et fort encombrant qui s'appelle l'amour. D'autant plus encombrant et douloureux qu'apparaît un rival en la personne d'Orlando, un magicien ! Nous voilà rassurés, en quelque sorte : si l'on craignait d'avoir affaire à une histoire un rien simplette, on se rend vite compte qu'au contraire les personnages dont il est ici question sont habités de sentiments complexes et contradictoires. Et le film prend toute son épaisseur : il intrigue, il passionne, il fascine...
    Oui, la vie intérieure de ces personnages se laisse deviner et celle d'Ewa nous conduit même jusqu'à des sommets de beauté. Que lui reste-t-il, quelle noblesse peut-elle encore revendiquer, à qui peut-elle se fier ? Il lui reste la foi, il lui reste la prière et la confiance en Dieu ! Une des plus sublimes scènes nous la montre, suivie et épiée par son jaloux de souteneur, allant à l'église pour y entendre la messe. Celle-ci terminée, les pas d'Ewa la conduisent tout naturellement au confessionnal. C'est vrai, au prêtre qui lui demande de quitter Bruno, elle répond qu'elle ne le peut pas, que, toute à son projet de guérir et de délivrer sa sœur, elle va devoir rester en enfer ! Mais ce qui est vrai aussi, c'est que, même en enfer, même en vendant son corps, même en étant une femme avilie, Ewa n'est pas atteinte dans son cœur. Son corps est souillée, son cœur est pur.
    Récemment, en revoyant « La Porte du Paradis », la splendide fresque de Michael Cimino, je songeais irrésistiblement aux romans russes, et le personnage de prostituée interprétée par Isabelle Huppert me rappelait une autre prostituée, celle que Dostoïevski avait imaginé pour « Crime et Châtiment » et qui se prénomme Sonia. Mais cette comparaison avec Sonia est encore plus juste à propos du personnage d'Ewa. Comme la prostituée de Dostoïevski, cette dernière, malgré les apparences, incarne l'être le plus noble, le plus digne et le plus pur qui soit.
    Avec subtilité, sans la moindre trace de prosélytisme, James Gray, dans ce film, nous donne à voir ou à entrevoir la grandeur de la foi, la beauté de la prière et la noblesse du pardon. Bien sûr, il n'est pas nécessaire d'être croyant pour apprécier : tout le monde pourra y trouver son compte car le réalisateur nous propose l'un des plus bouleversants portraits de femme qu'on ait vu au cinéma depuis longue date. Marion Cotillard en Ewa a trouvé là l'un de ses meilleurs rôles : elle excelle en tout point, de même d'ailleurs que Joaquin Phoenix en Bruno ! Ce film magnifique est, sans aucun doute, l'un de mes préférés de l'année 2013 (une année pourtant très riche en beaux événements cinématographiques!). 9,5/10
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