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    Les Nouveaux chiens de garde
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 janvier 2012
    Une piqûre de rappel bienvenue sur le quatrième pouvoir aujourd'hui totalement soumis au diktat économiste, capitaliste, croissanciste et politique. Mais ils auraient pu parler aussi de ceux qui font autrement. Le générique de fin imaginant les critiques assassines n'est pas éloigné de la réalité.
    Un film de salubrité publique !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    C’est un film très orienté politiquement bien entendu (« contre la droite ») , avec un parti pris sur le choix des cibles à critiquer (collusion hommes, grands groupes, médias). Dans tout ce qui est dénoncé (habilement certes), rien de nouveau pour ceux qui savent voir ce qui se passe (dépendance des médias au pouvoir politique, notion de démocratie, éducation à la paix sociale, etc.), mais intéressant pour ceux qui ne veulent pas voir !
    Suite de mise en scène de joutes dans les discours, choix de phrases significatives, formulation des questions des journalistes, etc. autour de thèmes abordés comme : Pluralisme, opinion, indépendance, objectivité ! Et … rôle du « tutoiement » à constater !
    Conclusion :
    Peut ouvrir les yeux de certains et… Intéressant de voir la manière de le faire.
    Tombent dans le piège de ce qu’ils dénoncent à cause de leurs parti-pris, leurs choix : donc… même manipulation que partout !
    Donc, bonne « distraction » pour « occupation » d’un soir !
    lugini
    lugini

    18 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Il y a bien longtemps que je ne regarde plus la télé et ce film confirme bien mes raisons. Toujours les mêmes dans les media qui s'accrochent bien à leur poste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    Rien de bien nouveau sous le soleil depuis le bouquin d'Halimi il y a 15 ans mais quelques passages réellement savoureux.
    Serge C.
    Serge C.

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2012
    A voir absolument ! Une belle démonstration sociologique à portée de tous. Un film salutaire. Evidemment qui ne trouvera pas de soutien dans les medias, c'est donc aux citoyens de répondre présent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Le film est une révolution .Karl zéro dit ont peut rire du système mais on ne peut pas l'ébranler. Les deux sont fait avec réussite car la nature du système de manipulation des médias est mise en cause. Un bolle d'air pour les gens devenue asmathique de cette minorité de gens détenant le pouvoir. Les critiques faites sur le film par la presse donnent des crises de fous rire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    C'est sur, ça ne passera pas à la télé !!!
    Du journalisme dans le vrai sens du terme.
    A voir absolument pour comprendre l'environnement médiatique qui nous entoure.
    fasskinder
    fasskinder

    28 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Un très bon documentaire, à voir absolument pour comprendre la réalité macho-ultralibérale des médias, les corruptions diverses et variées non seulement des caricatures archi-connues d'eux-mêmes (les Minc, Attali etc qui font désormais rire lors de chaque apparition médiatique - ont-ils des miroirs chez eux ?) mais aussi des plus discrets qui relaient les messages des (grands) patrons à longueur d’émission depuis 20-30 ans...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 janvier 2012
    Coup de poing dans la fourmilière de la collusion médiatiquo-financière. Soumission des médias au marché, ce documentaire est éclairant sur cette déplorable situation. "Le pouvoir c'est le capital" tout est dit dans cet extrait.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 janvier 2012
    Trop bon ! Les présentateurs, les experts qui se réunissent le mercredi avec les chefs pour pendre les gens pour des cons. Et ça marche.
    Salim S
    Salim S

    50 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2012
    Un documentaire compté telle une dissertation de philo-politico- médiatique. Réalisé tel un film d'animation bien cadencé. Avoir et à retenir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 janvier 2012
    Beau travail de compilation de plus de 50 années de télévision qui nous pose un sacré dilemme : la presse peut-elle être réellement indépendante des politiciens et/ou des puissances d'argent ? Peut-elle réellement mettre le doigt "là où ça fait mal" ? La réponse est probablement un double "non", même si on ne peut que le regretter. Ce film est totalement de parti pris et ne nous apprend pas grand'chose que nous ne sachions déjà ou subodorions, mais on se marre bien à certains moments. L'incompétence crasse des "spécialistes" de l'économie est renversante. Les revirements de Michel Field ou de Philippe Val sont également savoureux. J'aurais cependant aimé qu'on nous suggère des solutions à cet épineux problème de collusion. Mais je recommande : c'est rafraîchissant. PS : bien que très jeune en 1963 (j'avais alors 12 ans), je me souviens parfaitement de la prestation d'Alain Peyrefitte sur le plateau du "JT" d'un Léon Zitrone plus larvaire que jamais. Souvenirs-souvenirs. Je me souviens également de la purge monumentale à l'ORTF après mai '68...
    Brady20
    Brady20

    6 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2012
    Truculent et de mauvaise foi ... dans la ligne des films de Michael Moore et de Pierre Carles ...
    C'est un documentaire "terriblement" d'actualité ... très jouissif !
    A voir impérativement par les jeunes étudiants en journalisme ...
    Au delà des manipulations Presse /Politique, ce film dénonce également les "petits arrangements" entre groupe financiers ... et finalement le monde dans lequel on vit ... qu'on nous fabrique )à nos coprs défendants ...
    Un film d'une grande nécessité !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2012
    « Mon pouvoir, excusez-moi, c’est une vaste rigolade. Le vrai pouvoir stable, c’est le pouvoir du capital. Il est tout à fait normal que le vrai pouvoir s’exerce. »
    Cette phrase de Franz-Olivier Giesbert résume très bien ce que cherche à démontrer cet excellent film documentaire qui évoque les liaisons dangereuses entre journalistes et décideurs (dirigeants de grandes entreprises, responsables politiques…), et met à mal la sacro-sainte trinité « pluralisme – indépendance – objectivité » revendiquée pourtant par tout journaliste un tantinet soucieux d’éthique…
    En 1932, l’écrivain et philosophe communiste Paul Nizan publie « Les chiens de
    Serge Halimi, auteur en 1997 de l’essai « Les nouveaux chiens de garde », qui venait en résonance avec le livre de Paul Nizan paru en 1932, « Les chiens de garde », co-signe ici le scenario de ce film, co-écrit par les deux cinéastes, Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, et également par des journalistes membres d’Acrimed (association née du mouvement social de 1995 et faisant fonction d’observatoire des médias), Pierre Rimbert et Renaud Lambert.
    Soulignons d’emblée l’humour de ce film pamphlet qui, entre montages savoureux d’extraits d’émissions, démonstrations ludiques par l’image, analyses critiques pertinentes des économistes Frédéric Lordon et Jean Gadray, du sociologue François Denors, et des journalistes Michel Naudy et Henri Maler, se laisse voir sans aucun ennui et temps mort !
    Plus concrètement, ce film démontre bien les conséquences malsaines dues au fait que journalistes, politiques et autres décideurs font partie de la même caste, du même milieu social, avec les mêmes intérêts (économiques…), qui font que, évidemment au sein de ce milieu consanguin, qui se réunit volontiers chaque mois lors des fameux dîners du Siècle , la connivence entraîne forcément des compromissions, qu’on peut voir comme une perte d’« indépendance », voire d’« éthique ».
    Et les exemples cités, souvent très drôles, ne font pas de cadeaux…
    Ainsi, Jean-Pierre Elkabach pris en flagrant délit de flatterie éhontée envers son patron, Arnaud Lagardère – Luc Ferry et Jacques Julliard, invités a priori pour confronter leurs avis théoriquement divergents, se renvoyant la balle avec forces complicité et amabilité – Michel Field faisant la promo de Casino ou d’Arnaud Lagardère, encore lui…, lors d’un congrès UMP - Alain Duhamel multipliant en excès les éditoriaux (jusqu’à une dizaine à la fois), illustrant à lui seul cette dérive d’omniprésence que dénoncent aussi les deux cinéastes…
    Ainsi ces journalistes, si compréhensifs avec les puissants (Laurent Joffrin mettant plus d’une minute pour poser, avec circonvolution et affectation, une question gênante à Jacques Chirac…), mais durs et autoritaires avec les plus faibles (David Pujadas demandant avec insistance et fermeté au représentant syndical, Xavier Mathieu, de revenir au calme… - idem avec Yves Calvi face à un éducateur de banlieue…).
    Ainsi tous ces médias, possédés par un noyau réduit de grands décideurs (les Bouygues, Lagardère, Bolloré, Dassault, Pinault…), qui occultent les reportages gênants (cf l’exemple de TF1 refusant d’évoquer le défaut de construction de la centrale nucléaire de Flamanville, dont le chantier est dirigé par Martin Bouygues…).
    Ainsi également ces prestations de « ménages », ces animations de colloques d’entreprises, payées à prix d’or, que de nombreux journalistes acceptent de faire, au mépris de toute éthique (cf l’exemple d’une Isabelle Giordano qui invite sur son émission de France Inter intitulée « Service public » le chef d’entreprise pour lequel elle a animé quelques jours plus tôt un séminaire…)
    Ainsi, ces experts, sollicités à tout bout de champ, qui squattent depuis des lustres les plateaux TV, toujours présentés comme universitaires ou chercheurs, alors qu’ils ont des accointances avec les plus grandes entreprises du CAC 40 (en tant qu’administrateur ou parce qu’ils y animent des séminaires…), sûrs d’eux-mêmes, condescendants, et incapables de la moindre autocritique, même quand ils sont pris en flagrant délit d’incompétence (cf l’exemple flagrant d’Alain Minc et de l’économiste Daniel Cohen qui assuraient en 2008 que la crise financière était passée…)
    Ainsi, surtout, ce côté « pensée unique », qui nous rabâche toujours les mêmes faits divers (destinés à « faire diversion », comme le disait si bien Bourdieu), les mêmes rengaines de « réformes nécessaires »… les mêmes caricatures (sur les cités de banlieue, l’insécurité…), montrant surtout le mépris de classe dont font preuve les journalistes, trop inféodés eux-mêmes au pouvoir.
    Bref, ce film passe au moulinet tout ce petit gratin, ce monde d’auto-satisfaits, qui semblent avoir oublié depuis belle lurette les concepts de « pluralisme, indépendance, objectivité », et qui rappelle aussi, malheureusement, ô combien l’opportunisme et l’ambition, dans le mauvais sens du terme, peuvent dévoyer les qualités et l’éthique du journalisme.
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2012
    Ce film n'apporte aucune information nouvelle sur le sujet de la collusion du pouvoir politique et des media. Tout ce qui y est dit est connu et archi-connu. Le seul intérêt réside donc dans la compilation qui rafraîchit la mémoire sur deux ou trois choses qu'on pourrait avoir oubliées et dans certains commentaires des socologues/politlogues interviewés. Giesbert, Joffrin, Val ou Field sont légèrement égratignés mais tout ça reste gentillet.
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