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    Les Nouveaux chiens de garde
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    Romain G
    Romain G

    17 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Pour mieux comprendre le monde médiatique français.
    C'est juste un devoir de citoyen de regarder ce documentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 février 2012
    Je dois commencer par dire que je soutiens plutôt les idées de ce film : la classe journalistique soumise aux classes politiques et économiques, le tout se mélangeant dans une joyeuse partie de jambes en l'air.
    Mais le manque de rigueur dans l'argumentation, le prosélytisme et le manque d'investigation en profondeur font de ce film un pâle simulacre de documentaire à la Michael Moore. Là où Michael Moore a le mérite de présenter d'un part les arguments d'autorité, qui s'enchaînent parfois pour ressembler à une démonstration plausible (on rit jaune), et d'autre part en montrant des côtés ridicules des personnages haïs (Bush qui ouvre une mauvaise porte) (on rit franchement); ce film mélange les genres et veux nous faire rire franchement en montrant des arguments d'autorité (par images d'archives) qui se veulent drôles. Dans ce film, les auteurs ne creusent presque jamais la surface pour construire un réel argumentaire, pour montrer le comment, le pourquoi et proposer un système différent.
    Exemple : pour montrer que tous ce beau monde s'entend à merveille et partage les mêmes opinions (de droite ou de gauche), on nous présente une émission télévisée où un homme dit de droite et un homme dit de gauche débattent toutes les semaines. Se succèdent une vingtaines de plan où ces deux hommes disent à leur rival, en substance, "Je suis d'accord". Ça a fait rire la salle. Oui, dans le contexte, c'est drôle. Mais regardons ça objectivement. Peut-être qu'effectivement cette émission était une vraie pantalonnade où le débat n'était qu'illusion. Cependant, des personnes de gauche et de droite ont le droit, parfois, de s'accorder sur certains sujets. Et puis c'est très courant, dans une discussion animée, de concéder à son adversaire qu'il a raison sur un point, pour mieux l'écraser sur un autre. On peut aussi parler de façon ironique pour moquer les idées de l'adversaire. Tout ça pour dire qu'en essayant de faire rire, on fait oublier que cette succession d'images ne prouve rien du tout. Combien de temps a duré cette émission ? 2 mois ? 5 ans ? Ça change pas mal la donne sur le nombre d'images d'archives ou on pourra entendre les deux hommes se dire "Tu as raison".
    Autre exemple : Laurent Joffrin plaide aujourd'hui pour le non-tutoiement entre journalistes et politiques. On rajoute dans le film qu'il disait "il y a dix ans" que "Je tutoie Sarkozy, il tutoie tout le monde. Et alors ?". (quel con, il se contredit, haha, c'est drôle). Alors que tout le film montre des images datées, cette simple réplique n'est ni située (c'était dans quel journal, sur quelle radio?) ni précisément daté. Ça parait insignifiant mais c'est symptomatique du manque de rigueur de ce film. Et puis en dix ans, tout le monde peut et a le droit changer d'avis - je trouverai bien triste d'avoir les mêmes idées dans dix ans qu'aujourd'hui.
    J'aurais aimé que ce film fasse preuve de la rigueur à laquelle devrait être tenus tenus tous les journalistes. Mais au lieu de cela, tout en dénonçant le rachat des entreprises de presse par des gros groupes dont les patrons sont proches du pouvoir, des journaux qui subissent des restrictions de poste et donc un affaiblissement de la qualité de l'information ; le film ne parle jamais de l'aspect financier d'une "entreprise" de presse ... Le mot "économique" est prononcé à foison, celui "financier" beaucoup moins. Les journaux se vendent de plus en plus mal. Si les faits divers scandaleux prennent de plus en plus de place sur les unes, c'est peut-être parce qu'ils font malheureusement augmenter les tirages. Aucun contre-argument n'est analysé, commenté et démonté par ce film qui se cantonne à un alignement d'images d'archives enchaînées de façon à ridiculiser les protagonistes. Où sont l'objectivité et le pluralisme dans ce film ?
    A peine commence-t-on enfin à s'enfoncer en profondeur avec la mention des réunions mensuelles au "Siècle" et aux "ménages" entre journalistes et entreprises.
    La cause de film est, je pense, juste, mais "Les Nouveaux Chiens de Garde" est honteux, scandaleux, insidieux et malsain.
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Bien entendu, on enfonce ici des portes ouvertes, mais on en ouvre d'autres et même si certaines ficelles sont un peu grosses, le spectateur prend une sacré claque ! Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mars 2012
    Les nouveaux gardiens de l'ordre établi sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques. Lorsque l'information est produite par les grands groupes industriels du Cac40, la presse peut-elle encore jouer un rôle de contre-pouvoir démocratique?
    En 1932, l'écrivain Paul Nizan publiait Les chiens de garde pour dénoncer les philosophes et les écrivains de son époque qui, sous couvert de neutralité intellectuelle, s'imposaient en véritables gardiens de l'ordre établi.
    Aujourd'hui, les chiens de garde sont journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, ouvertement devenus évangélistes du marché et gardiens de l'ordre social. Sur le mode sardonique, Les nouveaux chiens de garde dénonce cette presse qui, se revendiquant indépendante, objective et pluraliste, se prétend contre-pouvoir démocratique. Avec cette force et précision, le film pointe la menace croissante d'une information produite par des grands groupes industriels du Cac40 et pervertie en marchandise.

    Le système de la presse des débuts du journalisme moderne jugé "antique ou soviétique" par Anne Sinclair reste, semble t'il, inchangé aujourd'hui. C'est ce que veut nous faire admettre Gilles Balbastre et Yannick Kergoat avec Les nouveaux chiens de garde. Selon eux, les journalistes font preuves d'une grande hypocrisie en clamant haut et fort leur indépendance, leur objectivité et leur pluralisme. C'est donc à ces trois qualités qui définiraient la force de la presse aujourd'hui, que Gilles Balbastre et Yannick Kergoat s'attaquent. Ils vont retourner la situation en démontrant que ces trois points forts sont, en réalité, les trois points faibles du journalisme et du journaliste.
    Le film est donc découpé en trois parties (indépendance, objectivité et pluralisme) et à chaque fois les deux réalisateurs vont partir de faits très simples pour nous démontrer que la presse et la politique forment une seule et même famille. Ainsi, ceux qui se revendiquent être le contre-pouvoir démocratique ne seraient que des gardes fou de la politique, des chiens de garde qui nous donneraient, à nous citoyens de la république, les fausses clefs pour penser. Ces experts en économie et en politique nous feraient croire que c'est notre libre arbitre qui nous guide alors qu'en réalité, nous serions menés inconsciemment par l'ordre politique.
    Sur un ton résolument ironique et satirique, Gilles Balbastre et Yannick Kergoat réalisent un tour de force qui dérange fortement tous les journalistes, toute presse confondue. Mais ne dit-on pas qu'il n'y que la vérité qui dérange ?
    Attention tout de même à ne pas tomber dans le piège qui est dénoncé par les deux réalisateurs  en prenant une certaine forme de recul sur ce qui nous est affirmé pendant ces 104 minutes...

    CBTR : http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/03/critique-les-nouveaux-chiens-de-garde.html
    Jeremy S
    Jeremy S

    207 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    C'est juste éclairant sur le système médiatique français. Les diffuseurs et le cnc en refusant ce film ont démontré son utilité.
    Clément V.
    Clément V.

    156 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 août 2014
    Lent !
    Mal fait !
    Nous n'apprenons rien de particulier.

    Cela doit être le 3e film / documentaire que j'arrête en cours de route
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 janvier 2012
    ce documentaire s'inspire du livre écrit en 1932 "les chiens de garde" qui dénonce les écrivains et les philosophes de l'époque qui étaient les gardiens de l'ordre établi selon l'auteur Paul Nizan.le film prouve que rien n'a vraiment changé les grands dirigeants de l'info,des grands groupes d'entreprise et même de banque manipule les médias et l'information a leur guise et son prêt a tout pour garder ce système pourtant décrit pluralisme et diversifier.tout cela prouve une fois de plus que ceux qui dirigent sont ceux qui ont l'argent,tous ces gens vivent dans un autres monde que le notre.le document donnent raison a ceux qui ne supporte pas la politique et les informations en général.les différentes source et archives sont bien retranscrit un très bon documentaire a voir !!
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    50 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2013
    Un film intéressant qui permet de se rendre compte de la collusion politico médiatique en France . Deux défauts cependant : une critique parfois caricaturale et l'absence d'exemples concrets . A voir quand même pour une première approche .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 février 2012
    absolument à voir, ce documentaire nous ouvre les yeux !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2012
    Rappel essentiel pour comprendre la reproduction du système de croyance dominant et la difficulté de changer de paradigme...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2012
    « Mon pouvoir, excusez-moi, c’est une vaste rigolade. Le vrai pouvoir stable, c’est le pouvoir du capital. Il est tout à fait normal que le vrai pouvoir s’exerce. »
    Cette phrase de Franz-Olivier Giesbert résume très bien ce que cherche à démontrer cet excellent film documentaire qui évoque les liaisons dangereuses entre journalistes et décideurs (dirigeants de grandes entreprises, responsables politiques…), et met à mal la sacro-sainte trinité « pluralisme – indépendance – objectivité » revendiquée pourtant par tout journaliste un tantinet soucieux d’éthique…
    En 1932, l’écrivain et philosophe communiste Paul Nizan publie « Les chiens de
    Serge Halimi, auteur en 1997 de l’essai « Les nouveaux chiens de garde », qui venait en résonance avec le livre de Paul Nizan paru en 1932, « Les chiens de garde », co-signe ici le scenario de ce film, co-écrit par les deux cinéastes, Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, et également par des journalistes membres d’Acrimed (association née du mouvement social de 1995 et faisant fonction d’observatoire des médias), Pierre Rimbert et Renaud Lambert.
    Soulignons d’emblée l’humour de ce film pamphlet qui, entre montages savoureux d’extraits d’émissions, démonstrations ludiques par l’image, analyses critiques pertinentes des économistes Frédéric Lordon et Jean Gadray, du sociologue François Denors, et des journalistes Michel Naudy et Henri Maler, se laisse voir sans aucun ennui et temps mort !
    Plus concrètement, ce film démontre bien les conséquences malsaines dues au fait que journalistes, politiques et autres décideurs font partie de la même caste, du même milieu social, avec les mêmes intérêts (économiques…), qui font que, évidemment au sein de ce milieu consanguin, qui se réunit volontiers chaque mois lors des fameux dîners du Siècle , la connivence entraîne forcément des compromissions, qu’on peut voir comme une perte d’« indépendance », voire d’« éthique ».
    Et les exemples cités, souvent très drôles, ne font pas de cadeaux…
    Ainsi, Jean-Pierre Elkabach pris en flagrant délit de flatterie éhontée envers son patron, Arnaud Lagardère – Luc Ferry et Jacques Julliard, invités a priori pour confronter leurs avis théoriquement divergents, se renvoyant la balle avec forces complicité et amabilité – Michel Field faisant la promo de Casino ou d’Arnaud Lagardère, encore lui…, lors d’un congrès UMP - Alain Duhamel multipliant en excès les éditoriaux (jusqu’à une dizaine à la fois), illustrant à lui seul cette dérive d’omniprésence que dénoncent aussi les deux cinéastes…
    Ainsi ces journalistes, si compréhensifs avec les puissants (Laurent Joffrin mettant plus d’une minute pour poser, avec circonvolution et affectation, une question gênante à Jacques Chirac…), mais durs et autoritaires avec les plus faibles (David Pujadas demandant avec insistance et fermeté au représentant syndical, Xavier Mathieu, de revenir au calme… - idem avec Yves Calvi face à un éducateur de banlieue…).
    Ainsi tous ces médias, possédés par un noyau réduit de grands décideurs (les Bouygues, Lagardère, Bolloré, Dassault, Pinault…), qui occultent les reportages gênants (cf l’exemple de TF1 refusant d’évoquer le défaut de construction de la centrale nucléaire de Flamanville, dont le chantier est dirigé par Martin Bouygues…).
    Ainsi également ces prestations de « ménages », ces animations de colloques d’entreprises, payées à prix d’or, que de nombreux journalistes acceptent de faire, au mépris de toute éthique (cf l’exemple d’une Isabelle Giordano qui invite sur son émission de France Inter intitulée « Service public » le chef d’entreprise pour lequel elle a animé quelques jours plus tôt un séminaire…)
    Ainsi, ces experts, sollicités à tout bout de champ, qui squattent depuis des lustres les plateaux TV, toujours présentés comme universitaires ou chercheurs, alors qu’ils ont des accointances avec les plus grandes entreprises du CAC 40 (en tant qu’administrateur ou parce qu’ils y animent des séminaires…), sûrs d’eux-mêmes, condescendants, et incapables de la moindre autocritique, même quand ils sont pris en flagrant délit d’incompétence (cf l’exemple flagrant d’Alain Minc et de l’économiste Daniel Cohen qui assuraient en 2008 que la crise financière était passée…)
    Ainsi, surtout, ce côté « pensée unique », qui nous rabâche toujours les mêmes faits divers (destinés à « faire diversion », comme le disait si bien Bourdieu), les mêmes rengaines de « réformes nécessaires »… les mêmes caricatures (sur les cités de banlieue, l’insécurité…), montrant surtout le mépris de classe dont font preuve les journalistes, trop inféodés eux-mêmes au pouvoir.
    Bref, ce film passe au moulinet tout ce petit gratin, ce monde d’auto-satisfaits, qui semblent avoir oublié depuis belle lurette les concepts de « pluralisme, indépendance, objectivité », et qui rappelle aussi, malheureusement, ô combien l’opportunisme et l’ambition, dans le mauvais sens du terme, peuvent dévoyer les qualités et l’éthique du journalisme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2012
    A découvrir pour voir les ficelles des médias, et remettre en cause la soupe servie par ceux-ci. Devenons citoyens, et ne gobons plus simplement ! A voir pour faire évoluer (?) la république.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Les Chiens de garde est un essai de Paul Nizan sortie en 1932. Ce terme désigne les philosophes et écrivain qui servent le pouvoir c’est à dire les grosses fortunes et grands groupes industriels.

    En 1997, Serge Halimi sort Les Nouveaux chiens de Garde dénonçant les radios, les chaînes de télévision et la presse qui revendiquent pourtant un pluralisme, une indépendance et une objectivité. Gilles Balbastre, journaliste de profession, et Yannick Kergoat adaptent l’essai de Serge Halimi dans un documentaire plutôt décevant. L’objectif étant de provoquer une prise de conscience.

    Disons le franchement, le film ne nous apprend rien. Qu’est ce que j’ai appris ? Vers quoi il me porte? Qu’est-ce que je peux en tirer ? La réponse est simple : Rien. En effet si le film est récent le message, lui, est antique. Les médias au service de la finance, une information triée, une réflexion à sens unique, la dictature du plus riche, les penseurs et intellectuels défendant le système en place… On aborde tour à tour ces problèmes, le film en devient long et ennuyant. Quand rentrerons-nous vraiment dans le sujet ? En fait jamais. On en vient même à douter de la véracité du propos de Balbastre tellement il est évident et banal. A l’image d‘Indignez-vous ! de Stéphane Hessel on se demande quel intérêts servent réellement ces personnes.

    Le film n’est pas que mal rythmé. Les extraits (trop) rapides d’archives d’émissions télévisés nous empêche un approfondissement du sujet mais le décrédibilisent également. Les animations sont moches, les bruitages insupportables.

    Il y a une séquence qui se démarque du reste. C’est celle ou Balbastre montre les moteurs de ce système. A travers l’exemple de Michel Field qui aurait pu très bien être Daniel Cohn-Behndit il montre le véritable objectif de ces impertinents. Cela ne suffit pas à rattraper le retard chronologique du film qui ne fait que caresser les problèmes du pouvoir financier.

    Balbastre et Kergoat devraient prendre exemple sur Charles Ferguson et son très bon Inside Job (2009).

    Plus de critiques cinéma sur le site: lecinemadughetto
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 août 2012
    Que c'est looooong, qu'on s'ennuie ! Un message qui pourrait être passé en 15 minutes est délayé pendant… (En fait je ne sais pas, je n'ai pas pu tenir jusqu'au bout.)
    C'est un film à réserver aux lecteurs de Libération, aux électeurs de Mélenchon (ça rime) et aux autres démagos de tout poil. Autant dire qu'il ne faut pas en attendre un message subversif… On nous sert du cuit et du recuit (politiques, médias et industriels sont copains comme cochons et dînent ensemble le dernier mercredi du mois), dans un premier temps, avant de nous faire franchement l'apologie d'une idéologie archaïsante d'extrême gauche, tendance marxiste-léniniste — avec des envolées lyriques sur les syndicalistes et les petits chéris qui mettent le feu aux banlieues —, dans un second temps. (Je mets deux étoiles pour la première partie, zéro pour la seconde ; ça fait une moyenne de une.)
    Le problème, c'est que je ne suis pas plus sensible aux dogmes de la gauche qu'à ceux de la droite (ni d'ailleurs à ce faux clivage de gens qui se ressemblent en tout point), capitalistes contre « bas peuple » (on ne peut pas dire travailleurs, ouvriers ou prolétaires, ils n'existent plus), le cliché a fait long feu, non ? quand on sait que la seule fin de ce « bas peuple » là (soutien de l'extrême gauche) est de se substituer aux premiers, sans souci de l'environnement, des bêtes, des humains, in fine. Je ne me reconnais pas dans ce bas peuple, politisé, médiatisé, réservoir de voix faciles (il suffit de brosser dans le sens du poil, comme l'ont bien compris les réalisateurs du film).
    La meilleure façon d'être révolutionnaire est de consommer différemment, en commençant par ne consommer ni TV, ni journaux ni magazines des kiosques, ni bouffe des supermarchés, ni marques de merde (Danone, Nestlé, etc.), est-ce ce que fait ce « bas peuple » ?… Ne le voit-on pas plutôt chez Mc Do, couvert de marques, puis devant sa TV, gobant volontiers avec avidité l'endoctrinement permanent qu'elle lui distille à profusion ?
    Il était étonnant aussi qu'un film présenté comme iconoclaste soit diffusé dans une ville soviétique comme Ivry-sur-Seine. C'est vraiment pour lui faire de la pub que ce film n'est diffusé que dans peu de salles ; du coup, on s'y rue en pensant, naïvement : « Ça doit vraiment être révolutionnaire ! » et, en guise de message révolutionnaire, on nous sert du Krivine (LCR, donc révolutionnaire par définition…).
    En voyant la salle pleine, j'ai failli partir, j'aurais dû, mais forcément dans ces régimes soviétiques on ne peut pas faire ce qu'on veut, j'ai donc bâillé beaucoup, regardé ma montre beaucoup (et allez lire l'heure dans le noir), je me suis agitée beaucoup, puis, n'en pouvant plus, je suis partie avant la fin. Ouf ! j'ai respiré, l'air pestilentiel d'Ivry-sur-Seine, à quelques centaines de mètres du plus grand incinérateur d'Europe, m'a fait du bien.
    J'espère qu'on remettra au moins à ce film la palme du film consensuel de l'année, il l'a bien méritée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 mai 2012
    Deux étoiles pour le sujet traité, une demie car le film est passé complètement sous silence lors de sa sortie.

    Pour le reste, la bande annonce condense les meilleurs arguments de ce documentaire qui dénonce la relation incestueuse entre les pouvoirs politiques et médiatiques existant depuis très longtemps dans notre pays.

    Le visionnage n'apporte qu'assez peu d'éléments supplémentaires, mais dilue le propos sous une forme un peu molle, mêlant images d'époque et interviews filmées.
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