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BURIDAN
21 abonnés
201 critiques
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4,5
Publiée le 2 mai 2014
La classe dominante, dont les représentants ont usés les mêmes coûteux sièges d’école (ENA, Science-po…) ou qui, à défaut, sont nés la cuiller dans la bouche (regardez les moues prétentiardes de ce fils à papa: Arnaud Lagardère), pue son mépris pour les pauvres gens (ceux que la loi Walls est contrainte d’exclure de son champ fiscal : ceux qui gagnent moins de 1100 euros par mois, 45 % de la population adulte.
Que ce soit ces médiocres barons de la bouillie médiatique assaisonnée à la sauce capitaliste (F.O.G. le permanenté en est un bon exemple), ces princes puants de la magouille boursières que sont les patrons du CAC qui bradent la force de travail des peuples pour servir leurs lamentables jeux spéculatifs (via leurs si chers paradis fiscaux…) ou ces petits marquis foireux, devins de pacotille aveugles et ridicules qui « pédantent » et empuantissent quotidiennement les plateaux TV pour convertir le bon à l’inéluctable logique du libéralisme sans contrôle ou contrainte, tous…tous...
Tous ont eu le cerveau et le cul collés aux mêmes fonds baptismaux : grandes écoles (privées au besoin), églises et familles dispensant la sainte liturgie capitaliste…
Même cette faux-jeton d’héritière, "Marinette", qui a teinté son discours d'un accent facsimilé « social » en pompant allègrement les termes de la gauche honnête avec l’aide de l’opportuniste baron Phillipot (passé par la TNS Sofres… Son frère Damien est directeur des études politiques à l'IFOP autre institut de fabrication de l'opinion bien connu). Mais de cela il ne sera pas question dans ce documentaire… Evidemment !
Ces serviteurs de l’ordre, ces autoproclamées élites, qui sentent le moisi de l’idée rance servie par des expressions répétées à qui mieux mieux : « libre concurrence », « coût du travail », « 35 heures qui plombent l économie », « retraités surpayés », « fonctionnaires inutiles », « secteur public trop coûteux », « trou de la sécu », « immigration dangereuse»… Idéologie xénophobe et foncièrement anti-démocratique dont les représentants se sont partagés les objectifs médiatiques pour concourir au même but : asservir et exploiter…
Car leurs rengaines ont des buts bien définis : limiter l’accès aux études et à la culture à ce seul groupe élitiste (ils fréquentent les mêmes lieux -le "Siècle" par exemple, et leurs engeances sont consanguines !), refuser le libre accès aux soins et à la santé, combattre une répartition des fruits du travail égalitaire et maintenir l’ordre sécuritaire en ménageant les criminels à col blanc…
Dommage que ce documentaire passe outre sur les grands et dangereux « tireurs de ficelle », tel Lacharière et son agence de notation…
MAIS il ne faut pas bouder son plaisir. Régalez-vous en regardant minauder ces pantins ! C’est déjà une chance qu’il soit programmé à une heure de grande écoute ! Dans l’impatience de changer RÉELLEMENT les choses !
Pas neuf ni sur la forme, ni sur le fond, mais pourtant tout à fait providentiel. Les Nouveaux Chiens de Garde, adaptation une quinzaine d’années après sa sortie de l’essai de Serge Halimi (1997 et 2012), ausculte avec férocité et précision l’état des médias en France. Ceux qui revendiquent transparence, pluralité et indépendance s’avèrent être dans leur ensemble liés au pouvoir ; au pouvoir concret (comme l’énonce FOG), celui du capital. Les faits sont là : les journaux, les chaînes de télévision, les radios, sont détenus par de grands groupes financiers, industriels, idéologiques. A l’intérieur, une offre compassée, où s’enchaînent les informations biaisées et les consultants au service du pouvoir agissant et réel : les polémistes labellisés et autres stars du débat le phagocytent, les querelles de chiffonniers écrasent les affrontements idéologiques et la prise en compte du réel par-delà les actualités diverses ou mineures.
Un film indispensable. Il est la suite du déjà excellent livre éponyme de Serge Halimi, tout autant indispensable. Indispensable parce que jamais on n'ose imaginer à quel point les dés sont pipés. Notre volonté de croire à la bonne foi de nos héros télévisuels, notre amnésie forcée pour cause de zapping, pub, brouillage de messages, nous emêche de prendre le recul qu'apporte ce travail d'analyse. Il est important de voir l'ampleur des conflits d'intérêts qui dominent aujourd'hui. Pour l'essentiel, le film fait la démonstration que journalistes, homme politiques et hommes d'affaires font en fait tous partie de la même classe sociale, de la même famille politique au sens large, et que finalement, les différences qui sont mises en scène pour donner l'illusion de la "pluralité" ne sont en réalité que des nuances, bien souvent purement "marketing". Nous nageons en pleine consanguinité idéologique, et les médias sont bel et bien au service d'une propagande visant à faire taire, décrédibiliser toute alternative sérieuse ; bref, les médias sont au service d'intérêts de classe et ne font que feindre la neutralité. Certains ont reproché le "poujadisme" de la démarche. Le terme "poujadiste" est une insulte au même titre que "complotiste", et n'est pas un argument ; ce n'est qu'une astuce de rhétorique qui permet de balayer d'un revers de la main tout discours, toute démonstration ; elle n'est que l'expression de la très artificielle "indignation" du bigot, du soumis qui veut flatter son maître.
Spectateur assidu de feu « Arrêt sur Images », l’émission dominicale de France 5 de décryptage des médias, il y avait des choses que je savais spoiler: (l’intérêt des Pouvoirs Economiques (le groupe de presse (Bouygues, Lagardère, Bolloré, Vivendi…) auquel appartiennent les médias) et du Pouvoir Politique passent avant toute éthique ou déontologie des journalistes, rendant les journalistes de notre beau pays, en 2011, aussi libres que ceux d’une république bananière … mais à la différence de ces pays, nos journalistes se voilent la face) mais beaucoup d’autres que j’ignorais spoiler: : le diner du Cercle regroupant journalistes, hommes politiques et industriels le dernier mercredi de chaque mois pour échanger ensemble de leurs intérêts communs, mais aussi la gestion des « experts » des journaux télévisés que l’on fait intervenir pour prêcher la bonne parole, parole qui n’est pas souvent digne de confiance, ni d’objectivité. Après avoir vu ce film – et ce n’est pas le moindre de ses intérêts -, je ne regarderai plus jamais le journal télévisé de la même façon. Ce film repose sur une bonne grosse dose d’humour et le genre d’humour que j’apprécie, tout en subtilité et en ironie. Un humour d’autant plus louable qu’il concerne un sujet qui n’est pas drôle du tout – collusions média / économie / politique - et dont les conclusions du document ne me font pas rire du tout ! L’image n’est pas terrible … Je ne connais pas le type de caméra utilisée mais il y avait moyen d’avoir une image plus belle. Paradoxalement, le montage et les infographies sont inventifs alors que la mise en scène manque, elle, d’inventivité et n’a pas le brio d’un Michael Moore. Sur un tel sujet en béton armé spoiler: (je ne dis pas ça uniquement pour les fissures de l’EPR de Bouygues jamais mentionnées aux journaux de TF1) , il y avait vraiment moyen de faire le film du siècle et malheureusement ici la forme employée n’est pas au niveau du fond. Ce film n'a pas été diffusé dans le réseau UGC à sa sortie en salles. Le Figaro et Le Monde n’ont pas aimé le film. Est-ce parce que le film les prend en (mauvais) exemple ? Un film à voir par tout citoyen français qui veut pouvoir penser librement et analyser l’actualité de manière objective.
Un documentaire fort intéressant mais qui sonne comme l'enfoncement d'une porte ouverte. Certes il est bon de rappeler et de démontrer que les politiques et les médias marchent main dans la main, et cela est fait avec un certain brio ici, mais cela n'est plus un secret pour personne, et il est dommage que les réalisateurs oublient certains points lors de leurs analyses, n'allant ainsi pas assez loin pour pouvoir, tout de même, sortir le film. Car si ce film révélait quelque chose de réellement subversif, jamais il n'aurai eu de promotion.
[...] Parce que la réflexion n'est qu'un effet du mouvement intellectuel et que la leur n'est rien d'autre qu'un point fixe dans l'horizon barré, une bave de suie à la suite d'eux-mêmes et du pouvoir en place et des autorités et de l’oppression pesante... Parce que leurs pensées ne sont qu'un arrêt sur l'idée et un recul énorme, qu'ils ne sont que le vide porté à l'existence, médiatisé... Parce que chacune de leurs idées n'en sont pas, recyclent des anciennetés, des fluides surannées et qu'ils sont érigés en puissance alors que cette dernière réside uniquement dans leur mensonge, inconscient hélas [...]
L'histoire qu'on vous raconte à la télé depuis 1964 Si l'on arrive à passer outre le radicalisme marxiste de la théorie de lutte des classes sous-jacent à cet exercice de style et carrément affiché à la fin, on profite d'un agréable acte citoyen. Non seulement c'est drôle, rythmé, techniquement irréprochable, intéressant et documenté, mais on est encore plus content de ne plus regarder cette boite à propagande qu'est la télévision (depuis 10 ans en ce qui me concerne, aucun phénomène de manque !) et encore moins les journaux qui mangent aux mêmes râteliers, fussent-ils en or ! Tous pourris pour espérer un jour entrer dans la "famille", incompétents à vomir et ne plus comprendre l'exigence du niveau de sélection des concours administratifs pour des catégories payées au Smic. Bref, c'est forcément partisan, le dégoût aidant, forcément partiel, bien d'autres choses sont sans doute à dénoncer. Mais, à la différence des documentaires habituels dans notre vieux pays, c'est drôle, branché et original dans la forme et les astuces infographiques. Vous pouvez y aller si vous avez peur de vous ennuyer, ce ne sera pas le cas !
Démonstration sans concession du microcosme quasi consanguin composé par ce triumvirat rassemblant journalistes, économistes et grands patrons au service du monde politique. Edifiant, souvent drôle (mais on rit jaune) et salutaire pour tout citoyen qui ne se satisfait pas du politiquement correct et de la pensée aseptisée.
Franchement, je m'attendais à mieux. Je n'ai pratiquement rien appris. Cela fait déjà longtemps que je ne regarde plus les journaux télévisés (une dizaine d'années, voire plus) qui ne sont plus qu'une soupe tiédasse corruptrice et manipulatrice. L'argent va à l'argent, et on ne pourra rien y faire. On sait très bien que toutes les personnes présentes dans ce documentaire sont coupées du monde extérieur, et qu'ils ne peuvent - ne veulent - pas comprendre ceux qui sont dans le besoin ou tout simplement ceux qui sont différents d'elles.
On le comprend aisément, "Les nouveaux Chiens de Garde" se fait descendre un peu partout dans les médias. Il faut dire que ce doc leur rentre dans le lard avec la finesse d'une division de Panzer et souvent, malheureusement, pour enfoncer des portes déjà ouvertes ou entrouvertes par d'autres avec parfois moins de lourdeur. Moi, ma maman m'a toujours dit que c'était pas bien de montrer du doigt et c'est là tout le problème du film : à force de voir pointé untel ou untel, on a rapidement la nausée. Ce côté primairement dénonciateur affaiblit le propos et a tendance à faire passer le film pour un énième brûlot complotiste ("ouh, regardez tous ces puissants qui complotent dans notre dos et se réunissent au sein de sociétés secrètes !") alors qu'il ne dit pas que des conneries, loin de là. Malgré tous ses défauts, le film est en effet hautement recommandable et chaudement recommandé. Il faut le dire, visionner ce truc, ça fait du bien ! Le montage et les différentes animations rendent la chose assez ludique et assez réjouissante et, surtout, font passer un peu mieux le côté bazooka du discours. On aurait certes aussi aimé que le propos aille plus loin et dépasse le cadre purement politico-économique des médias. Paul Nizan s'en prenait dans "Les Chiens de Garde" (ouvrage qui a bien évidemment inspiré les auteurs du documentaire) aux philosophes et aux penseurs de son époque et il y aurait sans doute pas mal à dire (et à redire) sur ceux de la nôtre (enfin, ceux qui ont accès aux médias de masse, au moins). Même chose pour le divertissement. Et pourquoi pas le sport, aussi... Et, plus généralement, on aurait aimé que le film nous prenne à partie plutôt qu'à témoin. Les pouvoirs politiques, économiques et médiatiques travaillent la main dans la main pour imposer le statuquo sociétal. Ok, c'est bon, on a compris (voire on le savait avant d'entrer dans la salle). En nous balançant en pleine tronche plein d'infos dans ce sens, le film nous met rarement en position de nous interroger sur notre propre rôle dans ce statuquo. On vote, on consomme. Qu'est-ce ça fait de nous ? Des victimes de ces chiens de garde ? Leurs complices ? C'est ce genre de questions qu'on aurait aimé voir posées en plus de l'accumulation d'accusations (souvent pertinentes) de collusion des différents pouvoirs. Le format documentaire TV en plusieurs parties aurait peut-être été plus adapté à ce genre d'exercice. Et là, chapeau à la chaîne qui aurait eu le culot de le diffuser !
Un très bon film qui fait réfléchir et qui dévoile certaines méthodes douteuses sur le pouvoir et l'information...Un film politiquement incorrect, c'est pour ça que je le trouve très bien !!
Un excellent documentaire qui fait réfléchir et qui dit la vérité. Très dynamique et peu ennuyant pour un sou, Les nouveaux chiens de garde est à voir pour cogiter et se questionner sur les médias et les politiques.