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petitbandit
88 abonnés
631 critiques
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2,0
Publiée le 31 mai 2021
Après un début prometteur et la mise en place des différents personnages, le film se perd complètement dans une histoire peu crédible à souhait frôlant le débile par moment. Les dialogues sont médiocres et la fin totalement ratée, comme une impression d'inachevée. Décevant....
Je trouve ce thriller psychologique trop mystérieux. Heureusement il y a un peu d’humour à la fin. Allez voir ce film si vous voulez connaître comment les japonais entretiennent des relations à l’autre. Ce film ne peut être comparé à Parasite de Bong Joon Ho car Hospitalité s’adresse à un public restreint.
Un film d'une rare nullité. Une mise en scène affligeante. Des décors qui ne donnent pas du tout envie de visiter le Japon.Des acteurs qui ont tous l'air de jouer pour la première fois. Une histoire absurde et mal ficelée qui n'a aucun sens. Ce film n'apporte rien au 7ème Art, il le dessert par son amateurisme.
Un joli Ovni, Pour dire quoi ? qu'il fait se méfier des intrus dans la maison, qui ouvre grand les portes à tout le monde...c'est ce qui va arriver à ce petit imprimeur, ainsi que moult turpitudes amoureuses, sexuelles (sans exhibition ici)..Le tout sous le joli ronron des imprimeuses, des soupers, des jolis yeux des femmes...le film m'a semblé à la fois très français (influence du vaudeville à la Emmanuel Mouret) et très nippon, avec une vie urbaine (Tokyo ?) très ritualisée, douce et prégnante....Le film est plein de surprises scénaristiques, rempli d'un humour sous-jacent et subtil, je dirais aussi d'intelligence....C'est filmé avec grâce ( gros plans, intérieurs, musique, travellings, lumière chaude souvent) et mon Dieu je trouve que ce déconfinement du cinéma nous gâte ….Je conseille ce petit film au format idéal ( 95 minutes), vivement la suite donc.....
Comédie déjantée ou thriller paranoïaque ? That is the question ! Jusqu’au bout, Kôji Fukada laisse planer le doute avec brio dans cette œuvre plus complexe qu’il n’y paraît, par la subtilité et l’étrangeté qu’il insuffle dans une histoire presque ordinaire. Moralité : quand on parle de deux choses en disant qu'elles n'ont rien à voir, il y a de fortes chances pour qu'elles aient tout à voir, au contraire ! Et finissent par festoyer ensemble. Face à une telle vérité, quelle posture choisir : celle de de l’hospitalité ou de l’hostilité ?
Après une année entièrement confinée... Je rigole enfin ! Ça fait du bien. Heureusement que le cinéma existe pour nous renvoyer à nos imaginaires, loin des ravages du monde moderne.
Je pensais en voyant la bande-annonce qu'il s'agissait déjà d'un spécimen de la parasite-wave, mais en fait c'est Parasite qui a repris les idées de ce film très intelligent sur l'intrusion qui en parlait déjà il y a quelques années ! Bong Joon Ho doit apprécier le cinéma de Koji Fukada !!!
Un très joli film, très contemporain sur le rapport entre les japonais et l'étranger ! Cela nous évoque forcément la situation contemporaine, la peur des autres en ces temps covidés, la fermeture sur soi. Un remède à consommer sans modération !
Un grand plaisir de retrouver Koji Fukada ! Ce film, parmi ses premiers longs-métrages laisse déjà envisager la teneur de son cinéma, entre comédie douce-amère et thriller psychologique. Passionnant d'assister à la naissance d'un grand auteur du cinéma japonais contemporain :)
Dans les prochaines semaines, pour les spectateurs français, presque tous les trous de la filmographie de Kôji Fukada seront comblés avec 3 inédits qui vont sortir dont l'un, le dernier tourné, en deux parties. Tant pis pour le désordre chronologique, c'est Hospitalité (2010), le deuxième long-métrage du cinéaste japonais qui débarque le premier sur les écrans français. Avec sa drôle d'histoire d'intrus qui vient semer la zizanie au domicile d'une petite famille qui abrite une modeste imprimerie, Fukada déroule une fable assez lisible sur le souci de protectionnisme des japonais et la peur de ce tout ce qui est étranger. C'est un parasite (encore ?) qui fait office de révélateur dans ce film qui adopte un ton plutôt léger et souriant qui ne rappelle que très vaguement le Théorème de Pasolini. Malgré une certaine subtilité, le scénario, qui tend vers l'absurde au fil des minutes, ne maîtrise pas tout et quelques sous-intrigues se perdent en chemin de même que plusieurs personnages (la fillette, la première épouse, l'employé). Pas de quoi s'alarmer, les événements incongrus qui surviennent dans ce presque huis-clos viennent fort à propos interroger sur la propension de chacun à protéger son pré carré, en se méfiant comme de la peste de tout ce qui lui est extérieur. Sans s'apercevoir que le danger vient le plus souvent de l'intérieur. Le tout étant dit avec une certaine sérénité, le message, simple mais pas simpliste, ne passe que mieux.