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    Hospitalité
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    41 critiques spectateurs

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    dejihem
    dejihem

    136 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Pour un film japonais, ce film est gentiment hors-norme. Aucune violence, juste quelques baffes (c'est à la mode), gentiment sarcastique et absurde sur l'intolérance à l'étranger... rire devant un film japonais est tellement étrange !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Sorti en 2010 au Japon, mais 11 ans après chez nous ; devant le succès des films suivants de Koji Fukada, il était nécessaire de réparer cette erreur et de montrer son second long métrage sur grand écran en France.
    Bien avant son pendant sud-coréen palmé à Cannes (« Parasite »), Fukada avait décidé de confronter des piques assiettes à des gens normaux se laissant cannibaliser bien malgré eux par ces derniers. Néanmoins, différence notable, nous sommes ici au Japon et non en Corée du Sud ; avec une société bien plus polissée et corsetée. Dans ce huis clos kafkaïen aux allures de pièce de théâtre, Fukada fait bien ressortir toute la rigidité du corps social nippon. Les gens « bien » ne crient pas et font bonne figure quitte à se faire marcher sur les pieds, des victimes consentantes. Ce film aborde aussi la thématique de la peur de l’étranger au Japon. Dans un pays pourtant peu en proie à l’immigration la peur de l’autre est bien retranscrite ici. Ça doit faire réfléchir en France où la peur du grand remplacement prend de la place dans le débat politique ; se souvenir que quelques étrangers suffisent à générer la peur.
    Cependant le scénario patine dans sa première moitié pour bien dévoiler tous les enjeux narratifs. La seconde moitié tirant plus sur la fable voire l’absurde donne enfin du souffle au film. Le scénario de manière général manque aussi de tenue avec des sous intrigues se perdant en chemin à l’image de certains personnages (frère de la femme, première femme, fillette,…).
    Un peu déçu, même si on retrouve le climat nippon agréable.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Missa
    Missa

    28 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2021
    Dans une petite ville, un imprimeur travaille avec son unique employé et sa jeune épouse au sein de son entreprise familiale. Suite à un concours de circonstance, il embauche un nouvel employé. Celui-ci va provoquer de nombreux changements..
    Il s'agit d'une comédie japonaise (!) sur le thème de l'étranger, de l'immigration. Le début du film commence comme un thriller, un peu mystérieux qui m'a beaucoup fait penser au film "The servant" de Joseph Losey. Puis la seconde partie du film bascule dans la comédie mais à la japonaise, c'est à dire que même les moments de folie restent contenus.
    J'ai apprécié ce film divertissant et assez rare dans le cinéma japonais.
    L'actrice Kiki Sugino qui joue la jeune épouse a une grâce et une beauté toute naturelle.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2021
    Scénario intéressant, dépaysement efficace, mais film un peu plat, globalement décevant. On peut voir, quand même.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 350 abonnés 4 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    Produit en 2010, “Hospitalité” bénéficie d’une sortie dans les cinémas français en 2021, quelques mois après la sortie de “L’infirmière” et juste avant la saga “Suis-moi, je te fuis” et “Fuis-moi, je te suis” du même réalisateur. “Hospitalité” est une comédie japonaise qui se déroule en plein Tokyo où une famille vit paisiblement de son imprimerie. Leur train train quotidien va être bousculé à l'arrivée d’un étranger qui a des liens plus ou moins proches avec l’entreprise familiale. Accueilli chaleureusement, celui-ci va prendre de plus en plus ses aises, jusqu’à venir y faire vivre son épouse et être de plus en plus incorrect avec les hôtes. Sous ses apparences de comédies grinçantes, “Hospitalité” se révèle être un portrait peu glorieux d’une société qui se cache dans les non-dits et la politesse. Kôji Fukada laisse le spectateur prendre position dans ce jeu de communication et de manipulation porté par un casting performant.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Bien avant "Une affaire de famille" de Kore-Eda, un film à l’opposé de l’idée qu’on se fait d'un Japon où tout est codifié et maitrisé » !
    Cette parabole bouscule la « peur de l’étranger » et nous installe progressivement dans un « désordre » irréversible.
    Hospitalité est une critique acerbe de la xénophobie ambiante, au Japon; pas toujours très réaliste mais un esprit critique aiguisé,
    Le politiquement correct est emporté, balayé....tout n'est que "désordre" ....
    c’est bien !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 janvier 2022
    Ce premier long-métrage de Kôji Fukada est un galop d'essai à oublier. Tout y est d'une pauvreté affligeante, du scénario sans queue ni tête, aux dialogues insipides, en passant par la photo sans vie ou le casting frôlant l'amateurisme.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 811 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2021
    Une famille modeste de Tokyo gère une petite imprimerie quand un personnage va faire irruption et "imprimer" un tout autre mode de vie à ses habitants. Tournée en 2010 mais visible seulement maintenant, cette comédie caustique vaut le détour. Le film regorge de moments drôles et on en vient même à se prendre d'affection pour ce parasite et sa femme. Koji Fukada dresse également un portrait peu reluisant des habitants de ce quartier (et de son pays?) où l'étranger n'est pas forcément le bienvenu. Une comédie intelligente et subtile.
    cortomanu
    cortomanu

    73 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Une autre version du thème de Parasite, mais en moins bien. Un peu de suspense mais trop de situations invraisemblables, de personnages inconsistants et de lenteurs pour se sentir vraiment pris par le film. Spectateur on est, spectateur on reste, sans avoir bougé d'un mm.
    Yann C.
    Yann C.

    30 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Je trouve ce thriller psychologique trop mystérieux. Heureusement il y a un peu d’humour à la fin. Allez voir ce film si vous voulez connaître comment les japonais entretiennent des relations à l’autre. Ce film ne peut être comparé à   Parasite de Bong Joon Ho car Hospitalité s’adresse à un public restreint.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2021
    Hospitalité est l'histoire du parasitage d'une famille moyenne tokyoïte par un ami sorti de nulle part. Sur le ton de la comédie, à la japonaise donc avec des rires feutrés tout de même, ce film appuie là où çà fait mal, ici sur les relations compliquées, méfiantes, voire hostiles de la société nippone avec tout corps étranger, et ce n'est pas seulement une question de teint puisque les sdf japonais sont considérés comme tel. Donc le fond est salutaire mais la forme est assez quelconque avec une cinématographie plutôt laide digne d'un téléfilm de l'après-midi. Hospitalité ne dépasse pas le stade de l'anecdotique.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    Film sortie en  2010au Japon
    Rythme lent
    Mais haletant
    On appréhende pour eux
    Famille traditionnelle japonaise repliée sur elle-même
    L'intrus arrive, s'insinue avec perfidie .
    Il bouscule le jeu de quille tranquille des habitudes .
    Qui trompe qui ? Qui ment à l'autre ?
    Difficile sans les codes de la culture japonaise de bien saisir les enjeux sociétaux 
    qui sont ici probablement dénoncés.  Peur de l'autre, peur de la différence ?  peur des étrangers ?
    Le film se termine... on reste indécis.
    Curieuse de découvrir les autres films de FUKADA
    Y Leca
    Y Leca

    29 abonnés 979 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 janvier 2022
    Cela aurait dû s'appeler "Promiscuité". Mal filmé, mal monté, mal joué avec des longueurs malgré sa courte durée. Tout ce qu'on y voit c'est que les nippons aiment se brosser les dents dans leurs maisons de papier et peuvent y mettre beaucoup de monde. Si Fukuda avait un message pro-immigration à faire passer, il est loupé. La dernière demi-heure est du grand n'importe quoi.
    William Dardeau
    William Dardeau

    31 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Le premier film de Koji Fukada avait été remarqué à juste titre. D’emblée on pressent que l’on a affaire à un auteur ne craignant pas d’aborder des sujets qui fâchent. Hospitalité narre les déboires d’une petite famille japonaise, suite à l’intrusion d’un mystérieux personnage qui va s’incruster dans leur vie de tous les jours avec sa copine russe. On pense parfois à Théorème de Pasolini. Fukada décrit avec acuité la vie d’un quartier de Tokyo, avec ses habitants obsédés par la présence d’étrangers, forcément dangereux, contre lesquels il faut créer des milices. L’humour est certes présent, mais Fukada entend bien montrer la xénophobie latente des japonais, à travers cette allégorie réjouissante, et parfois déjantée. Sans doute à voir avant d’envisager un séjour au pays du soleil levant !
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2021
    Hospitalité

    Les intrus

    Du cinéaste japonais, Kôji Fukada, j’avais découvert en 2016, le remarquable Harmonium, - primé à Cannes -, suivi en 2020 par L’infirmière. Retour en arrière sur la carrière de ce cinéma avec ces 96 minutes d’une comédie dramatique plus que grinçante. Au cœur de Tokyo, la famille Kobayashi vit paisiblement de l’imprimerie. Quand un vieil ami de la famille réapparaît, aucun ne réalise à quel point il est en train de s’immiscer progressivement dans leur vie… jusqu’à prendre leur place. Une pochade sur le sujet grave de l’immigration au Japon. Une véritable curiosité.
    Le film devait s’intituler à l’origine Rotary, en référence aux systèmes d’impression rotative mais aussi à l'impermanence de la vie qui décrit des circonvolutions et finit embobinée, explique – si l’on peut dire -, le réalisateur. Cette comédie corrosive devait sortir en 2010… pour des raisons que j’ignore, elle n’arrive sur nos écrans qu’aujourd’hui. Résumons le contexte social : le Japon est le quatrième pays du monde à accueillir le plus de travailleurs étrangers, avec 2,5 millions d’étrangers qui vivent et travaillent au Japon. Pourtant, le gouvernement du pays affirme catégoriquement ne pas vouloir accueillir d'immigrants. En ce qui concerne les réfugiés, leur taux d’acceptation est inférieur à 1%, un chiffre extrêmement bas comparé à celui des autres pays développés. Le climat au Japon est tel que les étrangers sont de plus en plus perçus comme responsables de la criminalité du pays – ça nous rappelle quelque chose -. Ici, vagabond Kagawa voit dans l’hospitalité un moyen de faire cohabiter ensemble les étrangers, les Japonais, les sans-abris, les criminels ou qui que ce soit. Certains feront la comparaison avec son Harmonium dont le thème est assez voisin mais sur un ton plus angoissant. D’autres penseront même au Théorème de Pasolini. Mais ici, le ton est plus léger, plus déjanté, pour cette fable sur la zizanie qui tend volontiers vers l’absurde dans ce presque huis-clos. Je ferai plutôt référence aux Parasites de Bong Joon Ho. Certes le cinéma est moins abouti, mais son intérêt est réel.
    Côté casting, les Kenji Yamauchi, Kanji Furutachi, Kiki Sugino, que nous connaissons peu sont impeccables. La roublardise de l’un et les effarements des autres sont un régal dans un monde millimétré où tout va basculer à une vitesse effarante. L’accélération du processus d’envahissement va crescendo jusqu’à l’absurde et c’en est que plus réjouissant. Voilà une jolie manière de découvrir la naissance d’un cinéaste qui a fait plus que ses preuves depuis plus de 10 ans, avec cette allégorie au vitriol sur la peur de l’autre au pays du Soleil Levant.
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