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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 décembre 2009
Le film fondateur de la mythique franchise James Bond et, pour moi, qui reste l'un des meilleurs. Tout respire la classe : Sean Connery LE Bond dans toute sa splendeur, une réalisation de Guy Hamilton toujours dans le bon tempo, des girls sublimes à l'image d'Ursula Andress, un méchant Dr No exquis, des paysages de toute beauté et des scènes d'action hyper novatrices pour l'époque. Près de 50 ans plus tard, ce film reste un immense moment de cinéma qui a la chance de pouvoir être totalement redécouvert en Bluray.
Soyons honnêtes, cette première adaptation de James Bond au cinéma cumule pas mal de raisons expliquant sa médiocrité. Le personnage de James Bond n'est pas encore très connu, personne ne pouvait se douter de son succès populaire, expliquant le budget dérisoire du film (1 million de dollar, soit 250 fois moins du James Bond de 2021), Sean Connery est encore un jeune acteur de seconds rôles, etc. Du coup le résultat est un film qui ne raconte pas grand chose tout en étalant ce pas grand chose sur 1h45 de film, avec des acteurs alternant entre le surjeu et le mauvais jeu gênant, très peu de personnages et les 3/4 d'entre eux ne servent à rien (surtout les femmes, mention spéciale au personnage d'Ursula Andress qui n'a aucun rapport avec l'histoire, qui a 3 lignes de textes et n'est que spectatrice des dernières 20 minutes du film), très peu de dialogue, quasiment pas d'action, James Bond n'use pas encore de gadget et fabrique des systèmes de sécurité ridicules à base de cheveux collés à la salive entre 2 portes, la mise en scène est molle, dénuée de la moindre ambition créative. Un film à ne voir que pour les fans de James Bond par pure curiosité, en sachant que le film est objectivement très mauvais vis à vis des standards cinématographiques instaurées par les décennies suivantes de l'histoire du cinéma.
C'est sans doute, l'un des meilleurs James Bond,en particulier le meilleur avec Sean Connery. L'histoire est intérrésante et les décors fabuleux. C'est bien interprété et bien réaliser.
C'est lent c'est mou.. c'est raciste et ridicule. C'est le premier James Bond! Qui ne vaut le coup que pour la naissance d'un mythe (qui ne m'intéresse finalement pas tant que ça). Il fallait bien commencer..
Un chef d' oeuvre. Le tout premier James Bond est une excellente adaptation du roman d'Ian Fleming. Sean Connery est le meilleur interprètes de James Bond. Ursula Andress est la toute première Bond Girl. Cette saga compte aujourd'hui 23 films.
Je suis sur que e vais me faire taper sur les doigts, mais ce j'aime bond n'as pas d'action, trop plat trop vieux, ont il voulu tater le terrain doucement pour le premier épisode ? Peut etre un petit mystère sur Dr no au début non dévoié et avec une main en fer ?
le but d'un agent secret c'est de s'infiltrer secrètement mais il passe son temps a dire son vrai prenons ont a en en aucun cas cet ambiance unique a James bond, fait plus détective qu'agent secret enquête et enquête, presque pas d'action et sans la musique et le prenons James bond, ont aurait l'impression de s'être trompé de film nul.
Un premier épisode, comme toute la saga, dont l'intérêt m'échappe. L'introduction de comédie dans les polar est un mélange bien mauvais, tout juste dans la première heure de ce film et puis ça s'essoufle, on sait que notre héros prendra toujours le dessus sur ces adversaires toujours plus loufoques les uns que les autres.
James Bond contre Dr.No est un nanar. Quand je l'ai vu, je me suis directement dit que c'était OSS 117 qui se prenait au sérieux. C'est un nanar hilarant. Par contre, quand on le prend au premier degré, on remarque quelque chose d'affligeant : c'est incroyable le peu de respect qu'on accordait aux femmes à cette époque-là... Et James Bond, qui est sensé être cool, agresse sexuellement ses conquêtes, en abuse... En fait, chaque fois qu'il croise une femme, il couche avec. Néanmoins, la plus grande qualité du film est ses décors (en particulier ceux de la base du Dr.No).
Forte d'aujourd'hui de 25 épisodes, la saga James Bond créée par Albert R. Broccoli et Harry Saltzman, inspirée par les romans de Ian Fleming ( quatorze au total) et narrant les exploits de l'espion du MI6 au nom de code 007, a pris naissance en 1961. C'est Terence Young qui démarre le tournage à la Jamaïque pour l'adaptation de "Doctor No" paru en 1958 et sixième roman de la saga. Si un temps des acteurs anglais célèbres comme Cary Grant, Richard Burton ou Richard Harris ont été envisagés, c'est finalement Sean Connery encore débutant et quasi inconnu qui endosse le rôle. Lourde responsabilité qui pèse sur les épaules de l'acteur écossais tout d'abord inquiet puis rassuré par les précieux conseils de Terence Young qui l'avait déjà dirigé dans "Au bord du volcan" en 1957. Il faut préciser que Terence Young de par sa nature et son mode de vie se rêvait secrètement dans le rôle de l'agent secret dont il était une sorte d'émule. Une contre-performance de l'acteur ou du réalisateur risquait en effet de faire capoter l'ambition d'une série qui avait déjà germé dans l'esprit de Broccoli. Tout s'est heureusement bien passé avec une critique élogieuse et un box-office mirifique, le film rapportant au final près de 60 fois son budget relativement modeste de 1,2 million de dollars. On connait la suite de la saga qui se poursuivit avec un succès grandissant malgré la succession de sept acteurs dans le rôle titre. A revoir "Doctor No" près de 60 ans après sa sortie à Londres le 5 octobre 1962, on comprend parfaitement qu'il ait pu constituer une parfaite rampe de lancement. Tout d'abord, Sean Connery qui interprétera le fameux espion de sa Majesté à sept reprises est d'emblée en phase avec le héros de Ian Fleming, tout à la fois dilettante, séducteur, un peu mufle et sans état d'âme dans l'action. Un savant dosage qui sera par la suite globalement respecté même si Roger Moore, l'immédiat successeur de Connery accentuera assez nettement le caractère espiègle du personnage alors que Daniel Craig, dernier 007 en date, le gommera complètement. Ce qui fait dire encore à beaucoup que Sean Connery reste à ce jour le plus parfait James Bond de la saga. L'apparition de la sculpturale Ursula Andress en amazone sortant un fusil harpon à la main d'une lagune bleu azur, impose elle aussi d'entrée la nécessité du recours systématique aux James Bond girl dont le casting sera désormais un évènement médiatique à lui seul . Les gadgets encore peu présents feront leur apparition très rapidement au point de devenir parfois un peu envahissants. Le rôle du méchant interprété par Joseph Wiseman sera développé par la suite, constituant l'une des principales curiosité de chaque épisode. L'exotisme est lui aussi clairement exploité grâce aux paysages sublimes de la Jamaïque. Enfin pour couronner le tout, le générique avec sa musique orchestrée par John Barry nous place immédiatement dans l'ambiance. En somme, on ne pouvait rêver meilleur départ. Le scénario, écrit par Richard Maibaum reste prudemment très fidèle au roman en étant tout à fait équilibré et fluide. Du coup, on ne s'ennuie pas une seconde à revoir "Docteur No" qui est désormais teinté d'un soupçon de nostalgie et fortement parfumé "vintage".
"Bond. James Bond." Sean Connery envoie cette réplique avec une classe nonchalante, et allume ainsi non seulement un cigarette, mais la mèche d'une franchise cinématographique qui deviendra l'une des plus longues et célèbres sagas de l'Histoire du cinéma ! Les néophytes qui découvriraient les films James Bond dans le désordre seront peut-être surpris par cette première aventure cinématographique de 007, qui n'applique pas encore la vraie "recette" de la franchise. Et pour cause, celle-ci ne sera vraiment au point qu'au troisième film, "Goldfinger". Dans "Dr. No", pas encore de séquence pré-générique, pas de chanson accompagnant un générique très simple, une aventure sérieuse avec de rares touches humoristiques, un budget relativement modeste (on est plus proche de la série B que du blockbuster), et pas de multiples voyages à travers le Monde. Toutefois, il ne faut pas juger le film sur ce qu'il ne contient pas, mais sur ce qu'il propose ! Tout d'abord, Sean Connery s'impose à l'écran comme l'un des mâles alpha des 60's : élégant, viril, machiste, légèrement colonialiste à l'occasion, aimant les femmes, le luxe, l'alcool, et surtout les femmes. Pour l'anecdote, l'acteur, issu d'un milieu ouvrier, était pourtant loin de cet univers, et fut coaché par le réalisateur Terence Young pour être à l'aise en costume ou dans des situations telles que les cercles de jeu huppés. Mais "Dr. No", c'est aussi des décors impressionnants signés Ken Adam, qui se surpassera allègrement par la suite avec des budgets de plus en plus conséquents. Un cadre exotique (la Jamaïque), filmé avec énergie par Terence Young. Et si certaines séquences ont vieilli (la poursuite en voiture filmée par projection...), d'autres sont encore très efficaces : Bond au lit avec une tarentule ; la confrontation avec le professeur Dent, très osée pour l'époque et montrant la froideur de notre héros ; la sortie de la sirène Ursula Andress en bikini sur la plage. Sans oublier le thème principal excellentissime, composée par Monty Norman et orchestré par John Barry, qui reste aujourd'hui l'emblème musical de la franchise, et l'un des thèmes les plus célèbres du cinéma. Enfin, même si sa présence est finalement courte, le fameux Dr. No a tout de même une certaine prestance à l'écran, et s'impose comme l'embryon des méchants mégalomanes que 007 affrontera à de nombreuses reprises. En conclusion, "Dr. No" n'est peut-être pas le film par lequel il faut commencer pour découvrir la franchise James Bond, mais il demeure un très bon film d'aventures.