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Un visiteur
1,0
Publiée le 15 avril 2012
Quand on voit ce film pour la première fois au 21e siècle, on se demande bien comment ces enfantillages, parfois ridicules, ont pu donner à ce film le statut de culte.
Bizarrement, La Fureur de vivre est en même temps vieillot et moderne. Vieillot à cause de musiques incessantes qui au lieu d'apporter de l'action à la scène ne font que l'alourdir. Il y a aussi des personnages un peu caricaturaux dont la jeune fille amoureuse dès le premier jour, les caïds en blouson de cuir et l'ami trop collant. Ce film est également moderne car la rebellion et le mal être des jeunes est toujours d'actualité. Et bien-sûr, que dire de la prestation de James Dean et son fameux blouson rouge ? On voit qu'il a vraiment habité son rôle d'adolescent rebelle; la scène de la confrontation avec les parents est poignante ainsi que celle de la course de voitures. Pour conclure, c'est un film culte à voir. Même si l'ensemble n'est pas parfait, j'ai passé un bon moment.
Le film est très intéressant quand il s'intéresse aux adolescents. Du moins durant sa première partie. Il est parfois plus pertinent encore aujourd'hui que la grande majorité des films du genre qui sortent sur nos écrans maintenant. Par contre il est d'un immense machisme quand il s'intéresse aux relations de couple, et en plus c'est vraiment pas fin. Comme la fin, qui, malheureusement, s'enlise et devient une sorte de grand n'importe quoi. Mouais. Dommage, car le début était vraiment intéressant, et James Dean vraiment très bien (quel charisme).
Difficile de noter ce film quand on le voit pour la première fois en 2012. Alors ouais on retrouve bien le thème de la jeunesse paumée des années 50, typiquement la crise identitaire de l'ado de base qu'on retrouve dans un tas de téléfilms du dimanche après midi sur M6. Je suppose que le contexte de l'époque a fait de ce film un chef d'oeuvre intemporel, mais il ne m'a pas tant ébloui que ça. Rien que la scène d'introduction est atrocement longue pour ne rien raconter au final. Je ne sais pas , j'ai peut être loupé quelque chose ...
A voir parce que c'est le film qui a fait de James Dean l'icone qu'il est aujourd'hui encore à titre posthume. Intéressant d'un point de vue historique, La fureur de vivre marque la naissance de la figure du rebelle droit et nous replonge à l'époque des blousons noirs et des affrontements sur l'honneur entre jeunes américains qui s'émancipent. Robert Zemeckis dans Retour vers le Futur rend d'ailleurs un hommage sympathique à la figure de l'adolescent fier, en reprenant le "nobody calls me chicken" de James Dean. Revenons-en à la Fureur de vivre : c'est encore une fois un film qui, pour moi, est un peu arbitrairement qualifié de culte. Ce statut, il le doit à ce qu'il représente (une époque bien particulière dans la jeunesse américaine, l'incompréhension entre les générations...) plus que pour sa qualité intrinsèque. Je suis restée quasiment de marbre et l'ai regardé sans vraiment rentrer dedans, même si je ne me suis pas ennuyée. C'est un film qui laisse assez passif en fait, et ne dégage pas grand chose. Par contre, l'incommunicabilité entre parents et jeune est plutôt très bien retransmise à l'écran, et le jeu de James Dean sur ce point est assez singulier et très juste. C'est donc un passe temps intéressant pour comprendre le charme rebelle du mythique James Dean, mais pas un film qui restera dans mes annales.
Ce film, qui consacra la gloire de James Dean la dépasse. Il est plus que la peinture de la jeunesse américaine à une époque de modernisation (la famille de Jim est symboliquement confrontée à des déménagements perpétuels, et donc à des changements de programmes scolaires, le père soumis à la mère apparaît comme une figure archaïque qui Jim essaie pathétiquement de réanimer). Ici, Nicholas Ray exploite avec maîtrise ses motifs favoris: difficulté de communication, peinture des amours commençantes, fascination du crépuscule. C'est entre chien et loup, ou dans la nuit équivoque de la villa, que ses personnages rencontrent à la fois leur plus grande inquiétude et leur raison de vivre. Le film s'achève à l'aube, sur une happy end douteuse où le réalisateur joue lui-même le professeur qui arrive pour l'ouverture de l'université. Le drame humain a pour toile de fond une interrogation cosmique, suggérée lors de la scène du planétarium. « La Fureur de vivre » reste l'un des films les plus passionnants du cinéaste sur le plan formel: découpage de l'espace du Scope (où se sent l'influence de son maître en architecture, Frank Lloyd Wright), emploi signifiant de la couleur (la robe rouge de Natalie Wood est restée célèbre), lyrisme des principaux interprètes et reprise de ce lyrisme par la seule mise en scène. Toutefois, je le trouve quelque peu surestimé, mais l'aura de James Dean n'y est pas étrangère...
Rebel without a cause ou comment surestimer un film. Elu au rang de chef d'oeuvre pour avoir marqué l'époque de son esthétique rock'n love avec ses blousons jeans porté par un beau James Dean qui fera fantasmer beaucoup de minettes en manque de testostérone, la fureur de vivre paraît complètement à côté de la plaque aujourd'hui. Le film parle d'une révolte, une envie de tout quitter, il remet en cause les parents et leur éducation mais aujourd'hui cet esprit de rébellion fait doucement sourire et paraît complètement irréaliste, des situations vraiment kitchs et des personnages aussi fins qu'une moule marinière, pour la plupart, s'emballent dans un océan de clichés qui n'arrivent plus aujourd'hui à faire leurs effets. On a l'impression d'assister à un fourre tout dans lequel tout paraît invraisemblable : on oublie pas son petit copain mort en 30 secondes pour tomber amoureux d'un autre juste après et on ne résout pas un problème de couple par un calin au dessus d'un cadavre ou alors ce sont de vrais psychopates... Bref malgré un fort esthétique et des jeux de comédiens théâtrales plutôt réussis dans l'ensemble, le film a terriblement vieilli et ne se regarde pas sans regret tant on sait l'impact qu'il a eu sur toute une génération.
Quand Nicholas Ray donne à James Dean l'un de ses trois plus grands rôles, il nous offre un film devenu un grand classique par ses thèmes sombres sur une jeunesse qui n'a aucun modèle, qui se perd dans la beuverie ou les courses de voitures et qui ne sait pas où aller. La mise en scène de Ray est superbe avec des plans audacieux et magnifie le cultissime James Dean, grandiose dans ce rôle qui lui va à ravir aux côtés de Natalie Wood et de Sal Mineo, tous deux très touchants et formant le trio maudit de "La Fureur de vivre".
Comment traîter avec sincérité et sans pathos du mal être de la jeunesse et des relations avec la famille, les amis, la vie et la mort ? Nicholas Ray, vous le dévoile avec un grand talent. James Dean et Natalie Wood sont exceptionnels et ont participé à rendre ce film culte.
Revu récemment, la Fureur de vivre n'a pas vraiment perdu de sa qualité originale qui réside dans l'interprétation ahurissante de James Dean et dans la mise en scène époustouflante de Nicholas Ray. A leur côté, Natalie Wood et Sal Mineo font ce qu'ils peuvent pour tenir la distance, mais le duo les éclipse totalement. Pour le reste, au-delà de la flamboyance de la mise en scène, on regrettera les faiblesses d'un scénario plutôt conventionnel. A voir pour James Dean bien entendu.
Légèrement surestimé , le film brille surtout pour ses deux principaux acteurs. Quand au scénario il est quelque peu hasardeux sans vraiment de ligne directrice.