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    La Fureur de vivre
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    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    64 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2014
    Contrairement à ce que le titre pourrait laisser supposer, "La Fureur de vivre" n'est pas l'histoire d'un jeune chien fou en rupture avec la société et avide de sensations fortes. C'est un film intelligent et solidement charpenté sur l'éducation et les rapports parents / enfants - un thème qu'on retrouvait déjà dans "A l'est d'Eden", le film qui avait révélé James Dean au grand public. A la base, un trio d'adolescents: Jim, Judy (Natalie Wood) et Platon (Sal Mineo). Chacun d'eux se trouve en position d'enfant face à ses parents, et eux trois forment eux-mêmes une sorte de famille improvisée, car Sal veut palier l'absence de ses parents en les remplaçant par ses deux amis. Plusieurs triangles oedipiens se chevauchent, au milieu desquels Jim fait tour à tour figure de fils rebelle, de jeune adulte cherchant à prouver sa virilité, d'amant romantique et de père de substitution. Position difficile, qui traduit la difficulté de la génération post-1945 (de toute génération?) de se situer par rapport à ses aînés et de se construire comme adulte! Nicholas Ray manie avec habileté cette mécanique complexe, expose clairement les enjeux mais se refuse à donner des réponses toutes faites. James Dean est moins bluffant que dans "A l'est d'Eden": son jeu sent parfois le fabriqué, et le film est trop intellectuel et classique dans sa facture pour qu'il puisse donner libre cours à son animalité. Pourtant, quel charisme! Le rôle de Judy sera le tremplin de la carrière de Natalie Wood. Elle est bien, c'est sûr... de là à lui donner un Golden Globe. "La Fureur de vivre" peut enfin apparaître comme un des tout premiers films sur la condition adolescente - une nouveauté de l'époque. Il est étonnant de voir comment tous ces jeunes de 18-20 ans font adulte si on compare à des jeunes d'aujourd'hui. Le jeunisme et l'infantilisation prolongée de la jeunesse n'en étaient encore qu'à leurs balbutiements.... Et James Dean, icône de cette jeunesse "rebelle" des années 50, paraît aujourd'hui étonnamment mûr pour son âge: quand il a tourné "La Fureur de vivre", il avait le même âge que Robert Pattinson lorsqu'il a tourné le premier "Twilight". No comment...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Ce film m’a surpris, tout d’abord le titre français me faisait penser que La fureur de vivre serait une ode à la liberté et que j’allais assisté à un Easy rider avant l’heure. Et bien non ! Tout commence comme un « teen movie » qui enchaîne tous les clichés possibles pour finalement se révéler être une véritable tragédie contemporaine.
    « Teen movie » car toutes les thématiques du genre y sont abordées. Je dirais même que c’est ce film culte qui en est le précurseur car il se trouve que c’est l’un des premiers qui abordent l’adolescence comme thème moteur au cinéma et qui en fait une réalité sociale. De plus l’état d’esprit rebelle est au centre de l’œuvre de Nicholas Ray où Jim, Judy et Platon sont tous les trois enfermés dans des relations conflictuelles avec leurs parents. Il ne faut pas oublier également que ce film met en lumière une jeunesse perdue d’après guerre, qui se marginalise et qui a donc une manière différente de voir les choses.
    Puis le film prend une tournure tragique et c’est là que le public est surprit. En effet, la fatalité est omniprésente tout le long film. Différents indices présagent une fin sombre. La violence est aussi un élément qui s’illustre à de nombreuses reprises. Elle est d’autant plus choquante que celle-ci est juvénile. Etrangement j’ai trouvé que cet aspect ne manquait pas de réalisme et nous rappelle à quel point une arme est facile d’accès aux Etats-Unis. Platon est également au centre du tragique dans cette oeuvre, il se caractérise par la folie, il se prend de passion pour Jim. Nicholas Ray parvient à contourner le code Hays encore en vigueur dans les années 50 avec plus ou moins de subtilité en traitant de l’homosexualité. Le jeune homme veut s’approprier ses deux camarades afin qu’ils jouent un rôle de parents à son égard. C’est à la fois effrayant et touchant car Platon devient figure allégorique d’une adolescence désorientée et tourmentée, cocktail explosif qui prendra toute sa saveur dans une fin bouleversante, libératrice de divers messages qui laisseront le spectateur en pleine réflexion et qui le marquera de manière indélébile.
    Ce qui rend également le film mythique, ce sont bien sûr ses interprètes, avec deux des icônes les plus glamour du cinéma : James Dean, qui tient ici, le rôle le plus prestigieux de sa courte et non moins mémorable carrière, il donne la réplique à Natalie Wood, qui peut se vanter des quelques chef d’œuvres qui composent sa filmographie dont La fureur de vivre. Ils sont parfaits dans leurs rôles car eux-mêmes, représentaient la jeunesse qu’ils dépeignent à l’écran.

    En conclusion le film m’a plût car après plus d’un demi-siècle il demeure originale, surprenant et touchant et sera toujours un symbole de protestation. On passe facilement d’une émotion à une autre, le film navigue entre moments légers et scènes violentes dans un scénario plein de justesse et d’intelligence. Il est vrai que le film de Nicholas Ray a quand même vieillit et qu’il présente des clichés encore inévitables à l’époque, mais ce n’est pas trop dérangeant et puis la présence de James Dean et Natalie Wood à l’écran nous le fait vite oublier. La fureur de vivre et certainement un grand moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Près de 60 ans après sa sortie, La fureur de vivre reste toujours autant agréable à regarder. Nicholas Ray nous dépeint le mal être de la jeunesse des années 50. James Dean est charismatique dans sa prestation tout comme Nathalie Wood et Sal Mineo. Un film culte. A voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 août 2014
    Rebel without a cause a accédé à la postérité principalement grâce à la présence de James Dean dans le rôle principal : son jeu m'a paru parfois inégal, notamment dans un premier quart d'heure vraiment poussif, mais force est de constater qu'il ne manque pas d'exercer une forme de fascination dans son rôle de jeune adolescent torturé, où sa figure d'ange fait merveille. Face à un gang de blousons noirs, il se voit contraint de se mettre en danger et de révéler sa force, une facette de lui-même qui lui déplaît profondément. Le film prend petit à petit de l'ampleur au travers des péripéties de ces groupes d'adolescents incontrôlables, et s’avère agréable à suivre. Oeuvre culte de l'époque, elle ne m'a cependant pas paru renversante.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2014
    "La fureur de vivre" est sans aucun doute l’un des meilleurs films de Nicholas Ray. La mise en scène du cinéaste est particulièrement brillante et certaines séquences s’avèrent bien marquante spoiler: – notamment celle qui concerne l’épreuve automobile qui se terminera de manière bien tragique
    . Cette histoire dramatique s’avère bien palpitante à suivre dès le départ et James Dean y fait une interprétation remarquable dans le rôle de ce jeune garçon rebelle. On notera aussi la très belle performance de la jolie Natalie Wood et la présence d’une photographie de toute beauté. Un grand film qui fera de James Dean un acteur légendaire à très juste-titre.
    g0urAngA
    g0urAngA

    84 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2014
    Rebel without a cause est une vision plutôt brillante d'une adolescence au style mythique (blouson en cuir et jeans typique).

    Le film est à la fois un appel au secours et une fugue, le tout, sur une journée. Bref, une tragédie de l'existence, filmée avec beaucoup de sensibilités et de talents, de même pour les comédiens.
    Grouchy
    Grouchy

    125 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Le temps des voyous a été bien représenté dans les années 50 au cinéma américain. Blousons noirs qui s'affrontent au couteau sur fond de musique rock, la vision classique du genre. En plaçant Dean en premier rôle, le cinéaste Ray a réussi à faire un film miroir de la situation des jeunes à l'époque. Les vandales veulent corrompre les innocents, et harcèlent les plus jeunes, qui deviendront finalement les victimes du problème de société. En plus de cela, Ray insère une tourmente psychologique dans la famille des personnages : chacun des trois persécutés, Dean, Wood et Mineo, en est conflit avec le père, l'un trop affectif, l'autre trop sévère et le dernier absent. Le père est la figure du guide dans le film, que les personnages ont choisi de quitter car le système de vie ne leur convient plus, car ils sont égarés dans le monde, surtout après le bouleversement du pays par la guerre. Le costume de Dean reflète bien une pensée de la jeunesse : habillé de blanc, de bleu et de rouge, il illustre le drapeau américain. Le thème abordé dans le film est réellement intéressant, bien que le film de Ray n'est pas son meilleur, même avec une mise en scène correcte ( plans obliqués et travail de lumière ), et un glamour agaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Désormais passé au rang de grand classique, "La Fureur de Vivre" est un film puissant et perpétuellement haletant. James Dean est époustouflant. Chef d'œuvre.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Rebel Without a Cause n'a absolument rien pour lui, ce film est d'une faiblesse incroyable à tous les niveaux et le peu proposé est d'un absurde et d'une incohérence à faire réagir mêmes les plus tolérants. Que ce soit l'intrigue même, inintéressante car quasi inexistante, ou les personnages dont on n'apprend rien et qui sont même franchement un peu flippants dans leurs comportements, tout est survolé dans le scénario qui, comme souvent à l'époque, a cherché à mélanger plusieurs genres sans jamais en approfondir aucun, l'exemple le plus flagrant étant la romance précipitée et totalement irréaliste entre Jim et Judy. Le fond est donc des plus mauvais qu'il soit et malheureusement la forme n'arrange rien car cette histoire est extrêmement mal mise en scène, mal montée et la musique ne cadre pas du tout avec l'action.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Soixante-cinq ans après sa sortie, seules les images ont vieillies... "Rebel Without a Cause" lui, reste encore d'actualité! Ce film évoque le mal-être des adolescents qui ont du mal à s'intégrer, révèle l'incompréhension des parents face à leurs enfants et dresse le portrait d'une génération délaissée qui se retrouve la nuit sous la seule lumière des phares de voitures volées.
    C'est la première fois que je vois James Dean dans un film, et même s'il ne faut pas réduire "Rebel Without a Cause" au jeu de son acteur principal, sa prestation mérite le coup d’œil.
    A revoir encore dans quelques années!
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2014
    On peut regretter que ce film soit réduit à James Dean, en effet La Fureur De Vivre est avant tout un des meilleurs films traitant de la délinquance juvénile aux USA. On y suit le personnage de Jim Stark, brillamment interprété par James Dean, symbolisant le malaise de sa génération, vulnérable et déchiré comme en témoigne sa réplique "Vous m'écartelez !" criez à ses parents auprès de qui il cherche conseil. Jim se sent incompris par le monde qui l'entoure, ses parents, les gens de son âge, ses professeurs... Nicholas Ray étudie aussi la recherche de sensation forte à travers ce personnage. Avec d'autres âmes en détresse, Judy et Plato, ils se réfugieront dans une villa abandonné à Los Angeles à l'écart du monde pour une fin réussi et touchante. Certaines scènes sont superbes, à l'image de la course de voiture. Mise à part un James Dean bouleversant et qui retranscrit parfaitement la complexité de son personnage, les autres interprétations sont parfaites, à l'image de la toute jeune Natalie Wood. Un très bon drame et une ode à la liberté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2014
    Voilà le film qui a rendu célèbre James Dean. Un classique, très bon film de jeunesse sur la jeunesse. James Dean y est vraiment excellent, on a des scènes cultes, choquantes qui montrent bien la décadence de la jeunesse, et c'est encore valable aujourd’hui ! L’esthétique d'époque est là, on y est plongés, vraiment c'est du très très bon !
    Deye Deye
    Deye Deye

    2 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2014
    La fureur de vivre est un film qui parle d'adolescents sans être un film nian-nian. Ce film est surtout connu pour James Dean, mais le scénario en vaut la peine. Un film sur les jeunes qui n'est pas destiné qu'aux jeunes et qui a de la profondeur. Ce qui est très différent de beaucoup de teen movies très léger à plusieurs niveaux. Un film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Déçevant, la réputation de ce film est pour moi largement surfaite. Le film a mal vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 décembre 2013
    James Dean.
    James Dean.
    James Dean.
    Talent.
    Légende, chef d'œuvre. Icône.
    Un film intemporel avec un héros éternelle. James Dean.
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