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    La Fureur de vivre
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    239 critiques spectateurs

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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    599 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2016
    James Dean est mort à 24 ans avant d’avoir vu le film en salle, cela accentue son coté tragique que son l’aspect théâtral avait déjà sacralisé. ‘’La fureur de vivre’’ est malgré ses quelques défaut un des plus beaux témoignages du cinéma sur la jeunesse à problème, celle qui souffre terriblement de manque d’affection familiale et qui l'utilise pourtant pour justifier ses comportements. Question cinéma, c’est magnifique; le CinémaScope est manié de main de maitre dans des lieux clos qui rappellent la fin du monde évoquée dans le planétarium, les gros plans sur Jim associé à Judy sont d’une beauté absolue et la composition des images un régal constant. Seul bémol à mon sens, la composition de Sal Mineo trop jeune pour être ici un bon acteur (14 ans, il sera infiniment meilleur en Dov Landau dans ‘’Exodus’’) et dont on comprend mal l’importance du rôle. Les deux célèbres scènes de violence : le combat au couteau et la course de voiture sont des modèles du genre, à voir et revoir comme témoignage du talent de Ray lorsque la violence l’inspire. Le lyrisme qui se dégage parfois des lieux de tournage apporte à l’ensemble une note artistique marquée…Qui peut prétendre en voyant ‘’La fureur de vivre’’ que ce cinéma là n’est pas de l’art? Dean, Wood, Ray trois artistes aux terribles destins qui nous donnent tant de plaisir!
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Le personnage de James Dean est très intéressant, porté par le charisme naturel de l’acteur, tiraillé entre cette bande, ses parents, son ami Platon et sa romance naissante avec Judy, symptomatique de avenir flou d’une génération en mal de repères et de stature, le film bascule lors de la fameuse scène de l’accident de voiture. Ensuite je trouve que le tout peine un peu à délivrer quelque chose de réellement percutant et poignant, qui arrivera tout de même lors de cette excellente séquence finale, d’ailleurs Dean semble bien seul à apporter de la matière au long métrage, le traitement des autres personnages est assez léger, j’ai vraiment du mal avec Natalie Wood qui ne parait jamais vraiment sincère, virant même dans le surjeu malvenu, heureusement que l’écriture propose de bonnes choses pour surélever le fond de cette histoire. Mais je le redis le final marche totalement au niveau de l’émotion et laisse sur une super impression, ça passe.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    J'ai longtemps entendu parler de "La Fureur de vivre" comme étant le meilleur film de son défunt acteur, le mythique James Dean. Seulement voilà, un problème se pose : je l'ai vu y'a quelques semaines, et je dois vous confesser un détail vraiment gênant : le film m'a déçu au point de n'en n'avoir pas la moyenne. Fait étrange, je n'avais rarement vu de film de cet époque ayant tant vécu; pour un truc aussi culte, et avec une telle réputation, c'est un peu comme une gifle que je me suis prise en plein visage. Non parce qu'il faut quand même avouer que c'est terriblement kitsch, au jour d'aujourd'hui; non pas que ce soit un critère de notation ( heureusement d'ailleurs ), mais dans l'appréciation globale de l'oeuvre, ça entre forcément en compte.En est-il pour le moins absolète? Je serai plutôt enclin à vous répondre positivement et, bien entendu, je vais vous dire pourquoi. Premièrement, c'est dû au travail de Nicholas Ray derrière la caméra, qui signe une oeuvre certes bonne, mais loin d'être intemporelle. De plus, le travail sonore a franchement pris un coup de vieux, du genre violent. L'interprétation globale donne elle-même cette impression; elle est vraiment dépassée, plutôt clichée, stéréotypée, quand on y réfléchit. Pourtant, je dois reconnaître aux acteurs qu'ils jouent bien; je pense qu'il est inconcevable de dire que Dean était mauvais. Extrêmement charismatique et investi dans son rôle, il se donne à fond, impressionnant notamment de par sa sensibilité. Seulement, voilà qu'ils ne sont jamais aidés par les dialogues de l'oeuvre, vieillissants, cuculs, ridicules parfois; faut quand même avouer que certains moments tombent dans le stéréotype à l'eau de rose; le moment où elle parle des lèvres de James Dean, c'était vraiment trop pour moi; j'ai pas pu tenir mon attention plus longtemps sur les répliques que les mecs s'envoient ( pendant cinq minutes seulement, je vous rassure ). Mais attention, tout dans le film n'est pas à jeter; le scénario, par exemple, se révèle original dans le fond, et vraiment convaincant dans sa forme. Les thèmes rebattus restent d'actualité ( peut-être la seule chose qui n'a pas vieilli dans l'oeuvre ), notamment au sujet de cette jeunesse pas du tout en phase avec son temps ( rappelant notamment, plus de dix piges plus tard, Mai 68 ). Bien trouvée, l'idée de base est bien exprimée et mise en place. Mais voilà que quelque chose coince : détail tout bête, la raison pour laquelle les trois bad guys s'en prennent au héros reste flou. Non seulement c'est tiré par les cheveux, mais c'est pas crédible une seconde. Car voilà ce qui manque cruellement au film : du réalisme. C'est aussi cela qui l'a poussé à vieillir si vite, je pense. La plupart des évènements ne sont pas assez solidement ancrés dans le réel pour s'avérer crédible. De plus, un réel défaut d'écriture se trouve sur les personnages, surtout sur Platon, terriblement mal foutu, au niveau de la personnalité. Loin de moi l'idée, cependant, de dire que tout est mauvais; comme je l'ai déja écris plus haut, des qualités persistent ( il en fallait bien pour une note pareille ). Les plans, recherchés et originaux, affichent un fort désir de se démarquer des autres; c'est original, joli, agréable, en bref, c'est tout ce que j'attendais.J'ai notamment apprécié le travail sur les couleurs, surtout permit par le technicolor, véritable bonheur visuel. Pour le coup, c'est vraiment agréable à regarder, notamment durant la scène d'attaque dans le manoir abandonné, vraiment bien foutue. Vous l'aurez compris, "La Fureur de vivre" fut une véritable déception. Non pas que ce soit mauvais, c'est juste décevant. Dommage, je m'attendais vraiment à mieux. Loin d'être intemporel.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 058 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Un grand film des années 50 qui traite d'un éternel sujet, la sortie de l'adolescence, l'incompréhension parents/enfants des milieux bourgeois qui engendre une forme dea rebellion des ados, et l'adoption de familles de substitution, comme les copains ou les bandes .Ce film comporte des scénes d'anthologie comme la bagarre aux couteaux ou la course de voitures vers la falaise et des acteurs inoubliables(James Dean, Nathalie Wood...). Par certains cotés ( musique, amour juvéniles, bandes rivales) ce film annonce West-Side Story. Par le sujet traité, il annonce aussi les mouvements émancipatifs des années 60.
    Ceci étant dit, et même si la mise en scène est impeccable et les images superbes, tout cela a quand même un peu vieilli. Entre autres le surjeu des acteurs et cette intonation aigüe des dialogues féminins (Nathalie Wood) finissent par agacer.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Littéralement porté par le charisme et le talent tout-terrain James Dean (diantre, il y est tellement bon qu'on a l'impression qu'il est une surcouche à un film trop superficiel !), ce film fait clairement comprendre pourquoi il est devenu l'idéal de l'adolescence américaine de l'époque. Une oeuvre psychologique au sens premier du terme, qui n'hésite pas à dépeindre des personnages vraiment mal dans leur tête, ce qui est encore un trait de caractère peu propre aux films d'antan.
    Pauline G.
    Pauline G.

    39 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Bien plus qu'un simple portrait de jeune rebelle charismatique, Rebel Without a Cause est un portrait social, un cri du coeur d'une génération toute entière qui se refuse à perpétrer le mode de vie de ses parents et cherche au contraire à ériger de nouveaux fondements. Seulement voilà, quelles doivent être ces nouvelles valeurs ? Qui sait ? Seule l'expérience le dira. Quoi qu'il en soit, la construction passe d'abord par la destruction, en commençant par le désarroi, puis la tristesse, la colère et enfin l'action, tout comme le dépeint astucieusement Nicholas Ray tout au long du film. Et James Dean, en gamin paumé armé de sa seule bonne foi pour tenter d'éclairer sa lanterne, sonne parfaitement juste en ce qu'il ne semble pas chercher à se faire admirer mais plutôt à incarner au mieux son personnage. Rebel Without a Cause fait partie de ces oeuvres intemporelles qu'il est toujours bon de revoir tant elles dénoncent à quel point les craintes et revendications de nos jeunes générations occidentales perdurent à travers le temps depuis l'émergence des sociétés modernes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 juillet 2015
    Tout ça pour ça !!!! En quoi cette clownerie est une oeuvre majeure. C'est grotesque. Mais alors quel ennui, que les acteurs sont mauvais.... Une véritable purge de deux heures
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Une belle photographie et une très grande réalisation de Nicholas Ray de 1956. Cette belle histoire symbolise l'adolescence rebelle de James Dean qui exprime à la perfection le malaise de la jeunesse américaine. Malgré quelques incohérences dans le scénario, ce drame passionnant vous envoute pour ne plus vous lâcher. L'histoire, dont les ingrédients de base sont : amitiés, bravoure et honneur évoque également les amours d'ados et les conflits parentaux. Des interprétations magistrales de Natalie Wood dans le rôle de Judy et de James Dean, qui crève l'écran dans la peau de Jim Stark. Excellents seconds rôles pour Sal Mineo (John) et Corey Allen (Buzz).
    Judy se retrouve au poste de police, tout comme Jim Stark qui s'est fait ramasser pour ivresse sur la voie publique et John Crawford qui a tiré sur un animal. Jim, Judy et John vont au même lycée de Dawson. Jim, nouveau au Lycée (il vient de déménager), s'intéresse à Judy. Mais elle est l'amie de Buzz, le chef de la bande de voyous du lycée. Ils ont tous 16 à 18 ans et veulent prouver qu'ils sont des Hommes et pas des dégonflés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    GÉNÉRAL : spoiler: Image cristallisée de la problématique de la jeunesse de l’époque.


    ASPECTS POSITIFS : spoiler: Le film décrit bien les adolescents de l’époque. En parallèle, il décrit également avec une acuité saisissante les valeurs des adultes et des parents. Déjà, les adolescents ne se retrouvent pas dans le cadre social que leur proposent et que vivent les adultes. Ces mêmes adultes n’ont pas encore fait le chemin pour comprendre pourquoi les jeunes ne souscrivent plus à leurs valeurs. Un individu, élément important du film, semble essayer de rapprocher tout le monde. Mais, ses stratégies sont encore très tintées de l’approche du monde adulte. On retrouve, à la fin du film, une allégorie qui force à nous empêcher de croire au suicide de Plato.


    ASPECTS NÉGATIFS : spoiler: Les solutions apportées par le réalisateur ne sont pas très solides. On attendait d’un film d’une si grande qualité un dénouement plus constructif.


    PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: Le film à un aspect qui pourrait être intemporel quant à la recherche d’un sens à la vie de la part d’adolescents qui sont mal entourés et encadrés. Tandis qu’aujourd’hui, l’arrivée sur le marché de drogues permet une évasion qui cache davantage la réalité des problèmes. Toutefois, on constate qu’à l’époque les jeunes manifestaient ouvertement le mal de vivre. D’ailleurs, dans la scène du coup de pied dans le portrait de la grand-mère, on peut s’y retrouver. Les parents proposent des valeurs qui ne fonctionnent pas et dont les jeunes ne s’associent pas du tout. Les parents ont de la difficulté à aimer leurs enfants comme ils sont et non pas comment ils voudraient qu’ils soient. Il est curieux de constater que les trois acteurs principaux finiront par mourir dans des situations dramatiques.
    Glouyie
    Glouyie

    16 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2016
    Grand classique du 7 ème art "La fureur de vivre" avec à l'affiche l'un des jeunes acteurs les plus prometteurs du cinéma hollywoodien des années 50, qui a marqué toute une génération, James Dean, sex symbol, mort bien trop tôt, jouant ici un rôle qui lui colle à la peau: un jeune rebelle cherchant à vivre sa vie et à réveiller son père trop "dégonflé" chose que lui-même déteste être. Son jeu est excellent, surtout en homme ivre au début, et le film ne serait pas grand chose sans sa prestation et celles de Sal Mineo et Natalie Wood, eux aussi morts tragiquement...
    Un bon film.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2015
    La fureur de vivre est un excellent film sur la jeunesse avec un James Dean magistral. Le scénario est vraiment bien et la mise en scène également. Le film défile sans aucun temps mort, et certaines scènes sont vraiment mémorables. Une perle.
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2015
    Cran d'arrêt dans la main droite, peigne dans la gauche, "La fureur de vivre" se penche sur la jeunesse américaine et rebelle des années 50. Une direction un peu bancale, des comportements qui frisent le ridicule, "La fureur de vivre" restera pour ma part, le film le moins abouti de la carrière de James Dean (seulement trois films), non pas par son jeu d'acteur, irréprochable, même si théâtral de temps à autre (l'époque voulait ça), mais par le long-métrage en lui-même, au scénario et à la mise en scène plus faibles qu'un "Géant" ou "A l'est d'Eden". Revoir le visage jeunot de Dennis Hopper est peut-être ce qui m'a fait le plus plaisir dans cette relecture...
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    119 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2015
    Fulgurant mélange de tendresse, de poésie urbaine et de sensibilité, ce film consacra la gloire de James Dean, c'est probablement celui de ses 3 films le plus mythique pour la jeunesse américaine des années 50 dont il est devenu l'icône symbolique, car toute une génération s'est reconnue dans cet adolescent tourmenté, épris d'amour et d'amitié, incompris de ses parents, et victime de l'hostilité de camarades ivres de violence et d'un certain mal de vivre. Beaucoup plus à l'aise que dans A l'Est d'Eden où il était souvent écrasé par le poids du sujet de Steinbeck, James Dean dans ce rôle de Jim Stark, personnifie un adolescent auquel il peut s'identifier, et où Nicholas Ray exploite avec maîtrise cette difficulté de communication et les amours adolescentes. Un drame humain resté célèbre par les autres interprètes, Sal Mineo et Natalie Wood, ainsi que par des séquences mémorables comme la bagarre au couteau et la course des dégonflés au bord de la falaise.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    39 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Très beau film avec James Deano qui crève l'écran. Il aborde très bien la rébellion et le mal-être d'adolescents.
    Damien S
    Damien S

    31 abonnés 400 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2014
    Un grand classique du cinéma qui démontre que dans les années 50, les adolescents avaient sans doute le même mal de vivre qu'à notre époque. La nouveauté à l'époque vient justement de présenter des familles tourmentées alors qu'on est dans une période où la famille est idéalisée et même encore aujourd'hui, les années 50 représentent aux USA un idéal équivalent aux années 60 en France. Il suffit de regarder ce film pour voir qu'en fait, tout n'était pas si rose dans l'Amérique traditionnaliste.
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