Ce film, étant connu entre autres pour être le premier teen-movie, réalisé par Nicholas Ray et sorti en 1955, n'est pas mal du tout ! Mais j'avoue néanmoins en être un peu déçu ! Ce qui est en même temps, je dirai, le problèmes avec les films ou les œuvres en général, desquelles on entend l'éloge depuis toujours. On s'attend alors forcément à quelque-chose d'extraordinaire et l’œuvre en question ne peut forcément pas être à la hauteur de nos attentes ou de ce que l'on avait projeté dans nos têtes. Je me suis donc une nouvelle fois fait avoir avec ce problème ici, bien que je reconnaisse les qualités évidentes du film. C'est donc l'histoire de Jim qui déménage à Los Angeles et qui a du mal à se faire de nouveaux amis. Bon, dit comme ça, ce n'est pas vraiment représentatif de l'ensemble mais en gros c'est ça. Il se fait des amis comme des ennemis, tout en étant en plein conflit avec ses parents. C'est par ailleurs très intéressant car on remarque vraiment que les teen movies actuels fondent encore leur scénario sur les bases qu'avaient construites ce film. On retrouve en effet l'identification du spectateur au nouvel élève, les clans, les populaires et les moins populaires, la romance, les conflits générationnels etc. Par ailleurs, le film est très intéressant sur ce propos car il est le premier à réellement faire état d'une cassure entre les générations et à déconstruire cette de famille parfaite et heureuse vivant en banlieue pavillonnaire. Alors, évidemment le film a aujourd'hui pris un coup de vieux mais je trouve que cela contribue aujourd'hui à son charme. Bon après, ce qu'un point de vue subjectif, mais j'apprécie beaucoup ces films des années 50 avec des décors studios, ce travail du son qui a énormément vieillis et ce jeu d'acteur très théâtral. D'ailleurs, en ce qui concerne le casting, tous jouent très bien, notamment James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo, Jim Backus etc. "La Fureur de vivre" est donc, malgré ses quelques longueurs et son introduction un peu longue, un bon film !