Si il est vrai que les problèmes de la jeunesse américaine des années 50 ne touche pû autant aujourd'hui que lors de sa sortie, le film a su tout de même conserver une aura mythique à l'image de quelques scènes inoubliables, comme la course en voitures, et bien sûr de l'interprétation puissante de James Dean. Ce dernier étant en plus entouré de brillants acteurs comme Nathalie Wood et Sal Mineo. De plus, la réalisation de Nicholas Ray est très moderne pour l'époque et aussi très vive, montrant le talent là d'un véritable cinéaste. Un grand film.
2.5/4 Voir James Dean à l'écran c'est quand même quelque chose mais pour moi l'intérêt du film s'arrête à peu près là. Je ne comprends pas très bien le message du film, ni vraiment quoi en penser. Un jeune homme meurt dans ce qui devait être un jeu et tout le monde s'en fiche (ou presque). Pire sa petite amie, loin d'être triste va directement prendre l'ennemi du mort pour petit ami... et tout ça dans la même soirée ! En parallèle il y a aussi ce jeune Plato qui est en plein crise, en manque d'affection paternelle et maternelle qu'il compte trouver auprès du nouveau couple cité précédemment... Ce ne sont pas les idées qui sont mauvaises mais comment elles sont gérées je trouve.
Il faut savoir qu’avant que ce film sortit sur les écrans le 27 Octobre 1955 en rencontrant un énorme succès commercial et fit alors de James Dean un mythe, celui-ci trouva la mort auparavant, à 24 ans dans un accident de voiture le 30 septembre 1955, alors qu’il s’apprêtait à participer à une course automobile. Il faut dire aussi qu’aujourd’hui que le mythe est quand même attaqué car si James Dean est devenu un monstre sacré du cinéma, certaines critiques remettent toujours en cause sa légitimité en pausant la question si le comédien a pu faire suffisamment ses preuves en seulement 3 films. Toujours est-il, que James Dean a incarné à son époque, un idéal de jeunesse grâce à ce film générationnel tel que la fureur de vivre, en y interprétant un jeune rebelle, sensible et incompris, mal dans sa peau et angoissé.
Et ce drame humain racontant les 24 H de la vie de trois adolescents en quête de repères, évoque à la fois la solitude de l'adolescence, la difficulté de communication entre adultes/jeunes, les premiers amours et la violence d’une certaine jeunesse en quête d'une raison de vivre. Par ailleurs, il est intéressant de voir dans cette œuvre tendre, lyrique et violente que l’origine de leur mal être ou de leur emportement, vient du fait que les 3 personnages principaux se sentent seuls, abandonnés ou incompris par leurs parents, et ce film a le mérite ainsi de montrer l’importance du rôle de la famille ou d’une bonne compréhension/communication entre enfants/parents. Le film souligne aussi à travers un scénario assez simple que les 3 jeunes protagonistes de l’histoire étant en quête d’affection et de reconnaissance, sont animés par une relation difficile avec leur père. C’est ainsi l’absence d’autorité et de repères qui perturbe Jim, la condamnation de la sexualité tout en rejetant la tendresse de sa fille qui oppose Judy à son père, où c’est l’absence totale des parents notamment du père, qui trouble fortement Plato.
le mythe james dean nous demontre tout son immense talent dans ce film. une jeunesse americaine en manque d'amour et de repere, pret a tout pour se montré meilleur que les autre, jusqu'a meme joué avec le mort. pas facile pour jim ( james dean) la vie, il veut devnir un homme et tient a son honneur, un pere soumis et une mere qui n'ecoute qu'elle jim va tout faire pour attiré leurt attention, mais c'est jude ( nathalie wood) qui va lui pret attention. jim va rencontré platon puis defié une bande de jeune emmené par buzz. jim et buzz vont joué a un jeu dangeureux, lequel gagnera ... film tres fort de nicholas ray, toute l'emotion de james deans est dans ce chef d'oeuvre qui nous emmene jusqu'a une fin tragique et rempli d'emotion
Un film culte ! La fureur de vivre, qui décrit bien ce malaise, cette solitude, ce sentiment d’incompréhension que l'on reconnaît aisément ; et surtout ce goût pour le risque à un moment de la vie où l’on se cherche. Enfin, ce malaise disparaît bien vite : déjà Jim se confie à son père et les voilà tous réconciliés, à la fin, pour former une parfaite petite famille à l’américaine. Eh oui, il est tombé amoureux, alors forcément, l'amour arrange tout! Youpi! A noter également le jeu HORRIBLE de Natalie Wood ! Déjà que son rôle ne l'aide pas beaucoup: soit salope hypocrite soit amoureuse casse-pieds, mais en plus son jeu est d'un fade! Alors évidemment, James Dean, à côté d’elle, est un véritable dieu ! Quel talent! Il est vrai, on y croit. Tout est étudié. En particulier le jeu de son corps, qui est absolument fascinant. Bon allez on pardonne à Nicholas Ray ses maladresses, 3 étoiles pour ce -quand même- grand film.
Ce film est une pierre blanche du cinéma: le 1er du genre avec un acteur devenu mythique. Symbole de toute une époque, il reste incontournable dans une videothèque.
1/ S’habituer au fait que James Dean, qui a 24 ans lorsqu’il tourne le film, joue le rôle d’un lycéen… 2/ Accepter que ni le titre du film original «Rebel witout a Cause » ni le titre français ne correspondent au contenu : Jim (Dean) est certes un garçon pas très bien dans sa peau, mais il clame à maintes reprises qu’il veut faire les choses « right » (ce qui ne veut pas dire qu’il les fait mal). C’est même plutôt un bon garçon déçu par son père duquel il tente d’ailleurs de se rapprocher… Un rebelle donc ? Certainement pas. La fureur de vivre ? Un attrape-gogos. 3/ Gober le fait que les « camarades » de lycée veulent d’emblée s’en prendre au petit nouveau qu’est Jim : jusqu'à le provoquer en duel au cran d’arrêt, puis en course de voitures suicidaire. Re-gober ici les propos du chef de la bande qui dit éprouver de la sympathie pour son tout nouveau souffre-douleur, avant le départ pour le grand saut. Re-re-gober que cette pauvre buse se prend la manche du blouson dans la poignée de la porte et se retrouve donc enfermé, condamné à plonger avec son scaphandre à 4 roues. Re-re-re gober que Judy (Wood) oublie instantanément que son boyfriend vient donc de se crasher en bas de la falaise et s’amourache complètement de Jim le rescapé… 4/ Accepter que tous les parents présentés sont de complets névrosés limite sociopathes… 5/ Ne pas rire en voyant la consternante grimace du flic à l’entrée du planétarium quand il entend les sirènes de ses collègues venus à la rescousse. 5/ Passer sur le fait que ces mêmes flics qui semblent plutôt professionnels en début de film tirent à la fin et à l’aveuglette sur le pauvre Platon (qui lui n’a que 16 ans lors du tournage et les porte bien !) 6/S’empêcher à nouveau de rire quand les parents de Jim échangent un sourire amoureux alors qu’à leurs pieds gît le cadavre de Platon… Et on nous dira que ce film est chef d’œuvre, un classique sur le thème de la délinquance juvénile. C’est à se poignarder avec une saucisse...
C'est mon film préféré.James Dean est génial dans ce rôle.Ce film m'a vraiment donné envi de découvrir d'autres films de l'époque et m'a donné cette passion pour le ciné...
Le film culte de James Dean par excellence. La fureur de vivre fait partis de ces rares films qui traversent les décennies sans pour autant prendre une ride. L'ambiance fait toujours des étincelles et le charme de ce héros tiraillé par la vie et la jeunesse opère indéniablement. Ce n'est certes pas le meilleur rôle de James Dean mais c'est incontestablement son plus marquant. Très bon rythme, ambiance 70 prenante avec tout les éléments mythiques : rock'n'roll, voitures, filles. Un film sincère et honnête qui ne tombe pas dans l'excès ni les clichés. A voir ou à revoir.
Il y à des films qui marque une génération, c'est un peu comme La fièvre du samedi soir, tout comme Travolta à la seconde ou apparait James Dean il s'impose. Un acteur qui donne toutes vérités de notre adolescence, rébellion, amitié, famille et l'amour. Ne pas oublier non plus Natalie Wood. La fureur de vivre est une fièvre de regarder ce film mais aussi de vivre.
James dean est comme on le raconte dans sa légende, grandiose et doué. L'ambiance dérangeante de ces adolescents se cherchant des limites face à le vie et se cherchant tout cours nous entraîne jusqu'à une fin qui, bizarrement, semble singulier.
James Dean s’affale sur le sol et s’éprend d’affection pour un jouet mécanique abandonné. En évinçant toute attente de la star et en la faisant s’allonger sur le bitume, «Rebel without a cause» (USA, 1955) de Nicholas Ray ouvre grand les portes d’un cinéma américain moderne dominé par une nouvelle génération d’acteurs. Le personnage de Dean, Jim Stark, ne craint pas la mort et assume les contours du personnage rebelle que John Garfield avait esquissé dès le milieu des années 30. Ray, illustre pour sa direction d’acteurs, met en scène la jeunesse de l’Amérique comme Carné mit en scène celle de la France dans les années 50. Brossant le portrait d’une jeunesse meurtrie au devant de pères lâches et de mères castratrices, Ray et Dean (ils sont tous deux auteurs de la fureur du film) accomplissent un même travail pour rendre sensible l’angoisse adolescente. Un pied dans le classicisme et l’autre dans la modernité, Ray aurait pu faire sienne cette phrase écrite par Flaubert : «Nous aurons fait tout ce qu’il y a de plus difficile et de moins glorieux : la transition.». Prendre le parti-pris de ne voir dans «Rebel without a cause» qu’une passerelle plutôt que la tour de garde d’une forteresse moderne n’est pas anodin. La présence de Natalie Wood aux côtés des «Method Actors» Dean et Sal Mineo base le film sur une mixité des styles d’acteur. A contrario de certains films d’Elia Kazan, «Rebel without a cause» ne se voue pas totalement à la Méthode de Strasberg ou d’Adler. Cela n’empêche pas le film d’être le manifeste d’une jeunesse dépassée d’être trop gorgée par des Trentes Glorieuses foisonnantes. Le plaisir du film provient de cette représentation de la vie comme une pratique futile, l’objet d’une possession avec laquelle on peut jouer. Profondément ancré dans la culture pro-capitaliste (la vie comme possession et non comme existence), «Rebel without a cause» n’en émet pas moins le souhait, en latence, de recouvrer une véritable fonction à la vie humaine et adolescente.