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GodMonsters
1 307 abonnés
2 645 critiques
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5,0
Publiée le 15 août 2010
Un chef-d'œuvre malheureusement trop peu connu ! C'est un vrai plaisir de le visionner ! Le casting est convaincant (surtout James Dean qui livre une interprétation mémorable). L'histoire est facile à suivre, il y a aucune longueur et certaines scènes (comme la scène où Jim se dispute avec ses parents) sortent du lot... Un film tout à fait mémorable. Je le conseille !
James Dean s’affale sur le sol et s’éprend d’affection pour un jouet mécanique abandonné. En évinçant toute attente de la star et en la faisant s’allonger sur le bitume, «Rebel without a cause» (USA, 1955) de Nicholas Ray ouvre grand les portes d’un cinéma américain moderne dominé par une nouvelle génération d’acteurs. Le personnage de Dean, Jim Stark, ne craint pas la mort et assume les contours du personnage rebelle que John Garfield avait esquissé dès le milieu des années 30. Ray, illustre pour sa direction d’acteurs, met en scène la jeunesse de l’Amérique comme Carné mit en scène celle de la France dans les années 50. Brossant le portrait d’une jeunesse meurtrie au devant de pères lâches et de mères castratrices, Ray et Dean (ils sont tous deux auteurs de la fureur du film) accomplissent un même travail pour rendre sensible l’angoisse adolescente. Un pied dans le classicisme et l’autre dans la modernité, Ray aurait pu faire sienne cette phrase écrite par Flaubert : «Nous aurons fait tout ce qu’il y a de plus difficile et de moins glorieux : la transition.». Prendre le parti-pris de ne voir dans «Rebel without a cause» qu’une passerelle plutôt que la tour de garde d’une forteresse moderne n’est pas anodin. La présence de Natalie Wood aux côtés des «Method Actors» Dean et Sal Mineo base le film sur une mixité des styles d’acteur. A contrario de certains films d’Elia Kazan, «Rebel without a cause» ne se voue pas totalement à la Méthode de Strasberg ou d’Adler. Cela n’empêche pas le film d’être le manifeste d’une jeunesse dépassée d’être trop gorgée par des Trentes Glorieuses foisonnantes. Le plaisir du film provient de cette représentation de la vie comme une pratique futile, l’objet d’une possession avec laquelle on peut jouer. Profondément ancré dans la culture pro-capitaliste (la vie comme possession et non comme existence), «Rebel without a cause» n’en émet pas moins le souhait, en latence, de recouvrer une véritable fonction à la vie humaine et adolescente.
Dans la forme ça ne tient plus la route mais dans le fond, le malaise adolescent n'a pas bougé. "La fureur de vivre" à ne pas confondre avec un film avec Bruce Lee, est une oeuvre intemporelle sachant traité avec justesse d'adolescents en pleine rébellion contre la société, leurs parents ou contre eux même sans jamais être moralisateur.
Film d'une génération, La fureur de Vivre dresse le portrait de la jeunesse d'antan, plusieurs thèmes y sont traités: la famille en crise, le deuil de l'enfance, la conquête de la virilité, etc... Mais c'est surtout la présence de James Dean et son look du jeune adulte intemporel en jean et t-shirt blanc. Dépassé me direz-vous? Faux, la fureur de vivre est une oeuvre universel et surtout intemporelle, la jeunesse peut se retrouver dans le personnage de James Dean même plus de cinquante ans après, la qualité visuelle du film a effectivement vieillit mais le thème lui reste toujours aussi actuel et est devenu un classique grâce à James Dean.
Un grand classique du cinéma qui démontre que dans les années 50, les adolescents avaient sans doute le même mal de vivre qu'à notre époque. La nouveauté à l'époque vient justement de présenter des familles tourmentées alors qu'on est dans une période où la famille est idéalisée et même encore aujourd'hui, les années 50 représentent aux USA un idéal équivalent aux années 60 en France. Il suffit de regarder ce film pour voir qu'en fait, tout n'était pas si rose dans l'Amérique traditionnaliste.
Un bon film des années 50, james dean rayonne dans son rôle, le film est une atmosphère psychologique assez inattendues pour moi qui m'attendait a un film de bagnole avec pleins de course poursuite. Un bon vieux film.
Le chef-d’œuvre de Nicholas Ray, avec "Johnny Guitare". Si le contexte sociologique de la rébellion adolescente est un brin daté (bien des choses ont changé depuis Van Sant et Larry Clarke...), le souffle de la tragédie parcourt ce récit sombre et flamboyant, magnifié par un scope et de somptueux mouvements de caméras. Et l’on réalise que le jeu de James Dean est d’une éclatante modernité. Les amateurs de gay studies trouveront en outre de troublants sous-entendus par le biais du personnage de Sal Mineo.
LoL Jame Dean comment il à trop la classse avec sa gomina. Trop délire le flim J'ai trop kiffé la course fast et furiouss de la mooooort. Ca déchire ce filmmmmmmmmmmmmmmmmm. [note personnnnnnnnnnnnelle : ne plus éciriire de cricite bouréé]]
2.5/4 Voir James Dean à l'écran c'est quand même quelque chose mais pour moi l'intérêt du film s'arrête à peu près là. Je ne comprends pas très bien le message du film, ni vraiment quoi en penser. Un jeune homme meurt dans ce qui devait être un jeu et tout le monde s'en fiche (ou presque). Pire sa petite amie, loin d'être triste va directement prendre l'ennemi du mort pour petit ami... et tout ça dans la même soirée ! En parallèle il y a aussi ce jeune Plato qui est en plein crise, en manque d'affection paternelle et maternelle qu'il compte trouver auprès du nouveau couple cité précédemment... Ce ne sont pas les idées qui sont mauvaises mais comment elles sont gérées je trouve.
Un des meilleurs films si pas LE meilleur avec James Dean. Si vous voulez vraiment découvrir cet icône du cinéma américain, ce film est à voir d'urgence. Il est, comme souvent, bon acteur et il n'y a que lui pour interpréter avec tant de naturel ce rôle de rebelle écorché vif qu'il tient dans cette histoire. Les autres seconds rôles ne sont pas en reste non plus. Malgré les années qui défilent, ce métrage n'a pris aucune ride (si ce n'est la mode de l'époque, les magnifiques voitures américaines "fifties",...). La relation avec ses parents est des plus réaliste et combien de jeunes à l'époque ou même d'aujourd'hui ne se sont pas sentis comme lui dans le film. Un classique du cinéma américain à voir.
Un classique des années 50 inoubliable grâce au charisme et à la classe de James Dean, impressionnant dans son interprétation pendant tout le film. Le scénario est certes simple mais efficace, et la mise en scène de toute beauté, avec l'impression de voir une comédie musicale de l'époque mais sans musique. On n'évitera pas, hélas, les quelques longueurs inhérentes aux films de l'époque, dues à l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux. Mais le personnage de Platon est cependant très intéressant, dans l'ambiguité des sentiments qui le lient à Jim notamment. A voir quand on est un vrai cinéphile.
Le film est surtout connu pour avoir rendu James Dean célèbre. A juste titre d'ailleurs tant l'acteur offre une performance mémorable. Mais résumer la Fureur de vivre à cela serait réducteur. Déjà le film est un des premiers à prendre comme sujet les adolescents et à traiter leurs angoisses, leur mal de vivre et leur désarroi dans cette société américaine aseptisée et anesthésiante des années 50. Jusque là à Hollywood, les jeunes étaient décrits comme des oies blanches et des enfants modèles, des personnages fonctions habituellement sans épaisseur, une jeunesse fantasmée et loin de la réalité. Nicholas Ray les montre içi dans toute leur complexité. Côté mise en scène, le cinéaste propose un travail maitrisé qui joue beaucoup sur les couleurs à l'utilisation très codifiée (Ray insista longtemps pour que film ne soit pas en noir et blanc comme il en été initialement question) et les décors, en particulier ceux de l'observatoire et de la villa abandonnée.