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cylon86
2 607 abonnés
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5,0
Publiée le 22 janvier 2012
Quand Nicholas Ray donne à James Dean l'un de ses trois plus grands rôles, il nous offre un film devenu un grand classique par ses thèmes sombres sur une jeunesse qui n'a aucun modèle, qui se perd dans la beuverie ou les courses de voitures et qui ne sait pas où aller. La mise en scène de Ray est superbe avec des plans audacieux et magnifie le cultissime James Dean, grandiose dans ce rôle qui lui va à ravir aux côtés de Natalie Wood et de Sal Mineo, tous deux très touchants et formant le trio maudit de "La Fureur de vivre".
Cran d'arrêt dans la main droite, peigne dans la gauche, "La fureur de vivre" se penche sur la jeunesse américaine et rebelle des années 50. Une direction un peu bancale, des comportements qui frisent le ridicule, "La fureur de vivre" restera pour ma part, le film le moins abouti de la carrière de James Dean (seulement trois films), non pas par son jeu d'acteur, irréprochable, même si théâtral de temps à autre (l'époque voulait ça), mais par le long-métrage en lui-même, au scénario et à la mise en scène plus faibles qu'un "Géant" ou "A l'est d'Eden". Revoir le visage jeunot de Dennis Hopper est peut-être ce qui m'a fait le plus plaisir dans cette relecture...
Symbole du look de la jeunesse désinvolte des années 50, James Dean incarne la sobriété américaine avec son Jean Levi's et son t-shirt blanc... Il est sexy au possible, avec à ses côtés la jolie Natalie Wood.
La jeunesse américaine et ses tourments est sans doute l'un des thèmes ayant le plus préoccupé Nicholas Ray tout au long de son oeuvre. Déjà en 1949 dans "Les Ruelles du Malheur", il mettait en scène Humphrey Bogart en avocat chargé de défendre un jeune adolescent accusé d'un crime. En 1955 avec "La Fureur de Vivre" porté par le fougueux James Dean et la douce Natalie Wood, toute une génération aura pu s'y reconnaitre. Si le film n'est assurément pas le chef d'oeuvre de son auteur, "La Fureur de Vivre" n'a rien perdu de sa veine incisive et porte toujours en lui le flambeau brûlant d'une jeunesse meurtrie.
Bizarrement, je m'attendais à la fois à mieux et à pire... A mieux parce que ce film semble être pour beaucoup un énorme film culte à ne louper sous aucun prétexte, et à pire parce que pour un film des années 55, il n'a pas énormément vieilli (même si on sent quand même qu'il ne date pas d'hier) et que l'histoire est intéressante. Quoiqu'il en soit j'ai été ravi de découvrir James Dean dans ce film car depuis le temps que je voulais voir cette "légende", c'est une bonne chose de faite. La Fureur de Vivre est un film plus complexe qu'il n'y parait, notamment sur le personnage de Sal Mineo, surnommé "Platon". Mine de rien, Nicholas Ray touche à un certain nombre de bons thèmes de façon assez fine, et le scénario est assez bien foutu. Il est clair que James Dean fait pratiquement tout le film et je ne m'attendais pas à voir un si bon acteur. Il est d'ailleurs presque le seul avec Sal Mineo et Jim Backus à tenir la route. Pour le reste, le surjeu est assez dérangeant je trouve, malgré que ça soit le style des années 50, ça continue à me gêner, d'autant plus que la plupart des dialogues sont d'une platitude sans nom. Néanmoins, j'ai suivi le film d'un bout à l'autre avec grand intérêt et sans jamais décrocher, voulant savoir où cette histoire allait mener. J'ai beaucoup aimé la relation père/fils dans la famille Stark, le père étant vu comme une mauviette incapable de se tenir droit. Le fils est un adolescent qui se recherche lui-même et ne parvient pas à trouver la bonne attitude à avoir, résistant à se laisser guider par la violence et la bêtise mais refusant catégoriquement de devenir "mou" comme son père. Et pourtant, j'ai adoré le personnage du père qui est pour moi le plus attachant du film. Bref, le thème de la recherche d'identité chez les ados est plutôt bien traité et de façon assez originale, sans clichés. Un bon film à voir, donc.
Dans ce film, Nicholas Ray met en scène une troupe de jeunes américains désœuvrés cherchant désespérément à se démarquer de leurs parents qui ne prennent plus la peine de les comprendre en s’adonnant à des activités répréhensibles et qui peuvent avoir des conséquences désastreuses. Le sujet est intelligemment traité mais surtout furieusement universel, ce qui se confirme car "La Fureur de Vivre" fait partie des plus grands classiques du 7ème art. Véritable étoile montante d’Hollywood à cette époque, la jeune actrice Nathalie Wood se voit offrir le rôle de la fille autour de qui tout gravite et elle est impeccable, tout comme Sal Mineo très touchant dans le rôle d’un garçon à la recherche de repères et d’’un model. Mais c’est bel et bien l’interprétation impressionnante d’un James Dean à la présence magnétique qui illumine cette œuvre, une véritable consécration pour l’acteur. Egalement à applaudir, une mise en scène éclairée de la part Nicholas Ray qui a su mettre en valeur le jeu de haute tenue de ses acteurs. Vous l’aurez compris, ce classique est avant tout à savourer pour l’immense performance de James Dean mais aussi pour son sujet qui se répercute de plus en plus de nos jours.
Il est impératif de se remettre dans les Fifties, l'après-guerre (une vraie guerre où on se foutait sur la g...), que je n'ai pas connue moi-même mais que je peux imaginer grâce aux images d'archives, aux fictions et aux témoignages parentaux. La Fureur de Vivre, c'était donc en plein baby-boom. Bref, loin de la dureté des temps de mondialisation 2008 : on émergeait du pire, on sortait de LA grande calamité, il fallait reconstruire d'urgence un monde axé sur le matérialisme, le milieu décrit est plutôt aisé (la grande trouille de cette époque restait, aux USA, le communisme) : période d'ennui assuré pour les ados avides d'authenticité morale par nécessité de se construire. Désir du jeune homme de se colleter à Papa, qui ne sait plus quelle idée avoir au juste, avec Maman qui le contredit puis se contredit ! Voilà qui donne un révolté admirablement incarné par James Dean, il est tout simplement ulcéré par la surprotection de sa molle famille. Du côté de la jeune fille (Natalie Wood, très glamour), relation trouble avec Papa, assez bel homme, le film laisse entendre que le petit dernier l'a supplantée, mais on n'en sait pas davantage, elle aime qu'on se mette en danger pour elle, la mère semble équilibrée mais la brave bonne femme passive. Bref, une bande se forme, qui joue à se pousser dans ses limites. A bien y regarder, est-on si éloigné de ce genre de délire si on pense par exemple au jeu du foulard des écoliers actuel ?... La civilisation a engendré la crise adolescente dans les pays industrialisés occidentaux, et chaque époque propose son illustration du phénomène. L'avantage ici est l'accent mis sur l'autorité ET l'éducation. On parlemente, les insultes faciles sont absentes... A cent lieues du bras de fer actuel entre jeunes et policiers, moi ça m'a fait plaisir.
La tension est palpable tout au long de ce film légendaire. Les émotions sont à fleur de peau dés le début et seront ensuite très bien distillées pour finir en apothéose. Nicholas Ray filme tout ça avec beaucoup de talent et nous donne un tas de champs - contre champs très intéressants et bourrés de messages qui aident le film a revêtir sa dimension. Les personnages restent cependant un peu caricaturaux et Platon, joué par Sal Minéo reste le plus intéressant et selon moi, le plus juste.
Un classique à l'atmosphère aussi étrange que captivante, quelque peu à l'image du personnage de J.Dean. Le témoignage qu'il laisse de cette jeunesse américaine est précieux.
Très bon film sur une jeunesse refoulant le cadre familial. James Dean est incroyable dans cette mise en scène persuasive qui nous tient en haleine du début à la fin. Un scénario étendu sur quelques jours seulement et qui nous montrera les dérives de la jeunesse, sa stupidité mais aussi ses blessures. La Fureur de vivre dresse habilement la relation et les conséquences de ces différents profils qui mèneront finalement vers un nouveau visage de cette jeunesse.
Un pur chef d'oeuvre avec un acteur de légende mort bien trop tôt à cause d'un accident de Ferrari. Justement , dans ce film , il participe à une course de vitesse. Son adversaire Buzz meurt. Mais Jim , le personnage interprété par James Dean entre dans une spirale infernale et en conflit avec ses parents.
C'est pas mon préferé de la courte vie et filmographie de James Dean. Mais ce film vaut le coup d'oeil d'etre vus. L'histoire de Jim Stark, jeune adolescent à probleme, victime de plusieurs démenagements de sa famille pour son mauvais comportement, s'installe dans un nouvel environnement et a du mal a se faire accepter dans son nouveau lycée ou un gang se rebelle contre lui et propose des duels a armes blanches ou une course en voitures au bord d'une faleise dangereuse, ce qui va créer des problemes.... Un film sur une jeunesse révolée des années 50 qui revela un acteur culte, un mythe du 7eme art, une légende ou l'idole des jeunes, James Dean qui decédera peu de temps aprés le tournage dans un accident de voitures.Mise en scene par Nicholas ray, il faut dire que Jimmy joue le role avec une perfection, avec plusieurs scenes d'anthologies, comme celle, et la je tires un coup de chapeau, ou il se bagarre contre son gré sur son pere trop gentil à sa mere et ces caprices. L'acteur est trés bien entouré avec la charmante Nathalie Wood et l'innocence de Sal Mineo. A noter dans le role d'un figurant, Dennis Hopper, le mechant de "Speed" de Jan de Bont. Un film a voir
La fureur de vivre est un classique qui n'a pas forcément très bien vieilli. S'il est intéressant comme témoignage d'une adolescence américaine fantasmée, les prestations des acteurs principaux sont clairement l'atout majeur du film. Il y a quand même pas mal de longueurs même si le dernier quart du film s'accélère dans un final extrêmement prenant et intense. A découvrir!