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Un visiteur
5,0
Publiée le 6 juin 2011
Un film mythique! On est secoué encore aujourd'hui par cette soif de rébellion, cette révolte contre-culturelle de la jeunesse. James Dean est fantastique et synthétise parfaitement les jeunes de son époque, mais aussi de la notre.
"La fureur de vivre" est sans aucun doute l’un des meilleurs films de Nicholas Ray. La mise en scène du cinéaste est particulièrement brillante et certaines séquences s’avèrent bien marquante spoiler: – notamment celle qui concerne l’épreuve automobile qui se terminera de manière bien tragique . Cette histoire dramatique s’avère bien palpitante à suivre dès le départ et James Dean y fait une interprétation remarquable dans le rôle de ce jeune garçon rebelle. On notera aussi la très belle performance de la jolie Natalie Wood et la présence d’une photographie de toute beauté. Un grand film qui fera de James Dean un acteur légendaire à très juste-titre.
Il s'agit bien d'une véritable leçon de cinéma que de voir que, 60 ans plus tard, LE film des années 50 n'a pas pris une ride. Effectivement, son image d’une jeunesse refusant la société qui l’entoure et se rebellant en se faisant passer pour de petits voyous est toujours d’actualité. Cette génération est ici incarnée à la perfection par James Dean, dans le rôle le plus eprésentatif de sa courte carrière, et Nathalie Wood dont la relation difficile fut splendidement filmée par Nicholas Ray au plus haut niveau de son talent. En plus de ses personnages, certaines scènes restèrent mythiques tel le duel de voitures, symbole parfait de l’absence de peur de mourir d’une génération qui n’attend rien de la vie.
Tout ça pour ça !!!! En quoi cette clownerie est une oeuvre majeure. C'est grotesque. Mais alors quel ennui, que les acteurs sont mauvais.... Une véritable purge de deux heures
Un film générationnel mythique qui incarne une jeunesse en rébellion face à l'ordre établi, érigeant James Dean, mort quatre jours avant le tournage, au rang iconique. 3,25
Œuvre culte qui envoie James Dean au panthéon d’Hollywood puisqu’il décéde peu de temps après. Œuvre majeure à laquelle toute une génération s’est identifiée, pourtant N.Ray gère une sorte de classicisme au cœur d’une noirceur et d’une tension permanente. J.Dean est étonnant et bouleversant, N.Wood est incandescente, bref classique et culte à voir et revoir.
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser supposer, "La Fureur de vivre" n'est pas l'histoire d'un jeune chien fou en rupture avec la société et avide de sensations fortes. C'est un film intelligent et solidement charpenté sur l'éducation et les rapports parents / enfants - un thème qu'on retrouvait déjà dans "A l'est d'Eden", le film qui avait révélé James Dean au grand public. A la base, un trio d'adolescents: Jim, Judy (Natalie Wood) et Platon (Sal Mineo). Chacun d'eux se trouve en position d'enfant face à ses parents, et eux trois forment eux-mêmes une sorte de famille improvisée, car Sal veut palier l'absence de ses parents en les remplaçant par ses deux amis. Plusieurs triangles oedipiens se chevauchent, au milieu desquels Jim fait tour à tour figure de fils rebelle, de jeune adulte cherchant à prouver sa virilité, d'amant romantique et de père de substitution. Position difficile, qui traduit la difficulté de la génération post-1945 (de toute génération?) de se situer par rapport à ses aînés et de se construire comme adulte! Nicholas Ray manie avec habileté cette mécanique complexe, expose clairement les enjeux mais se refuse à donner des réponses toutes faites. James Dean est moins bluffant que dans "A l'est d'Eden": son jeu sent parfois le fabriqué, et le film est trop intellectuel et classique dans sa facture pour qu'il puisse donner libre cours à son animalité. Pourtant, quel charisme! Le rôle de Judy sera le tremplin de la carrière de Natalie Wood. Elle est bien, c'est sûr... de là à lui donner un Golden Globe. "La Fureur de vivre" peut enfin apparaître comme un des tout premiers films sur la condition adolescente - une nouveauté de l'époque. Il est étonnant de voir comment tous ces jeunes de 18-20 ans font adulte si on compare à des jeunes d'aujourd'hui. Le jeunisme et l'infantilisation prolongée de la jeunesse n'en étaient encore qu'à leurs balbutiements.... Et James Dean, icône de cette jeunesse "rebelle" des années 50, paraît aujourd'hui étonnamment mûr pour son âge: quand il a tourné "La Fureur de vivre", il avait le même âge que Robert Pattinson lorsqu'il a tourné le premier "Twilight". No comment...
Probablement la meilleure performance de James Dean et une référence dans le genre. L'intensité et le rythme sont tels que le film est encore excellent plus de 60 ans après.
Aujourd'hui, le seul intérêt du film est la très bonne prestation de James Dean, trop vite disparu. Ici, il a le look et la manière d'être d'une idole de l'époque, très viril même aujourd'hui. Le film est cependant trop lent et les autres acteurs sont beaucoup moins bons que le principal, à l'exception du leader adverse. Le film est tout de même le reflet d'une époque avec des jeunes gens qui semblent désabusés et une incompréhension réciproque des relations entre parents et jeunes entrant dans l'âge adulte. J'aime beaucoup les différents regards qu'adoptent James Dean tout au long du film et la maturité de ce dernier qui se lit dans le regard et dans son jeu d'acteur. Si je devais noter le film sur l'acteur seul, la note serait proche du maximum. Mais il est indéniable qu'il vieillit mal, pour moi et ne vaut le coup d’œil que pour l'acteur.
Classique du cinéma américain pour son portait d'une jeunesse désenchantée et pour l'une des rares interprétations de James Dean, "La fureur de vivre" est pourtant un film mineur dans l'oeuvre de Nicholas Ray. Le film est convaincant quand il met en scène les tensions entre Jim et la bande qui le teste pour savoir si elle peut l'accepter; car en même temps que les clichés sont appropriés avec un mélange de gourmandise et de drame (la bataille au couteau, la course de voitures), c'est aussi un double mouvement contradictoire qui est dépeint : élan vitaliste (appartenir à un groupe, défier les institutions) et pulsion de mort (faire valoir son ego, accepter coûte que coûte les rivalités) vont ainsi de pair. Le film rate en revanche sa bascule vers une dimension plus affective, voire sentimentale. Il faut dire que les personnages manquent clairement d'épaisseur et de complexité, la faute à une écriture qui traite de façon trop peu viscérale les relations toxiques entre enfants et parents. "La fureur de vivre" finit même par recourir à un schématisme décevant qui s'illustre dans un final qui ne met en scène qu'une série d'oppositions prévisibles et stériles : le constat est en effet d'une grande platitude – on ne gagne jamais contre la police et on n'échappe pas à l'autorité parentale. Formellement séduisant et non dépourvu de scènes où la légèreté est vite rattrapée par la tragédie, "La fureur de vivre" n'a malheureusement pas l'âme malade et dépressive du vrai grand film américain sur une jeunesse au bord de gouffre : "La fièvre dans le sang", d'Elia Kazan.
Le personnage de James Dean est très intéressant, porté par le charisme naturel de l’acteur, tiraillé entre cette bande, ses parents, son ami Platon et sa romance naissante avec Judy, symptomatique de avenir flou d’une génération en mal de repères et de stature, le film bascule lors de la fameuse scène de l’accident de voiture. Ensuite je trouve que le tout peine un peu à délivrer quelque chose de réellement percutant et poignant, qui arrivera tout de même lors de cette excellente séquence finale, d’ailleurs Dean semble bien seul à apporter de la matière au long métrage, le traitement des autres personnages est assez léger, j’ai vraiment du mal avec Natalie Wood qui ne parait jamais vraiment sincère, virant même dans le surjeu malvenu, heureusement que l’écriture propose de bonnes choses pour surélever le fond de cette histoire. Mais je le redis le final marche totalement au niveau de l’émotion et laisse sur une super impression, ça passe.