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    La Fureur de vivre
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    239 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Ce film m’a surpris, tout d’abord le titre français me faisait penser que La fureur de vivre serait une ode à la liberté et que j’allais assisté à un Easy rider avant l’heure. Et bien non ! Tout commence comme un « teen movie » qui enchaîne tous les clichés possibles pour finalement se révéler être une véritable tragédie contemporaine.
    « Teen movie » car toutes les thématiques du genre y sont abordées. Je dirais même que c’est ce film culte qui en est le précurseur car il se trouve que c’est l’un des premiers qui abordent l’adolescence comme thème moteur au cinéma et qui en fait une réalité sociale. De plus l’état d’esprit rebelle est au centre de l’œuvre de Nicholas Ray où Jim, Judy et Platon sont tous les trois enfermés dans des relations conflictuelles avec leurs parents. Il ne faut pas oublier également que ce film met en lumière une jeunesse perdue d’après guerre, qui se marginalise et qui a donc une manière différente de voir les choses.
    Puis le film prend une tournure tragique et c’est là que le public est surprit. En effet, la fatalité est omniprésente tout le long film. Différents indices présagent une fin sombre. La violence est aussi un élément qui s’illustre à de nombreuses reprises. Elle est d’autant plus choquante que celle-ci est juvénile. Etrangement j’ai trouvé que cet aspect ne manquait pas de réalisme et nous rappelle à quel point une arme est facile d’accès aux Etats-Unis. Platon est également au centre du tragique dans cette oeuvre, il se caractérise par la folie, il se prend de passion pour Jim. Nicholas Ray parvient à contourner le code Hays encore en vigueur dans les années 50 avec plus ou moins de subtilité en traitant de l’homosexualité. Le jeune homme veut s’approprier ses deux camarades afin qu’ils jouent un rôle de parents à son égard. C’est à la fois effrayant et touchant car Platon devient figure allégorique d’une adolescence désorientée et tourmentée, cocktail explosif qui prendra toute sa saveur dans une fin bouleversante, libératrice de divers messages qui laisseront le spectateur en pleine réflexion et qui le marquera de manière indélébile.
    Ce qui rend également le film mythique, ce sont bien sûr ses interprètes, avec deux des icônes les plus glamour du cinéma : James Dean, qui tient ici, le rôle le plus prestigieux de sa courte et non moins mémorable carrière, il donne la réplique à Natalie Wood, qui peut se vanter des quelques chef d’œuvres qui composent sa filmographie dont La fureur de vivre. Ils sont parfaits dans leurs rôles car eux-mêmes, représentaient la jeunesse qu’ils dépeignent à l’écran.

    En conclusion le film m’a plût car après plus d’un demi-siècle il demeure originale, surprenant et touchant et sera toujours un symbole de protestation. On passe facilement d’une émotion à une autre, le film navigue entre moments légers et scènes violentes dans un scénario plein de justesse et d’intelligence. Il est vrai que le film de Nicholas Ray a quand même vieillit et qu’il présente des clichés encore inévitables à l’époque, mais ce n’est pas trop dérangeant et puis la présence de James Dean et Natalie Wood à l’écran nous le fait vite oublier. La fureur de vivre et certainement un grand moment de cinéma.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    J'ai longtemps entendu parler de "La Fureur de vivre" comme étant le meilleur film de son défunt acteur, le mythique James Dean. Seulement voilà, un problème se pose : je l'ai vu y'a quelques semaines, et je dois vous confesser un détail vraiment gênant : le film m'a déçu au point de n'en n'avoir pas la moyenne. Fait étrange, je n'avais rarement vu de film de cet époque ayant tant vécu; pour un truc aussi culte, et avec une telle réputation, c'est un peu comme une gifle que je me suis prise en plein visage. Non parce qu'il faut quand même avouer que c'est terriblement kitsch, au jour d'aujourd'hui; non pas que ce soit un critère de notation ( heureusement d'ailleurs ), mais dans l'appréciation globale de l'oeuvre, ça entre forcément en compte.En est-il pour le moins absolète? Je serai plutôt enclin à vous répondre positivement et, bien entendu, je vais vous dire pourquoi. Premièrement, c'est dû au travail de Nicholas Ray derrière la caméra, qui signe une oeuvre certes bonne, mais loin d'être intemporelle. De plus, le travail sonore a franchement pris un coup de vieux, du genre violent. L'interprétation globale donne elle-même cette impression; elle est vraiment dépassée, plutôt clichée, stéréotypée, quand on y réfléchit. Pourtant, je dois reconnaître aux acteurs qu'ils jouent bien; je pense qu'il est inconcevable de dire que Dean était mauvais. Extrêmement charismatique et investi dans son rôle, il se donne à fond, impressionnant notamment de par sa sensibilité. Seulement, voilà qu'ils ne sont jamais aidés par les dialogues de l'oeuvre, vieillissants, cuculs, ridicules parfois; faut quand même avouer que certains moments tombent dans le stéréotype à l'eau de rose; le moment où elle parle des lèvres de James Dean, c'était vraiment trop pour moi; j'ai pas pu tenir mon attention plus longtemps sur les répliques que les mecs s'envoient ( pendant cinq minutes seulement, je vous rassure ). Mais attention, tout dans le film n'est pas à jeter; le scénario, par exemple, se révèle original dans le fond, et vraiment convaincant dans sa forme. Les thèmes rebattus restent d'actualité ( peut-être la seule chose qui n'a pas vieilli dans l'oeuvre ), notamment au sujet de cette jeunesse pas du tout en phase avec son temps ( rappelant notamment, plus de dix piges plus tard, Mai 68 ). Bien trouvée, l'idée de base est bien exprimée et mise en place. Mais voilà que quelque chose coince : détail tout bête, la raison pour laquelle les trois bad guys s'en prennent au héros reste flou. Non seulement c'est tiré par les cheveux, mais c'est pas crédible une seconde. Car voilà ce qui manque cruellement au film : du réalisme. C'est aussi cela qui l'a poussé à vieillir si vite, je pense. La plupart des évènements ne sont pas assez solidement ancrés dans le réel pour s'avérer crédible. De plus, un réel défaut d'écriture se trouve sur les personnages, surtout sur Platon, terriblement mal foutu, au niveau de la personnalité. Loin de moi l'idée, cependant, de dire que tout est mauvais; comme je l'ai déja écris plus haut, des qualités persistent ( il en fallait bien pour une note pareille ). Les plans, recherchés et originaux, affichent un fort désir de se démarquer des autres; c'est original, joli, agréable, en bref, c'est tout ce que j'attendais.J'ai notamment apprécié le travail sur les couleurs, surtout permit par le technicolor, véritable bonheur visuel. Pour le coup, c'est vraiment agréable à regarder, notamment durant la scène d'attaque dans le manoir abandonné, vraiment bien foutue. Vous l'aurez compris, "La Fureur de vivre" fut une véritable déception. Non pas que ce soit mauvais, c'est juste décevant. Dommage, je m'attendais vraiment à mieux. Loin d'être intemporel.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2011
    Indémodable, le succès de ce film tient autant aux acteurs qu'au coté intergénérationnel.
    tisma
    tisma

    298 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2023
    James Dean nous éblouit dans ce film avec un scénario solide, un développement des personnages intéressants et un regard sur la jeunesse des années 50 nouveau. Un beau film.
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 avril 2021
    Les errements funestes d'une jeunesse désabusée par fragilités psychologiques... Rebels without a cause résume bien mieux le mince contenu scénaristique! Entre l'agressif play-boy décérébré et l'inconséquente peste amoureuse de son père, les symboles de la jeunesse des années 50 semblent bien pathétiques...d'autant que s'exprime un idéal paternaliste très vieilli où la fille doit passer d'une protection masculine à une autre tandis que le traumatisme de Jim Stark provient de l'absence de domination violente de son père envers sa mère! Reste l'iconique James Dean, au jeu puissamment dense. Mais cette égérie atemporelle ne confère pas cet attribut à un film témoignant de pensées désuètes et d'une intrigue peu stimulante...
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 485 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2021
    Ce film, étant connu entre autres pour être le premier teen-movie, réalisé par Nicholas Ray et sorti en 1955, n'est pas mal du tout ! Mais j'avoue néanmoins en être un peu déçu ! Ce qui est en même temps, je dirai, le problèmes avec les films ou les œuvres en général, desquelles on entend l'éloge depuis toujours. On s'attend alors forcément à quelque-chose d'extraordinaire et l’œuvre en question ne peut forcément pas être à la hauteur de nos attentes ou de ce que l'on avait projeté dans nos têtes. Je me suis donc une nouvelle fois fait avoir avec ce problème ici, bien que je reconnaisse les qualités évidentes du film. C'est donc l'histoire de Jim qui déménage à Los Angeles et qui a du mal à se faire de nouveaux amis. Bon, dit comme ça, ce n'est pas vraiment représentatif de l'ensemble mais en gros c'est ça. Il se fait des amis comme des ennemis, tout en étant en plein conflit avec ses parents. C'est par ailleurs très intéressant car on remarque vraiment que les teen movies actuels fondent encore leur scénario sur les bases qu'avaient construites ce film. On retrouve en effet l'identification du spectateur au nouvel élève, les clans, les populaires et les moins populaires, la romance, les conflits générationnels etc. Par ailleurs, le film est très intéressant sur ce propos car il est le premier à réellement faire état d'une cassure entre les générations et à déconstruire cette de famille parfaite et heureuse vivant en banlieue pavillonnaire. Alors, évidemment le film a aujourd'hui pris un coup de vieux mais je trouve que cela contribue aujourd'hui à son charme. Bon après, ce qu'un point de vue subjectif, mais j'apprécie beaucoup ces films des années 50 avec des décors studios, ce travail du son qui a énormément vieillis et ce jeu d'acteur très théâtral. D'ailleurs, en ce qui concerne le casting, tous jouent très bien, notamment James Dean, Natalie Wood, Sal Mineo, Jim Backus etc. "La Fureur de vivre" est donc, malgré ses quelques longueurs et son introduction un peu longue, un bon film !
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juin 2022
    L’adieu à l’enfance, l’absence de repères, la démission de la cellule familiale et plus particulièrement celle de la figure paternelle, tels sont les principaux thèmes que « la Fureur de Vivre » abordent. La beauté triste et pleine de symboles de la mise en scène de Nicholas Ray fait partie intégrante de la naissance du mythe autour de James Dean, mort à 24 ans, le 30 septembre 1955, un mois avant la sortie du film et devenu instantanément le symbole éternel d’une jeunesse rebelle et révoltée en plein désarroi. Plus que quiconque et surtout de Nathalie Wood dont on cerne difficilement le personnage, Sal Mineo apporte toute sa fragilité auto-destructrice à ce sombre drame sur l’adolescence américaine des années 50. Un film intemporel, dans la veine de « L’Equipée Sauvage » ou encore de « Graine de Violence », entré depuis dans la légende du 7ème Art.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Une belle photographie et une très grande réalisation de Nicholas Ray de 1956. Cette belle histoire symbolise l'adolescence rebelle de James Dean qui exprime à la perfection le malaise de la jeunesse américaine. Malgré quelques incohérences dans le scénario, ce drame passionnant vous envoute pour ne plus vous lâcher. L'histoire, dont les ingrédients de base sont : amitiés, bravoure et honneur évoque également les amours d'ados et les conflits parentaux. Des interprétations magistrales de Natalie Wood dans le rôle de Judy et de James Dean, qui crève l'écran dans la peau de Jim Stark. Excellents seconds rôles pour Sal Mineo (John) et Corey Allen (Buzz).
    Judy se retrouve au poste de police, tout comme Jim Stark qui s'est fait ramasser pour ivresse sur la voie publique et John Crawford qui a tiré sur un animal. Jim, Judy et John vont au même lycée de Dawson. Jim, nouveau au Lycée (il vient de déménager), s'intéresse à Judy. Mais elle est l'amie de Buzz, le chef de la bande de voyous du lycée. Ils ont tous 16 à 18 ans et veulent prouver qu'ils sont des Hommes et pas des dégonflés.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Quand on voit ce film pour la première fois au 21e siècle, on se demande bien comment ces enfantillages, parfois ridicules, ont pu donner à ce film le statut de culte.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    599 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2016
    James Dean est mort à 24 ans avant d’avoir vu le film en salle, cela accentue son coté tragique que son l’aspect théâtral avait déjà sacralisé. ‘’La fureur de vivre’’ est malgré ses quelques défaut un des plus beaux témoignages du cinéma sur la jeunesse à problème, celle qui souffre terriblement de manque d’affection familiale et qui l'utilise pourtant pour justifier ses comportements. Question cinéma, c’est magnifique; le CinémaScope est manié de main de maitre dans des lieux clos qui rappellent la fin du monde évoquée dans le planétarium, les gros plans sur Jim associé à Judy sont d’une beauté absolue et la composition des images un régal constant. Seul bémol à mon sens, la composition de Sal Mineo trop jeune pour être ici un bon acteur (14 ans, il sera infiniment meilleur en Dov Landau dans ‘’Exodus’’) et dont on comprend mal l’importance du rôle. Les deux célèbres scènes de violence : le combat au couteau et la course de voiture sont des modèles du genre, à voir et revoir comme témoignage du talent de Ray lorsque la violence l’inspire. Le lyrisme qui se dégage parfois des lieux de tournage apporte à l’ensemble une note artistique marquée…Qui peut prétendre en voyant ‘’La fureur de vivre’’ que ce cinéma là n’est pas de l’art? Dean, Wood, Ray trois artistes aux terribles destins qui nous donnent tant de plaisir!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 avril 2013
    Deuxième films du regretté James Dean confirmant l'immense talent qu'il possédait en lui. A ses côté se mêle la très belle Nathalie Wood et le torturé Sal Mineo comme pour renforcer la légende de ce film aujourd'hui culte les trois acteurs connurent une mort prématuré.
    Une oeuvre incroyable dressant un portrait sans concession d'une jeunesse en mal de sensation et révolté incarné par la présence de Dean qui fut proclamé icône de toute une génération. A l'image d'un Brando dans "L’Équipée Sauvage" les scènes ou Dean intervient semble être en apesanteur, retenant son souffle pour voir ce qui va se passée comme dans cette scène spoiler: du duel de couteau ou cette course au bords de la falaise
    .
    Bref une oeuvre culte à voir ou revoir sans modération!!!!
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 décembre 2007
    Regardé avec des yeux du XXIe siècle, ce film est très drôle. "A rebel without a cause" ? Aujourd'hui on dirait plutôt gendre idéal au vocabulaire élaboré. Du coup les coups de gueule du héros semblent bien ridicules, pauvre bichette, que la vie est triste pour toi, j'ai presque envie de pleurer. Sinon le scénario est pas trop mal, du moins au début, après il traîne en longueur. Le fait que ce film, plus que moyen, soit sorti un mois après la mort de James Dean, explique son succès (l'homme étant par nature fasciné par la mort). Ne vous attendez donc pas à un chef d'oeuvre.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2014
    On peut regretter que ce film soit réduit à James Dean, en effet La Fureur De Vivre est avant tout un des meilleurs films traitant de la délinquance juvénile aux USA. On y suit le personnage de Jim Stark, brillamment interprété par James Dean, symbolisant le malaise de sa génération, vulnérable et déchiré comme en témoigne sa réplique "Vous m'écartelez !" criez à ses parents auprès de qui il cherche conseil. Jim se sent incompris par le monde qui l'entoure, ses parents, les gens de son âge, ses professeurs... Nicholas Ray étudie aussi la recherche de sensation forte à travers ce personnage. Avec d'autres âmes en détresse, Judy et Plato, ils se réfugieront dans une villa abandonné à Los Angeles à l'écart du monde pour une fin réussi et touchante. Certaines scènes sont superbes, à l'image de la course de voiture. Mise à part un James Dean bouleversant et qui retranscrit parfaitement la complexité de son personnage, les autres interprétations sont parfaites, à l'image de la toute jeune Natalie Wood. Un très bon drame et une ode à la liberté.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 janvier 2010
    Un film assez mou dans l'ensemble ou malgré une trés bonne prestation de J.Dean, on s'ennuie ferme. Certes les doublages y sont pour quelque chose mais quand même. Le titre tranche complètement avec la pseudo violence qui figure dans le film. Tout fait faux. Alors évoqué le mal être de cette jeunesse de l'époque c'est bien beau, évoquer le symbole paternel sous divers aspect c'est bien, mais bon faut y arriver au bout du film !
    yannick R.
    yannick R.

    108 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2010
    Un chef-d'oeuvre intemporel et universel qui parle d'amour, d'amitié, de rébellion face à l'ordre établi, et d'idéalisme.
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