Votre avis sur 7 jours à la Havane ?
3,5
Publiée le 21 mars 2018
Un portrait de La Havane composé de 7 courts métrages réalisés par 7 réalisateurs :
"El YUMA" réalisé par Benicio del Toro - 4* TB.
Teddy, Un jeune américain (un YUMA), acteur de Cinéma, fait un stage à la Havane. Avec Angel, son chauffeur de taxi, il visite la Capitale. L'humour domine ce premier format court superbement réalisé. Il nous offre de belles images, de jolies cubain(e)s (ou pas) et de la musique.
Rituel 2.5*, Court métrage réalisé par Gaspar Noé. Un film sans dialogues, très sombre au sens propre comme au sens figuré. Un rituel est appliqué à une jeune fille pour la purifier ? de ses tendances sexuelles ?
La Fuente (La source) 3.5*. Cette comédie émouvante et drôle, signée Laurent Cantet, est centrée sur un dimanche religieux. Le dévouement et l'entraide des cubains fait plaisir à voir. Le pitch : Marta, jouée par la très convaincante Nathalia Amore, à reçu un message de la Vierge Marie.
Jam Session réalisé par Pablo Trapero - 4* TB
Emir Kusturica arrive au festival du cinema de La Havane. Pablo Trapero nous offre un agréable moment musiacal et de jolies images. Il dresse un portrait peu glorieux mais sympathique du fantasque réalisateur Serbe. Dommage que les dialogues Serbes ne soient pas sous-titrés.
3,0
Publiée le 20 juillet 2012
Une bonne surprise ( les critiques pas terribles) On passe un bon moment dans ce patchwork pas si mal tricoté, l'esprit cubain parait y etre saisi au travers de sensiblilités contrastées et certes inégales;
3,5
Publiée le 2 juin 2012
Mis à part les deux derniers jours cette semaine passe comme une lettre à la poste ! Inauguré par un Del Toro ludique et pas mal clinquant, suivi par un boeuf sympathoche mais sans plus où l'on peut voir Emir Kusturica puis par un mélo clipé tourné par Julio Medem l'ensemble se trouve carrément nivelé par le haut par un très pittoresque Elia Suleiman et surtout, SURTOUT, par la crème de la crème du cinéma français : le seul et unique Gaspar Noé. Une transe rituelle, moite et sensuelle qui finit de totalement subjuguer par sa bande-son complexe et ses images stylisées comme jamais : son plus beau court métrage pour ma part ( le meilleur étant l'ambitieux Tintarella Di Luna ). Sinon le début du week-end est un peu craignos, moche même si folklo à mort et le Cantet du dimanche est juste insipide et plat. Bon c'est pas demain que je vais me mettre bille en tête pour fumer des havanes mais c'est un programme qui fait plutôt du bien. Pour Benicio Del Toro, Elia Suleiman et surtout, SURTOUT, Gaspar Noé.
3,0
Publiée le 4 février 2013
...Le film collectif est un exercice particulier engendrant souvent autant de segments réussis que de ratés (cf. Paris, je t'aime ou New York, I love you). 7 jours à La Havane ne déroge pas à la règle. Sur les sept courts métrages, j'ai beaucoup aimé les trois premiers. Réalisés respectivement par Benicio del Toro (avec Josh Hutcherson), Pablo Trapero (Jam Session avec Emir Kusturica) et Julio Medem (La tentacion de Cecilia avec Daniel Brühl). Un peu moins les quatre derniers...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-7-jours-a-la-havane-115008997.html
3,0
Publiée le 2 juin 2012
dans la globalité les sketchs sont inégaux mais ça se laisse regarder j'y ai en fait été surtout pour la musique que j'adore et pour retrouver cuba en fait la Havane qui restera un de mes plus beaux voyage au monde dommage que l'on ai pas eu la dégustation de mojito en prime
3,5
Publiée le 30 mars 2013
7 court-métrages assez inégaux mais qui racontent avec une certaine beauté la vie dans cette ville qu'est Cuba. Le film peut se révéler pour certains un peu long, mais si vous rentrez tout de suite dedans et comprenez ce qu'on veut faire passer comme message, le film ne paraît pas si long que ça. La beauté de ce film réside dans le fait de montrer comment Cuba est changeante mais toujours ancré dans certaines traditions et certaines croyances, comment elle peut influer les étranger en bien ou en mal, créer l'émerveillement ou l’incompréhension. Dommage que certains paraissent moins bien que d'autres et que le dernier, malgré le message fort sur la place de la religion a Cuba (pour une simple vision de grand-mère sur la vierge plusieurs dizaines de personnes se rassemblent pour l'aider sans rechigner) , paraisse plus long que les autres...
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 juin 2012
je n ai aucune objectivité concernant Cuba et La Habana en particulier. Sa magie agit sur moi et ce film ne pouvait pas ne pas me plaire. il n est pas inexact qu il est rempli de poncifs et que les sketch de toro (lunes) et surtout de tabio, le disciple du grand guttierez alea, (sabato) sont assez décevants.
ce qui assez cocasse c 'est qu une carte postale de La Havane ca consiste finalement à montrer sa décrépitude et sa rongitude (ca existe pas mais bravitude non plus), et de plus les ciels choisis ont été le plus souvent, à ma grande joie, les ciels de traine si caractéristiques de là bas. On ne nous vend pas une ville lumière et on nous fait voyager dans des trous à rats. Le propos est saturé et Padura , écrivain honnète d un pays ou foisonnent les gènies littèraires, déroule ce qui est , il faut bien l avouer , son fonds de commerce: le quotidien enlisé des cubains et leur envie de départ .
aussi, et sans la moindre idée de cocorico, les deux meilleurs sketches me semblent etre faits par nos deux français: j ai trouvé envoutant le rituel de Noé et excellent le film de Cantet sur la fête de la vierge. de surcroit, celui de suleiman, effectivement trés "tatiesque" , a également bcp de qualités (les plans tournés sans doute aux Playas del Este , peut etre à Guanabo sont superbes avec cette boite de nuit dont il ne reste que le portique), sanctionnant encore la défaite de nos amis sud américains
La préparation de la fête de la vierge, agrémenté du gateau fait pour le babalao (sorcier) ,est une magnifique démonstration de la solidarité et du vivre ensemble cubain, véritablement trés réels, où se mélent toutes les générations et même toutes les races. il montre aussi la valeur des pratiques religieuses et ce dans un pays dont la laicité ne peut être mise en doute
oh et puis j avoue avoir adoré le sketch du miercoles , tant sont beaux ces deux cubains , la chanteuse et le joueur, et adorant ce sentimentalisme de bolero , à la limite du kitsch mais avec un parfum de sexe sauvage
tout comme j aime le combo jouant au milieux des coqs dans le sketch avec Kusturica. je pense que s il y avait 457 sketches je serais resté jusqu'au bout




dont la laicité ne peut etre mise en doute.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 5 juin 2012
Des histoires diverses et d'atmosphère différente. Ce film semble nous plonger au coeur de la vie "havanaise" de plusieurs personnes. Des personnes différentes de caractère, de projet, de sentiments, bref un scénario original et sympathique, un peu trop long cependant.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 11 juin 2012
C'était un pari risqué que de produire ce film avec 7 réalisateurs différents sur un sujet, "la Havane", que certain ne maitrise pas trop. Et bien c'est un pari réussit, ces 7 histoires, representant chaque jour de la semaine, sont aussi différentes qu'intéressantes ! Certes les films sont assez inégaux, j'ai un faible pour mercredi, samedi et dimanche mais, ils sont en fait tous complémentaires avec des visions totalement différentes et même surprenantes.On est loin des clichés sur la Havane et à part la musique omniprésente, les sujets abordé par les réalisateurs sont plus personnel voir intime. Certain diront qu'on ne retrouve pas l'esprit de la Havane et pourtant, on y est au coeur!
On passe un très bon moment en musique avec des images fantastiques !
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