Votre avis sur 7 jours à la Havane ?
2,0
Publiée le 29 août 2018
Ben c’est moyen, c’est bien beau de filmer La Havane sous 7 angles différents, mais ça ne suffit pas pour faire un bon film. Gaspar Noé relève le niveau, mais ça reste mal écrit. D’autre part la mise en scène est sympathique, de même pour l'éclairage, les couleurs et les lumières. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
2,0
Publiée le 14 mars 2014
Comme souvent dans ce genre de production, on est déçu par l'inégalité des chapitres. Certains sont franchement rasoirs, tandis que d'autres parviennent à nous surprendre par une chute quelque peu travaillée. Aucun cliché ne manque à l'appel, que ce soit le rapport de rejet-fascination avec les Etats-Unis, l'imaginaire autour de Castro en encore la place majeure occupée par la religion. La quasi-absence de lien entre les scènes est regrettable, le film aurait beaucoup gagné en intérêt.
2,0
Publiée le 30 juin 2013
Mis à part la première histoire, qui parvient à maintenir un minimum d'intérêt du début à la fin, les six autres ne m'ont pas véritablement passionné. La plupart des réalisateurs n'ont rien à raconter, et pire, rien à montrer sur la capitale cubaine. Mon impression reste donc très mitigée.
2,0
Publiée le 31 mai 2013
L'alcool tombe à flot et la musique domine l'ambiance festive de la ville. La nuit qui apparaît n'arrête pas ces corps qui se mélangent dans des danses devenant de plus en plus intimes. Bienvenue dans La Havane, la capitale cubaine. Sélectionné dans la catégorie « Un certain regard » au festival de Cannes, 7 jours à La Havane est un film à sketches écrit par sept réalisateurs différents reprenant chacun un jour de la semaine. On s'attend à une vision hétéroclite de cette province avec des thèmes différents à chaque changement de cinéaste. Nos attentes vont être comblées : l'amour, la musique, la religion ou le rêve de réussir et de s'enfuir sont autant de sujets traités par ces artistes. Au centre de ces fragments de vie, il y a Elia Suleiman qui réalise l'épisode le plus singulier (Diary of a Beginner), doté d'une mise en scène fixe et très géométrique qui ne laissera personne de marbre. On sent la patte de chaque réalisateur avec les fameux plans-séquences de Trapero (Carancho), ou l'ambiance surréaliste et envoûtante de Gaspar Noé (Enter the Void). Mais le plaisir de reconnaître tel ou tel metteur en scène fait paradoxalement tomber 7 jours à La Havane dans le piège difficile à éviter du film à sketches : l'inégalité des courts métrages. Certains sont assez bons mais d'autres ont vraiment peu d'intérêt (Dulce amargo notamment). Avec l'intégralité de la semaine, on ne se rend pas forcément compte du désir à consacrer à La Havane un film intégral, car l'ensemble de l'oeuvre demeure incomplète et manque de densité, ainsi que de points de vue pertinents. Le résultat est donc en deçà de nos attentes, d'autant plus que l'idée de base était très bonne, sur le papier seulement...
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 19 mai 2013
Dans l'ensemble pas génial. Mais il ressort quand même le côté musical Cubain.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 25 juillet 2013
Que les différentes histoires n'aient qu'un infime lien entre elles n'est pas très grave puisque c'est le principe de ce genre de film. Qu'elles soient de qualité très inégale c'est plus regrettable.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 23 octobre 2012
Source : Plog Magazine, les critiques des ours
http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/07/7-jours-la-havane.html

Ah quel dommage ! J’étais tellement motivé par ce film ! Réunir 7 réalisateurs (tous plutôt intéressants) autour de la capitale cubaine pour faire un film « à la Paris, je t’aime ou New York, I love you » était très prometteur ! Et bien 7 jours à la Havane souffre énormément de son principe fédérateur. Oui, les films à sketches peuvent être très inégaux mais Paris, je t’aime s’en était très bien sorti à l’exception d’un ou deux courts métrages qui cassaient le rythme. Ici, c’est beaucoup plus compliqué.
Le segment qui m’a le plus intéressé et celui de Gaspard Noé qui fonctionne comme un court métrage très indépendant du reste du film. Il traite de l’homosexualité féminine et de sa reception dans un univers très religieux, entre religion catholique et le vaudou, appelé à Cuba « Santeria ». En effet, une jeune fille retrouvée au lit avec une autre jeune fille est emmenée par ses parents dans une sorte de marécage où elle subit un rituel étrange. Le film est très beau et très poétique et également très silencieux. À part les incantations du chamane, il n’y a que les bruits du marécage et de sa faune.
A l’exception de ce court très intéressant, le reste du film est très inégal. Outre un Elia Suleiman en Tati contemporain très drôle dans son mutisme (mais qui répète la formule jusqu’à épuiser) ou un Emir Kusturica alcoolique touchant, le reste est bavard et incertain. Sans compter l’inutile et mauvais segment de Laurent Cantet, qui présente un personnage principal insupportable qui demande à ce qu’un bassin soit construit pour sa vierge Marie, qui lui serait apparue en rêve… Et les voisins tous en cœur s’empressent de réaliser chaque détail de son rêve, du bassin aux peintures en passant par la robe jaune qu’elle se doit de porter… Beau ? Non, insupportable.
En un mot, vivement une édition DVD permettant de séparer ses courts qui gagnent parfois à être vus… mais pas tous !
2,0
Publiée le 22 juin 2012
Le gros problème de ce type de films, c'est qu'ils sont vraiment inégaux. Dans 7 jours à la Havane, il est donc question de Cuba et j'admets premièrement que je n'aime pas l'ambiance. Ca passe par quelques images, mais surtout par la musique à laquelle je n'accroche désespéremment pas. Le film est parsemé de moments de génie mais redescend souvent dans le très moyen, à mon goût. Le Lundi est plutôt sympathique et annonce la couleur au niveau de l'atmosphère qui va régner pendant tout le film. Le Mercredi (avec Daniel Bruhl) est plutôt pas mal car il raconte de façon assez belle le dilemme intérieur d'une jeune femme qui ne sait pas si elle doit rester avec son homme (surprenant et attachant) ou tout plaquer et partir réaliser son rêve. Mais déjà cette partie du film contient des défauts assez significatifs (la réalisation est clichée et les scènes entre Daniel Bruhl et Cristela De La Caridad Herrera sonnent un peu faux. Les Jeudi et Vendredi sont les réels bijoux du film. Elia Suleiman réalise un petit film vraiment très drôle avec un personnage statique et contamment observateur qui m'a vraiment fait éclater de rire à de multiples reprises. C'est original et décalé. Quant à Gaspar Noé, sa réalisation unique élève le niveau du film avec une séquence rituelle très bien filmée et assez tendue. Pour le reste, j'ai trouvé le film franchement peu passionnant, notamment les deux derniers jours dont l'intérêt me dépasse. Le film se conclut en plus sur le pire des 7 métrages, concentré sur une matrone insupportable qui dicte ses volontés à tout le monde. Cette dernière partie du film représente peut-être la vie quotidienne de ces quartiers, mais elle m'a gonflé de façon démesurée. Voir tout ce monde s'agiter et s'organiser autour de cette femme exécrable, tout ça en l'honneur de la Vierge Marie, c'était trop pour ma pauvre tête. Ce dernier film fait l'éloge ridicule de la solidarité au sein de l'immeuble, et semble valoriser le rôle de la Vierge dans cette solidarité, c'est franchement agaçant. Outre ce final qui m'a profondément gavé et déçu, j'ai trouvé le film relativement mal organisé. A part quelques brefs clins d'oeil aux journées précédentes, par-ci par-là, les films ne s'enchaînent pas avec une cohérence flagrante, certains jours auraient très bien pu se retrouver dans un autre ordre sans donner un film moins fort. Ce n'est pas exactement un défaut, mais du coup on se demande quel est le but du film, qui semble aller dans tous les sens sans vraiment nous passionner. Même si le film "entier" n'a pas besoin d'être parfaitement fluide, j'ai trouvé que la plupart des séquences abordaient des sujets sans grand intérêt (le Mardi avec Emir Kusturica est relativement sympa dans sa réalisation (un joli plan-séquence) mais raconter ainsi les égarements de ce personnage me semblent quasi vides d'intérêt. Bref, 7 jours à la Havane est pour moi très inégal et trop faible, malgré les pics de génie.
2,5
Publiée le 20 juin 2012
A l’instar d’un Paris, je t’aime ; 7 jours à la Havane vient rendre hommage à la capitale cubaine à travers ce projet partagé par 7 réalisateurs différents. Comme toujours dans ce genre d’exercice, c’est assez périlleux avec des résultats diversifiés et inégaux dont on retiendra surtout l’exercice de style d’Elia Suleyman, le trip d’un Gaspar Noé toujours aussi mystique et le triangle amoureux de Julio Medem. Le reste ne nous laissera pas de grands souvenirs pas même la 1ère réalisation de Benicio Del Toro ; l’ensemble est donc fragile et si vous n’êtes pas du genre à faire preuve d’ouverture d’esprit et d’indulgence vous risquez de vite vous enfuir de la salle
2,0
Publiée le 19 juin 2012
Le moins que je puisse dire c'est qu'ils ne se sont vraiment pas foulés pour ce film à sketchs paresseux et anecdotique au scénario quasi inexistant. On dit que les films à sketchs sont inégaux, mais là rien ne ressort vraiment du lot. On a un petit aperçu touristique de la Havane (avec les inévitables clichés) et quelques moment chaleureux et sensuels, mais guère plus. Dans un registre proche, j'ai préféré "Paris je t'aime" qui était plus dynamique et surprenant. Le seul qui a failli me faire vibrer est Gaspar Noé avec son rituel d'exorcisme, mais même lui a dû abuser des mojitos et des bains de soleil car son segment reste trop sage. Quant à l'intérêt de celui avec Kusturica bourré, je me pose encore la question. Un film idéal à l'heure de la sieste, mais sinon...
2,5
Publiée le 7 juin 2012
Les réalisateurs livrent différentes images de La Havane avec pour fil conducteur le scénario signé par Leonardo Padura. Assez irrégulier, parfois joyeux, souvent d’une triste réalité, il n’en reste pas moins de belles images et quelques bons moments. Pas vraiment des photos de vacances mais une atmosphère assez bien rendue de cette ville aux couleurs multiples. En fonction des goûts ou des souvenirs de chacun il est possible d’en tirer un certain intérêt. Sans plus. http://cinealain.over-blog.com/article-7-dias-en-la-habana-105093635.html
2,5
Publiée le 7 juin 2012
comme tous les films à sketchs, c'est assez inégal. reste le plaisir de voir La Havane, son soleil et ses rues délabrées. le films les plus chiants revenant, sans surprise, à Gaspar noé et Elia Suleiman. ceux-là sont vraiment nuls. les autres sont réalistes et même romantiques!
2,5
Publiée le 6 juin 2012
sept réalisateurs renouent avec le film à sketches , ici en composant à La Havane des récits très variés avec des résultats comme souvent, très inégaux mais dans l'ensemble l'unité est bien tenue et donne fort envie pour ma part d'y retourner avant que ce monde de "partage " et du "vivre ensemble " ne disparaisse ...le film avec Kusturica est génial ainsi que celui de Sulaiman ( hommage à tati ) .tous en salle !
2,5
Publiée le 3 juin 2012
Ce film est intéressant pour avoir la vision de 7 réalisateurs de cuba. Les histoires présentent des interets différents et beaucoup de gens devraient s'y retrouveront dans au moins l'une d'entre elles. Pour ma part les histoires du lundi mardi et samedi m'ont beaucoup plu et intéressé. Celle du rituel ma intrigué mais reste très bizarre et malsaine (passage realisé par Gaspard Noé comme par hasard). Pour les 3 autres histoires, elle ne m'ont pas du tout interressé. 7 jours à la havanne reste malgré tout un film intéressant mais sans plus.
2,0
Publiée le 30 mai 2012
Après Tokyo, Paris et New York, le concept fumeux de brosser le portrait d'une ville à travers le regard croisé de différents cinéastes se poursuit. A défaut de Romorantin, le choix de la capitale cubaine est alléchant. Il y a tant à dire sur cette ville délabrée, entre coupures d'électricité, rêves d'exil, musique chaloupée et vieilles américaines rutilantes. Un petit mojto et c'est parti pour 7 jours à La Havane. Et ça commence très mal. Les trois premiers chapitres sont désastreux. Comme des cartes postales animées, une vision touristique et inoffensive qui pourrait ravir Castro lui-même. Benicio del Toro fait dans l'anodin, Pablo Trapero dans l'insignifiant, Julio Medem dans le mielleux. A mi-chemin, le segment signé Elia Suleiman donne enfin un peu d'insolite à ce film compassé. Le réalisateur n'a pas oublié son humour lunaire en Palestine. Le court suivant, de Gaspar Noé, met la barre encore plus haut. Un moment de transe, tout en sensualité, mystère et perversité, sans une seule parole prononcée. Génial. Juan Carlos Tabio, le seul cinéaste cubain sollicité, ne déçoit pas : son histoire sent le vécu, à travers le prisme du quotidien d'une famille de La Havane. Laurent Cantet, enfin, propose un récit filandreux et sans intérêt majeur qui conclue mal l'affaire. Le bilan est plutôt décevant. Aucune critique ou analyse sociale et/ou politique, la véritable âme cubaine est étrangère à ce film. Vraiment pas de quoi fouetter un Che ! Une oeuvre aussi éphémère et inconsistante que l'écume des vagues qui vient lécher les trottoirs du Malecon.
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