Votre avis sur 7 jours à la Havane ?
1,0
Publiée le 16 juin 2012
Après Paris, je t'aime (2005), Tokyo ! (2008) & New York, I Love You (2008), cette fois-ci, c’est au tour de la Havane (à Cuba) d’avoir droit à son film à sketches réalisé par plusieurs réalisateurs venus de divers horizons. Et comme toujours avec cet exercice de style, les sketches sont rarement tous de très bonne facture, cette fois-ci, ils apparaissent même très souvent inégaux et donc très décevant, faisant de ses (presque) 130 minutes, un recueil de saynètes interminables, lassant et éreintant. Pourtant on aurait voulu y croire, ce petit côté latino dépaysant avec en fond sonore de la musique cubaine et des paysages de cartes postales, mais rien à faire, 7 jours à la Havane (2012) nous ennuis au plus haut point, découvrant la Havane au fil des jours de la semaine (comme nous l’indique le titre du film), ce voyage déçoit purement et simplement.
1,0
Publiée le 24 mai 2013
Pas grand chose de positif à retenir de ce film à sketchs,cette fois composé de 7 courts-métrages présentant chacun un jour différence de la capitaine de Cuba. "7 jours à la Havane" s'engonce dans les pires stéréotypes sur le peuple cubain. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Benicio Del Toro dont le segment est le plus divertissant,parle forcément des Trapero nous emmène,comme c'est attendu,dans un club de jazz avec Emir Medem suit une jeune Cubaine écartelée entre son pays et l'aventure étrangère. Elia Suleiman, stoïque,fait le parallèle inévitable avec Fidel Castro. Gaspar Noé,épileptique,va du côté de l' Carlos Tabio parle du quotidien d'une famille locale. Enfin,Laurent Cantet ajoute une touche sociale à une histoire d'hommage à la Vierge. Que des images qui feraient le bonheur d'un Office du Tourisme,mais qui n'ont rien à faire au cinéma,si ce n'est pour remplir la pompe à dollars et tenter d'imiter les explorations collectives plus réussies de Paris et new York.
2,0
Publiée le 30 mai 2012
Après Tokyo, Paris et New York, le concept fumeux de brosser le portrait d'une ville à travers le regard croisé de différents cinéastes se poursuit. A défaut de Romorantin, le choix de la capitale cubaine est alléchant. Il y a tant à dire sur cette ville délabrée, entre coupures d'électricité, rêves d'exil, musique chaloupée et vieilles américaines rutilantes. Un petit mojto et c'est parti pour 7 jours à La Havane. Et ça commence très mal. Les trois premiers chapitres sont désastreux. Comme des cartes postales animées, une vision touristique et inoffensive qui pourrait ravir Castro lui-même. Benicio del Toro fait dans l'anodin, Pablo Trapero dans l'insignifiant, Julio Medem dans le mielleux. A mi-chemin, le segment signé Elia Suleiman donne enfin un peu d'insolite à ce film compassé. Le réalisateur n'a pas oublié son humour lunaire en Palestine. Le court suivant, de Gaspar Noé, met la barre encore plus haut. Un moment de transe, tout en sensualité, mystère et perversité, sans une seule parole prononcée. Génial. Juan Carlos Tabio, le seul cinéaste cubain sollicité, ne déçoit pas : son histoire sent le vécu, à travers le prisme du quotidien d'une famille de La Havane. Laurent Cantet, enfin, propose un récit filandreux et sans intérêt majeur qui conclue mal l'affaire. Le bilan est plutôt décevant. Aucune critique ou analyse sociale et/ou politique, la véritable âme cubaine est étrangère à ce film. Vraiment pas de quoi fouetter un Che ! Une oeuvre aussi éphémère et inconsistante que l'écume des vagues qui vient lécher les trottoirs du Malecon.
3,0
Publiée le 4 février 2013
...Le film collectif est un exercice particulier engendrant souvent autant de segments réussis que de ratés (cf. Paris, je t'aime ou New York, I love you). 7 jours à La Havane ne déroge pas à la règle. Sur les sept courts métrages, j'ai beaucoup aimé les trois premiers. Réalisés respectivement par Benicio del Toro (avec Josh Hutcherson), Pablo Trapero (Jam Session avec Emir Kusturica) et Julio Medem (La tentacion de Cecilia avec Daniel Brühl). Un peu moins les quatre derniers...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-7-jours-a-la-havane-115008997.html
1,0
Publiée le 8 juillet 2021
7 jours à la Havane est une compilation de sept histoires courtes chacune ayant son propre réalisateur et son ou ses propres personnages. Les deux premières histoires semblaient mener le film dans la bonne direction mais ensuite tout s'est écroulé. Certains éléments tentent de relier certains des jours mais la structure globale de la narration du film finit par être un désordre incohérent. Je pensais que toutes les représentations clichées de Cuba feraient défaut mais ce film n'apporte presque rien de nouveau. C'est surtout une soirée gaspillée pour un film que je ne reverrai surtout pas...
4,0
Publiée le 30 mai 2012
Un peu dur de savoir qui a réalisé quoi parmi les sept réalisateurs, aucun nom pendant la projection, ni sur les infos de sites cinéma.....Quoi qu'il en soit l'hommage à Cuba est plutot malin et offre 7 regards distincts au travers sept jours de la semaine (lundi, mardi, etc....)....Curiosité du premier métrage : l'acteur Josh Hutcherson (voyage au centre de la terre,...) dans une histoire intelligente et sans préjugé...Et puis il y a surtout un vrai chef d'oeuvre, le métrage si reconnaissable de Suleiman , à la façon de Tati, qui regarde le spectateur regarder, et qui nous montre un homme dont les allées et venues frolent le surréalisme (que peut faire une femme qui fixe la mer, sinon attendre un homme grenouille) avec un humour scientifique et surréaliste (jubilatoire).....Dans un autre métrage Emir Kusturica joue le cinéaste en vadrouille à Cuba et qui découvre un jam session de toute beauté.....ET puis ce jeune acteur de Goodbye Lenin tombe amoureux d'une chanteuse...ET puis on retouve cette chanteuse chez benicio del toro ou un autre....Le même hotel réapparait....Les cinéastes se font des clins d'oeil malicieux et s'invitent dans leurs histoires respectives.....Des histoires d'amour, de religion, parfois, et puis une scène de vaudou où le tamtam qui résonne tout au long du métrage prend aux tripesn et en dit dix fois plus sur l'ame humaine qu'un livre de freud ou un roman de Robbe grillet (le brestois) tout cela pour exorciser une jeunette qui a péché avec une amie....Profondeur et légèreté, Ce cuba qu'on nous dévoile est d'abord une histoire humaine, musicale parfois, amoureuse souvent, on en ressort rafraichi, peut être même purifié...Bref une expérience ciné plutot à tenter.....(Petit bémol, j'aurais aimé davantage d'extérieurs touristiques car l'ile semble plus qu'attirante ).....
3,5
Publiée le 2 juin 2012
Mis à part les deux derniers jours cette semaine passe comme une lettre à la poste ! Inauguré par un Del Toro ludique et pas mal clinquant, suivi par un boeuf sympathoche mais sans plus où l'on peut voir Emir Kusturica puis par un mélo clipé tourné par Julio Medem l'ensemble se trouve carrément nivelé par le haut par un très pittoresque Elia Suleiman et surtout, SURTOUT, par la crème de la crème du cinéma français : le seul et unique Gaspar Noé. Une transe rituelle, moite et sensuelle qui finit de totalement subjuguer par sa bande-son complexe et ses images stylisées comme jamais : son plus beau court métrage pour ma part ( le meilleur étant l'ambitieux Tintarella Di Luna ). Sinon le début du week-end est un peu craignos, moche même si folklo à mort et le Cantet du dimanche est juste insipide et plat. Bon c'est pas demain que je vais me mettre bille en tête pour fumer des havanes mais c'est un programme qui fait plutôt du bien. Pour Benicio Del Toro, Elia Suleiman et surtout, SURTOUT, Gaspar Noé.
3,5
Publiée le 21 mars 2018
Un portrait de La Havane composé de 7 courts métrages réalisés par 7 réalisateurs :
"El YUMA" réalisé par Benicio del Toro - 4* TB.
Teddy, Un jeune américain (un YUMA), acteur de Cinéma, fait un stage à la Havane. Avec Angel, son chauffeur de taxi, il visite la Capitale. L'humour domine ce premier format court superbement réalisé. Il nous offre de belles images, de jolies cubain(e)s (ou pas) et de la musique.
Rituel 2.5*, Court métrage réalisé par Gaspar Noé. Un film sans dialogues, très sombre au sens propre comme au sens figuré. Un rituel est appliqué à une jeune fille pour la purifier ? de ses tendances sexuelles ?
La Fuente (La source) 3.5*. Cette comédie émouvante et drôle, signée Laurent Cantet, est centrée sur un dimanche religieux. Le dévouement et l'entraide des cubains fait plaisir à voir. Le pitch : Marta, jouée par la très convaincante Nathalia Amore, à reçu un message de la Vierge Marie.
Jam Session réalisé par Pablo Trapero - 4* TB
Emir Kusturica arrive au festival du cinema de La Havane. Pablo Trapero nous offre un agréable moment musiacal et de jolies images. Il dresse un portrait peu glorieux mais sympathique du fantasque réalisateur Serbe. Dommage que les dialogues Serbes ne soient pas sous-titrés.
2,5
Publiée le 7 juin 2012
Les réalisateurs livrent différentes images de La Havane avec pour fil conducteur le scénario signé par Leonardo Padura. Assez irrégulier, parfois joyeux, souvent d’une triste réalité, il n’en reste pas moins de belles images et quelques bons moments. Pas vraiment des photos de vacances mais une atmosphère assez bien rendue de cette ville aux couleurs multiples. En fonction des goûts ou des souvenirs de chacun il est possible d’en tirer un certain intérêt. Sans plus. http://cinealain.over-blog.com/article-7-dias-en-la-habana-105093635.html
2,0
Publiée le 14 mars 2014
Comme souvent dans ce genre de production, on est déçu par l'inégalité des chapitres. Certains sont franchement rasoirs, tandis que d'autres parviennent à nous surprendre par une chute quelque peu travaillée. Aucun cliché ne manque à l'appel, que ce soit le rapport de rejet-fascination avec les Etats-Unis, l'imaginaire autour de Castro en encore la place majeure occupée par la religion. La quasi-absence de lien entre les scènes est regrettable, le film aurait beaucoup gagné en intérêt.
2,0
Publiée le 30 juin 2013
Mis à part la première histoire, qui parvient à maintenir un minimum d'intérêt du début à la fin, les six autres ne m'ont pas véritablement passionné. La plupart des réalisateurs n'ont rien à raconter, et pire, rien à montrer sur la capitale cubaine. Mon impression reste donc très mitigée.
2,0
Publiée le 29 août 2018
Ben c’est moyen, c’est bien beau de filmer La Havane sous 7 angles différents, mais ça ne suffit pas pour faire un bon film. Gaspar Noé relève le niveau, mais ça reste mal écrit. D’autre part la mise en scène est sympathique, de même pour l'éclairage, les couleurs et les lumières. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
2,0
Publiée le 22 juin 2012
Le gros problème de ce type de films, c'est qu'ils sont vraiment inégaux. Dans 7 jours à la Havane, il est donc question de Cuba et j'admets premièrement que je n'aime pas l'ambiance. Ca passe par quelques images, mais surtout par la musique à laquelle je n'accroche désespéremment pas. Le film est parsemé de moments de génie mais redescend souvent dans le très moyen, à mon goût. Le Lundi est plutôt sympathique et annonce la couleur au niveau de l'atmosphère qui va régner pendant tout le film. Le Mercredi (avec Daniel Bruhl) est plutôt pas mal car il raconte de façon assez belle le dilemme intérieur d'une jeune femme qui ne sait pas si elle doit rester avec son homme (surprenant et attachant) ou tout plaquer et partir réaliser son rêve. Mais déjà cette partie du film contient des défauts assez significatifs (la réalisation est clichée et les scènes entre Daniel Bruhl et Cristela De La Caridad Herrera sonnent un peu faux. Les Jeudi et Vendredi sont les réels bijoux du film. Elia Suleiman réalise un petit film vraiment très drôle avec un personnage statique et contamment observateur qui m'a vraiment fait éclater de rire à de multiples reprises. C'est original et décalé. Quant à Gaspar Noé, sa réalisation unique élève le niveau du film avec une séquence rituelle très bien filmée et assez tendue. Pour le reste, j'ai trouvé le film franchement peu passionnant, notamment les deux derniers jours dont l'intérêt me dépasse. Le film se conclut en plus sur le pire des 7 métrages, concentré sur une matrone insupportable qui dicte ses volontés à tout le monde. Cette dernière partie du film représente peut-être la vie quotidienne de ces quartiers, mais elle m'a gonflé de façon démesurée. Voir tout ce monde s'agiter et s'organiser autour de cette femme exécrable, tout ça en l'honneur de la Vierge Marie, c'était trop pour ma pauvre tête. Ce dernier film fait l'éloge ridicule de la solidarité au sein de l'immeuble, et semble valoriser le rôle de la Vierge dans cette solidarité, c'est franchement agaçant. Outre ce final qui m'a profondément gavé et déçu, j'ai trouvé le film relativement mal organisé. A part quelques brefs clins d'oeil aux journées précédentes, par-ci par-là, les films ne s'enchaînent pas avec une cohérence flagrante, certains jours auraient très bien pu se retrouver dans un autre ordre sans donner un film moins fort. Ce n'est pas exactement un défaut, mais du coup on se demande quel est le but du film, qui semble aller dans tous les sens sans vraiment nous passionner. Même si le film "entier" n'a pas besoin d'être parfaitement fluide, j'ai trouvé que la plupart des séquences abordaient des sujets sans grand intérêt (le Mardi avec Emir Kusturica est relativement sympa dans sa réalisation (un joli plan-séquence) mais raconter ainsi les égarements de ce personnage me semblent quasi vides d'intérêt. Bref, 7 jours à la Havane est pour moi très inégal et trop faible, malgré les pics de génie.
1,5
Publiée le 21 mai 2013
A part le dernier sketch de Laurent Cantet, ces courts métrages sont d'une nullité affligeante. La pauvreté et le manque d'originalité des scénarios sont catastrophiques. On a du mal à croire que des cinéastes de l'envergure de Pablo Trapero et Benicio del Toro aient réalisé de tels navets. Tous ces sketchs, à part le dernier, donnent l'impression que Cuba ne serait peuplée que de musiciens, de barmen et de femmes légères.
Cette accumulation de clichés paresseux est tout simplement honteuse et insultante pour le peuple cubain.
2,5
Publiée le 30 mai 2012
Plusieurs petite histoire dans ce film , seul les 3 premieres sont interressante, 2 sont vraiment a chier.
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