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FaRem
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2,5
Publiée le 17 janvier 2017
Frappé par un drame, Henry retrouve goût à la vie au contact de la jeune Millie qu'il va aider dans sa quête particulière. La quête en question n'est qu'un prétexte ce qui est dommage, car à ce niveau l'intrigue n'avance jamais et la promesse d'aventure n'est pas tenue alors que ça aurait fait passer un cap important à cette histoire. Dans ce film, il est surtout question de deuil et de solitude avec ces deux personnes différentes qui partagent leur peine. C'est sans surprise très mélancolique et parfois touchant, mais j'ai trouvé ça un peu trop lourd par moment. Je pense à l'abus de scènes larmoyantes ou la musique omniprésente qui cassent la sincérité et donnent l'impression qu'on nous force la main. Le script qui a apparemment été retravaillé de nombreuses fois est un peu faible et c'est dommage que l'aspect fantaisiste de cette histoire soit autant retenu, mais pour autant, c'est quand même un film sympathique agréable à suivre grâce à de bons acteurs notamment Jessica Biel qui apporte par petites touches un peu de gaieté à cette ambiance morose.
Un début de film accrocheur jusqu'à la découverte du livre qui crée des parallèle entre la réalité et le récit de son contenu. Pas convaincu par le film : Construire un radeau. Une façon pour le personnage principal, de faire le deuil de sa femme. Très moyen, compte-tenu du casting. On s'ennuie un peu trop sans réellement s'attacher ou d'identifier aux personnages.
The book of love joue sur l'empathie. Il n'hésite pas pendant tout le film à nous apitoyer sur la mort soudaine de l'épouse du personnage principal. Il n'y a pas grand chose de plus. Tout est dit dans le synopsis qui tient en une phrase. Le jeu des acteurs est très moyen.
Un jolie petit film indépendant, un peu mièvre et naïf cependant mais c'est un vrai plaisir de voir Maisie Williams dans un rôle très différent de celui qu'elle tient dans Game of Thrones. Et elle confirme tout le bien et le talent que je pense d'elle sans être devenue une méga-star trop vite broyé par la machine hollywoodienne.
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18 103 critiques
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2,0
Publiée le 19 décembre 2020
The Book Of Love raconte l'histoire d'un homme qui a perdu sa femme enceinte dans un accident de voiture. Il prend au sérieux la remarque incidente de sa défunte épouse et aide une sans-abri locale. Ensemble ils construisent un radeau pour traverser l'océan. L'intrigue semble être un film touchant sur le deuil et la guérison. Mais la réalité est qu'il s'agit plutôt d'irrationalité et de folie. J'ai du mal à croire qu'un architecte qui réussit abandonne son travail et se lance dans un projet qui n'a manifestement aucun sens. Le but du voyage maritime de la jeune fille est un outil pour les spectateurs mais de manière fragmentée et inefficace. Cela ne me donne pas l'impression qu'elle doit aller à l'océan. Je ne comprends pas ce qu'elle a à gagner à faire ce voyage maritime si ce n'est de partir en mission suicidaire. Le pire c'est que la causalité des événements qui n'a pas de sens. La personne qui a causé tout cela devrait faire l'expiation mais ce n'est pas le cas dans le film. C'est pourquoi je trouve malheureusement que le film n'a pas beaucoup de sens...
J'ai bien accroché du début à la fin de ce joli drame emprunt de poésie. Le sujet assez simple est traité de manière originale. Une tendresse pudique s'en échappe. Un bien joli film indépendant.
C’est l’histoire d’un homme (Henry) qui fait le deuil de son épouse en aidant une jeune inconnue à fabriquer un radeau.
J’ai trouvé cet opus attachant et agréable à regarder.
On nous livre un scénario scrupuleusement écrit qui nous permet de comprendre les personnages. Il procède également à une construction progressive de la relation entre Henry et la fille qu’il recueille. Pour être exact spoiler: les flash-back de l’épouse décédée nous montrent quel est le sens de la perte ressentie par Henry. Aussi, on nous raconte un cheminement plausible de la relation entre les principaux protagonistes, par une construction progressive et logique.
Le script évite un écueil courant: c’est-à-dire des ententes ou connexion trop rapide que l’on voit couramment dans les long-métrages.
Le récit et le montage effectuent plusieurs parallèles qui appuient la compréhension du film, lui donnant un caractère explicite et accessible : spoiler: 1/Entre les personnalités de Millie et Penny.
2/Entre le père de Millie et henry (qui devient une figure paternelle).
3/Entre l’hospitalisation de Penny et celle de Millie.
4/Entre la vie des protagonistes et le voyage en mer.
5/Entre Henry et une carpe blessé aux branchies (fable du patron de henry).
Le dernier quart d’heure délivres quelques menues surprises à l’issue d’une narration habile sans être complexe. L’interprétation de Jason Sudeikis et de Maisie Williams suscitent l’empathie. La compétence de cette dernière est confirmée si la question se posait encore. En ce qui concerne d’éventuels défauts, nous avons affaire à un opus commettant très peu de facilité ou de raccourci (à mon goût). J’en citerais une seule par esprit de concision : spoiler: La scène durant laquelle la belle-mère accepte de céder les cendres de sa défunte fille à Millie. J’ai estimé son revirement peu vraisemblable. Toutefois, cette lacune peut s’expliquer par la nécessité d’accélérer le rythme du film, à mesure que le dénouement approche.
La réalisation comporte des séquences inspirées, par exemple, le plan final fait écho à la première scène, et ce, sur plusieurs niveaux de lecture. Au dénouement, la destination du voyage me semble être suggérée par deux indices décisifs : le mot écrit de la fille et le plan final qui glisse vers la droite au loin. J’ai une proposition d’interprétation métaphorique concernant la scène des poissons qui sautent hors de l’eau à cause de la pollution qui réduit la teneur en oxygène de la mer : spoiler: les poissons sautillants représentent les personnages voyageant sur le radeau, c’est-à-dire des êtres quittant leur milieu d’origine « pollué » par l’urbanisme pour se lancer dans un environnement inadéquat, dans lequel leurs chances de survie seront limitées. Ces voyageurs voguant dans une embarcation précaire sont-ils comparables à des poissons hors de l’eau?
En conclusion j’ai le sentiment d’avoir affaire à une œuvre faussement simple, construite avec précision.