Film qui a vraiment mal vieilli ! Manque de rythme, manque de contenu, problèmes de montage, Viriginie Ledoyen très mauvaise actrice (et dans une moindre mesure Jeanne Balibar, décevante avec ses minaudages) Seul intérêt : revoir l'atmosphère des années 90 avec les trains corail et les gens qui fument comme des pompiers !
Ennuyeux, long et inintéressant à par quelques scènes, quelques minutes à sauver. N'est pas Godard qui veut. Dommage, les acteurs sont très bons mais noyés dans un style prétentieux et qui fait même mal à la tête parfois.
Ce film propose de belles réflexions philosophiques, tout en dépeignant la nature humaine. Les acteurs sont tous très charismatiques et le déroulé des évènements semble naturel, très réaliste. Une douce chaleur humaine et une optimisme de fond viennent parfaire le tableau.
La chronique douce-amère d’une année d’un petit groupe d’amis, au ton mêlant légèreté et gravité, filmée au plus proche, caméra à l’épaule, et portée par une interprétation pleine de justesse. 3,25
Je ne connais pas forcément très bien le cinéma d'Assayas, mais le sujet et la distribution m'ont donné envie. Le film parvient à plutôt bien construire ses personnages et à les rendre touchant du personnage principal joué par Amalric au personnage très secondaire de l'ancienne compagne de François Cluzet. Disons que tout ça fait très vrai et sonne plutôt juste, notamment les séquences d'émotions sur la fin du film. Les personnages sont écrits avec pas mal de subtilité, ils sont pas forcément rationnels dans leurs choix, dans leur manière de réagir et c'est vraiment rafraichissant à voir, parce que ça permet de se projeter en eux et de les comprendre.
Il y a notamment une scène entre Amalric et son frère joué par Eric Elmosnino où ils s'engueulent parce que la décision d'Amalric de ne pas habiter dans son appartement le temps qu'il soit vendu et de préférer en louer un autre, alors qu'il a des problèmes d'argent, n'a aucun sens. Disons qu'Assayas arrive à saisir la part d'humanité qu'il peut y avoir, ce qui les rend immédiatement bien plus tangibles pour le spectateur et on est forcément bien plus impliqué que s'ils étaient parfaitement rationnels, ce que n'est aucun être humain.
Rien que pour ça le film est plutôt plaisant à voir, on a envie de les voir galérer avec leur vie de bourgeois désargentés.
Mais malheureusement je trouve que le film s'étale trop en longueur, vers la fin du film ce qui est tant redouté par les personnages arrive enfin et alors qu'on pense que le film est terminé, on va avoir encore plein de scènes qui ne font pas forcément avancer l'histoire, où on se demande ce qu'il veut encore raconter... Alors, la fin a beau posséder certains des passages les plus émouvants du film, je repense à l'ex de Cluzet qui dit des choses magnifiques à la fin du film sur le fait qu'elle pensait que malgré qu'elle se soit disputée avec lui et qu'ils ne soient pas plus ensemble ils allaient un jour se retrouver... Je trouve que la fin aurait mérité d'être plus recentrée de ne pas s'éparpiller encore d'avantage, notamment avec des révélations dont on se fout un peu sur des personnages secondaires.
Disons que j'ai senti un problème de rythme, comme s'il voulait mettre trop de choses dans son film et qu'elles finissaient par se nuire les unes aux autres.
Aussi, la mise en scène composée quasiment uniquement de gros plans, avec une caméra frénétique, bougeant tout le temps, qui ne se pose quasiment jamais, finit par fatiguer. Comme si Assayas avait peur qu'on s'emmerde et devait donc tout faire bouger histoire de maintenir notre attention. Le procédé finit par fatiguer, surtout qu'il nuit un peu à l'émotion de certaines scènes qui auraient mérité de prendre plus de temps et de ne pas traiter ça comme une scène d'action chez Paul Greengrass.
En somme le film est sympathique malgré tout, l'écriture des personnages y étant pour beaucoup.
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1,5
Publiée le 16 octobre 2020
Les acteurs peuvent-ils sauver un film autrement complètement mauvais ?. La réponse est bien sûr oui. La preuve si nécessaire est le mauvais Fin août, début septembre. L'histoire est tellement boiteuse que je ne peux même pas me convaincre de vous en faire un résumé. Je ne peux penser qu'à deux choses qui ont dû arriver. Soit Olivier Assayas était constamment absent et a donné la caméra à son neveu de cinq ans soit il a essayé de faire quelque chose qui ressemblait au film Dogme95. La caméra tourne et tourne lorsqu'il n'y a aucune raison de tourner. Lorsque vos acteurs s'assoient sur le sol vous n'avez pas à faire d'images sauvages. À moins bien sûr que le caméraman soit si occupé à ne pas tomber les escaliers à ce moment-là. Peut-être que tomber n'aurait pas été si grave nous n'aurions pas eu le reste du film...
« Fin août, début septembre » raconte avec intelligence et délicatesse (la relation sado maso, un peu cheveu sur la soupe) la difficulté d’abandonner la manière dont la vie se vit à vingt ans, la trentaine passée. Choisissant des personnages typiques et bien intello-bobos, l’écueil de la caricature est évité grâce à des dialogues à la fois justes sans être démonstratifs. Le quatuor central (Amalric, Ledoyen, Cluzet et Balibar) y sont pour beaucoup, par la grâce d’une retenue qui n’exclue pas la présence, bien au contraire. Ca se gâte sérieusement lorsque en voulant accorder la forme et le fond, le cinéaste prend le parti de la proximité réaliste. Avec du grain gros comme des pastilles, des couleurs grisées-laides et une photographie tressautante qui habille une succession de gros plans et de plans américains, la pellicule est juste hideuse et parfois illisible. En ce qui concerne le style réaliste, remarquons que dans la vie, les couleurs du Paris des bobos où se déroule l’action n’a jamais cette laideur et, vous je ne sais pas, mais moi je ne vis pas en permanence avec des gens en gros plans et je ne passe pas ma vie à tressauter. Ce parti pris masque une lamentable absence de qualités techniques, qui massacre ce scénario pourtant très habile, écrit par d’Olivier Ayassas lui-même. Comme c’est un ancien des « Cahiers », une partie des critiques a encensé ce film ainsi que les critiques new-yorkais bobos (pardon pour le pléonasme).
Il y a des film rien qu'à voir l'affiche on se dit qu'on va s'ennuyer. Ici ça n' a pas loupé même si les acteurs sont bons on n'arrive jamais à s'intéresser aux dialogues et encore moins au scénario, une grosse perte de temps.
Je ne suis pas le bon client pour ce type de film qui par certains côtés me fait penser à certains Pialat. Un cinéma ancré dans la réalité et le quotidien avec des images brutes, pas forcément esthétique, une caméra qui bouge beaucoup et des scènes de la vie ordinaire sans vraiment d'histoire particulière sinon de suivre le quotidien d'un homme tiraillé entre son ancienne femme pour qui il garde de l'affection et son nouvel amour avec tout au long cet ami écrivain un peu raté, malade, à qui il voue une totale admiration. Le récit d'une année de sa vie, centré sur la psychologie des personnages et leurs relations amoureuses, affectives et amicales. Paradoxalement j'ai trouvé cela très bien joué. Mathieu Amalric dont je ne suis pas fan et qui pour moi manque de charisme mais qui là est parfait dans son rôle. Virginie Ledoyen que j'adore toujours aussi fraîche, énergique, belle et sexy avec une scène de bondage d'anthologie et puis François Cluzet un des plus grands acteurs du cinéma français. Mais bon je me suis profondément ennuyé et je n'ai pas accroché à ce cinéma et ma note en est le reflet et non le jugement d'un film que d'autres, plus clients, trouveront excellent.
Sans doute un des plus beaux films de son auteur, un des plus justes en tous cas dans la peinture des rapports humains, du désarroi face à la maladie. Les relations homme-femme sont particulièrement belles, servies par des dialogues remarquables, tout comme les comédiens qui les incarnent, Amalric et Balibar en tête.
J'aime beaucoup ce film. Les acteurs sont très bons et le scénario reposant. Si vous aimez les films à suspens et à rebondissement ce n'est pas vraiment fait pour vous. Les différentes parties à titre et l'avancée dans le temps de mois en mois comme une sorte de chronique sont parfaits pour donner un peu plus de relief. Pour finir ce film est très réaliste et représente parfaitement les différentes relations dans la vie d'une personne lambda, que ce soit amicales, amoureuses….tout en étant très compliquées.
Film pas inintéressant mais vraiment barbant dans l'ensemble !! Trop de personnages, intrigues trop confuses et acteurs moyens !! C'est long !! Certains moments nous accrochent et on se dit que c'est parti puis pouf ! ca retombe et on s'ennuie de plus belle !! Bof bof...
Doucement Assayas avec la caméra, doucement. Bon après c'est la première fois que je vois un de ses films autant dynamique, je vais pas me plaindre. J'en ai vu que trois aussi donc forcément. C'est construit et abouti, çà change. Toujours dans le cinéma Assayas je parle bien. J'aime l'histoire d'amour maladroite. J'aime Virginie Ledoyen. J'aime le trop plein de personnages pas parfait. Rien est tabou dans les dialogues, on se sent à l'aise avec les acteurs. J'aime ce cinéma.
Chronique douce-amère dans un univers bobo-intello, magnifiée par la caméra d'Olivier Assayas et la sensualité de Virginie Ledoyen, avec une courte scène de bondage restée dans les mémoires (dans la mienne, on va dire). Cluzet joue un écrivain qui se sait condamné par la maladie, dont l'ami Amalric est tiraillé par les incertitudes à l'orée de la quarantaine. Bref, "Fin août, début septembre" (1999) est un film d'auteur germano-pratin, à déconseiller aux amateurs de blockbusters américains, mais qui comblera les amateurs du genre par les thématiques abordées, l'interprétation des comédiens et le style de la mise en scène.