que dire de ce film, de ce chef d'oeuvre bouleversant, marrant, triste, on passe part tellement d'emotion bercé par une petite musique melancolique et par le grand james dean, quel performance d'acteur, quel grace, il est tout simplement grandiose la seul chose qu'on veut, c'est que le film ne s'arrete pas, j'y vais peut etre un peut fort, je c'est pas, mais j'ai été emerveillé par cette performance et tres touché par ce film
Ce film offre à James Dean son premier grand rôle à l'écran et malgré son côté vieillissant, on le regarde avec une certaine nostalgie. Le personnage de "gamin rebelle" est toujours aussi mystique et l'acteur, toujours aussi fascinant.
Une atmosphère pesante dès les premiers plans et qui ne nous lâche pas pendant deux heures. Même les scènes de sérénité, voire de joie, sont annonciatrices de douleur : le mal qui ronge Cal (Dean) ne peut en effet être éradiqué que par la confrontation, la violence, et tout le film tend vers elle(s)… Des tempêtes sous les crânes donc, mais sans pathos, des jeux d’acteurs exceptionnels et une progression de l’intrigue tirée au cordeau. Magistral.
(Excessivement) poignant (3.5/4). Ce film de 1954 devenu culte, notamment en raison de la révélation de James Dean, transpose à l'écran un roman de John Steinbeck lui même inspiré par le mythe biblique d'Abel et Caïn. Situé au coeur de l'Amérique à l'aube de la Première Guerre mondiale, l'oeuvre d'Elia Kazan est avant tout un drame familial poignant élaborant sur le thème de l'amour paternel et filial. Le réalisateur parvient avec talent à accrocher notre attention sur le personnage déroutant de Cal, interprété par James Dean, et nous faire partager le mal-être qui le ronge. L'intensité du scenario est appuyée par l'interprétation marquante de la star naissante et l'habilité avec laquelle sont filmées les relations entre les principaux protagonistes. La rigueur du cadrage et la fluidité de la narration contribuent à la qualité de l'ensemble. On peut cependant regretter que l'aspect mélodramatique soit à ce point prépondérant dans le film, au détriment de la description d'une époque souvent ébauchée mais trop sommairement. En outre si le détournement du mythe biblique est évident, de même que la remise en cause d'une société patriarcale et puritaine qui pêche par excès de droiture et par manque de compassion, le message véhiculé par A l'Est d'Eden est loin d'être limpide. Le relativisme moral qui ressort par défaut du film contraste avec le paroxysme des sentiments représentés. Malgré ces lacunes Elia Kazan vient tout de même à bout avec succès de la tâche périlleuse qu'est l'adaptation de l'ambitieuse fresque sociale et morale peinte par Steinbeck.
Un seul mot: Intense. Bien qu'il ne traite qu'une partie du livre de Steinbeck ce film est superbement interprété par de grands acteurs! (Julie Harris, James Dean!) Des passages tellement romantiques, d'autres touchants. James Dean est saisissant, un monstre du cinéma avec une bouille d'enfant que l'on ne se lasse pas de revoir. Un grand film à l'image de ses interprètes et de son réalisateur!
Difficile de parler d’un film d’Elia Kazan sans évoquer ses dénonciations à l’époque du maccarthysme. Trahissant plusieurs de ses camarades lors de l’anti-communisme nerveux qui s’abattu sur Hollywood à l’époque sensible de la Guerre froide au nom de l’homogénéité de la production hollywoodienne, Elia Kazan n’en demeure pas moins un grand cinéaste. «East of Eden» (USA, 1955), relativement critique sur la religiosité fondatrice des Etats-Unis, adapte l’ouvrage de Steinbeck en exaltant l’opposition systématique du Bien et du Mal tout en en mêlant les principes. Cette confrontation manichéenne (mâtinée par les bouleversements finaux) s’exprime par la photographie de Ted McCord qui utilise le CinemaScope dans toute sa dimension épique et dans le plein usage des possibilités de couleur. L’interprétation de James Dean (plus torve et frénétique que dans «Rebel without a cause») formule avec une grande justesse le déchirement interne du personnage de Cal. En opposition, son frère Adam joué par Raymond Massey présente un corps droit et une figure quasi marmoréenne, en opposition au comportement de son frère. Kazan, à l’aide de ses collaborateurs, réalise une œuvre aux accents bibliques, certes soulignés, mais à l’actualité (en 55) affirmée. La même année où Charles Laughton sort sa cosmogonie «The Night of the Hunter», Kazan semble signer l’Apocalypse des Etats-Unis dans laquelle la figure innocente du Mal prend le pas sur celle du Bien. Etrange que de voir un des traîtres à sa profession dépeindre une Amérique délétère, moribonde et gangrené par les vicissitudes. L’ouvrage de Steinbeck, publié en 52, trouve son accomplissement dans les Etats-Unis des années 50 où la jeunesse se meurt sous trop de contraintes. Le film de Ray dans lequel jouera, la même année, James Dean témoignera avec plus de frontalité la rage de cette jeunesse. Le génie en plus du film de Kazan provient de la mise en perspective de cette nouvelle jeunesse avec leur héritage culturel religieux.
Un excellent film qui traite de manière juste et honnête du mal-être d'un adolescent en quête d'identité. Elia Kazan réalise ici l'un de ses plus beaux films qui n'a pas vieillit sachant qu'il date de 1955. L'émotion est toujours là et l'on ressort pensif à la sortie de ce chef-d'œuvre. Kazan a très bien retranscrit sur grand écran le roman de Steinbeck du même nom en restant fidèle à l'œuvre originale. Est of Eden est bien plus qu'un film, c'est une morale, une leçon de vie poignante où le mensonge peut détruire une famille entière : un chef-d'œuvre d'humanité.
Ah, les vieux films sont vraiment époustouflants. Mon premier film avec James Dean, le talentueux et charismatique James Dean. Prodigieux acteur, l'évolution de son personnage le démontre bien. Quelle histoire de famille originale et intéressante. Pleines de rebondissements! De magnifiques plans très théatraux. L'évolution des personnes est ici la plus sidérante que je n'ai jamais vu! A découvrir absolument.
Classique du cinéma qui brilla tant aux Oscars qu'au Festival de Cannes, "A l'est d'Eden" retrace le parcours tumultueux d'un jeune homme solitaire en quête de vérité. En dépit d'un début plutôt long et ennuyeux, la mise en place progressive des différents éléments de l'histoire nous permet d'entrer longuement dans cet Amérique de l'avant Guerre. On se retrouve ainsi en compagnie de personnages très classiques mais qui restent néanmoins intéressants grâce à la qualité des acteurs qui les incarnent. Bien entendu, en tête de liste on retrouve James Dean dont le rôle lui vaudra l'une de ses nominations posthumes qui lui vaudront le mythe qu'on lui connait encore aujourd’hui. Devenant son personnage de la plus belle des manière, le jeune comédien use de son charisme légendaire pour donner une véritable leçon de jeu à ses compères. Permettant au spectateur de ressentir ses émotions avec gravité, James Dean continue sa course sur un récit dramatique très bien écrit qui gravit les échelons émotionnels avec aisance pour finir en plaine puissance. En clair, "A l'est d'Eden" est un excellent drame qui utilise à merveille le talent de son meneur et qui bénéficie de plus, d'une ambiance limpide caractérisé par une excellente mise en scène très bien photographiée.
J'ai été bouleversée. Par James Dean, par son jeu, par les plans larges, par le scénario "banal" mais si bien rendu. Je ne pourrais jamais redevenir la même, non. Je suis totalement amoureuse de James Dean, et je ne peux pas m'empêcher de pleurer quand je regarde "A L'Est d'Eden".
A l’Est d’Eden baigne dans les écrits de la bible opposant le soit disant bien au mal symbolisé ici par le fils retors interprété par James Dean. Dans un font politique pré première guerre mondiale, les personnage ce meuvent magnifiquement. Un drame psychologique menait par une réalisation impeccable de Elia Kazan. Un grand classique.
Elia Kazan est un dramaturge, cela se voit et se ressent dans l'écriture des personnages et lors de la direction d'acteur notamment dans les scènes les plus mélodramatiques. Mais cela ne choque pas et ne nuit pas car le talent est tout simplement impressionant. James Dean invente la signification de "crever l'écran" et Elia Kazan peut savourer son statut de maître du mélodrame, pas le mélodrame ridicule que nous servent souvent les américains depuis des années, mais le grand mélodrame digne de l'oeuvre littéraire de Steinbeck merveilleusement adapté ici.
Tout les vieux films sont bien critiqués car le scénario paraît original pour l'époque.Mais on sait déjà comment le film va finir,puis le film est beaucoup trop long pour une histoire simple comme celle-là.Ici l'interprétation et la performance des acteurs est bien moyenne...bref, un film peu convaincant.