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maxime ...
237 abonnés
2 069 critiques
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5,0
Publiée le 2 novembre 2014
Il serait possible de disserter des heures sur la prestation monumentale de James Dean ! Je n'ai jamais rien vu d'aussi fort, j'avais mal avec lui et pire que sa je le comprenais ... Inégalable selon moi, la performance absolu, tout acteur devrait visionné au moins une fois East of Eden car James Dean donne une leçon incroyable et passe par tout les états et nous entraîne avec lui dans ces sentiments ! Il accapare littéralement l'écran à tel point que l'on ne voit plus que lui. Julie Harris, Raymond Massey, Richard Davalos et Jo Van Fleet ne démérite pas non plus loin de là, cette dernière notamment, elle est fascinante. Elia Kazan sublime son film par son talent et sa vision des choses, sa réalisation est grandiose et les plans sont d'une innovation incroyable pour cette époque, Bravo ! Le thème abordé le Bien / le Mal est extrêmement intéressant, cette dualité et surtout la complexité qui est démontré à travers ces personnages qu'au final rien n'ai ni tout blanc ou tout noir est magistral ...
Premier film en couleur d'Elia Kazan avec le symbole de l'actors studio, James Dean. Racontant la lutte d'un fils pour l'amour de son père, face à un frère au caractère opposé, le film revisite à sa façon le mythe de Cain et Abel. Présentant une histoire un brin convenue jusqu'au final grandiose, où James Dean laisse éclater son coté sombre et son jeu d'acteur mémorable (la scène où celui-ci donne l'argent à son père est tout bonnement géniale), le film se trouve être une merveille de mise en scène et de réalisation. En effet, la gestion de la photographie et des éclairages est incroyable : les effets de profondeur durant les scènes de nuit sont superbe. Les effets de caméra font aussi sortir ce film du lot : les plan "penchés" donne un effet de malaise impressionnant et l'on à affaire ici à l'une des prise de vue les plus originale des années 50 ! Au final, ce film reste culte pas seulement car il s'agit de l'un des 7 films de James Dean, mais aussi car celui-ci est une merveille du cinéma grâce à une réalisation hors norme.
Une fois de plus, Elia Kazan offre son meilleur rôle à un acteur de légende : James Dean n'a jamais été si déchirant à l'écran. Il se livre corps et âme, exposant au grand jour sa sensibilité meurtrie dans un rôle qu'il habite littéralement. Bien plus que dans «La Fureur de Vivre», il crêve l'écran en héros marginal, incompris et plein de haine contenue qui explosera forcément de façon violente et dramatique. Sorte de Caïn et Abel des temps modernes, «A l'Est d'Eden» est la chronique tragique d'une famille monoparentale américaine avec qui l'un des fils, Cal (James Dean), se sent coupé, ayant perdu sa mère et se retrouvant avec un père qui ne l'aime pas et lui préfère son frère. Cal fera tout pour lui plaire, désirant plus que tout au monde le rendre fier de son fils. Mais il n'obtiendra que mépris et colère pour le chemin qu'il a choisi, à l'opposé des valeurs traditionnelles de son père. Dans ce long métrage les sentiments familiaux sont dépeints avec une telle sincérité, avec une telle intensité qu'on en ressort bouleversé, Elia Kazan n'a pas son pareil pour retranscrire les terribles codes de la société américaine puritaine et les funestes conséquences qui en découlent. Chef-d'oeuvre de sensibilité et d'émotion (vraie), «A l'Est d'Eden» est un film marquant, parfait point de rencontre entre un dramaturge de génie et un jeune acteur tourmenté au parcours d'étoile filante. http://artetpoiesis.blogspot.fr/
" A L'Est D'Eden ", réalisé par Elia Kazan en 1955, est l'adaptation d'un roman de John Steinbeck, publié en 1952. C'est aussi le premier film de James Dean qui incarne ici un jeune homme en souffrance et en quête d'amour et d'identité. Il n'est pas très étonnant qu' " A L'Est d'Eden " ait participé à faire de l'acteur une star et une icône pour toute une génération. Au même titre que la " Fureur de Vivre ", le film d'Elia Kazan est un classique du cinéma et un film complexe et marquant. D'ailleurs, les deux films ont plusieurs points en commun, notamment d'annoncer la colère grandissante d'une jeunesse américaine incomprise et en plein désarroi. Encore une fois, James Dean livre une grande performance dans la peau d'un fils qui se sent mal aimé par son père. De ce fait, le jeune homme cherche à gagner son amour. Ce qui lui vaut quelques tensions avec son frère, Aaron, le chouchou du paternel.
On se situe ici en plein conflit familial, en sachant que le père cache un lourd secret et certains tabous qui vont finir par refaire surface. Tout commence lorsque Carl (James Dean) apprend que sa mère est encore en vie. A partir de là, la dynamique familiale sera totalement chamboulée. Le jeune homme aussi, ce dernier étant évidemment perturbé une vérité déchirante et les différentes révélations sur son enfance. Son père ne l'aime pas. Et Carl est persuadé qu'il correspond à l'image de sa mère, une femme rejetée par son père dans un lointain passé. A partir de ces différents éléments, Elia Kazan aborde des thématiques passionnantes: la famille brisée et décomposée, la jalousie, le pardon, la haine et une jeunesse désarçonnée. Reste un drame poignant, sincère, bénificiant d'une mise en scène solide, et servi par de très grands acteurs. Un superbe film !
Une belle histoire émouvante et un grand acteur : James Dean. A voir au moins pour sa performance (un de ces trois seuls films). Son jeu d'ado rebelle qui souffre de manque d'amour est bouleversant. Voilà un acteur qui jouait avec les trippes : une sacrée performance !
Sans nul doute, le plus abouti des trois films tournés par James Dean. Elia Kazan est alors au sommet de sa carrière et reprenant le chef-d’œuvre de Steinbeck, l'écourtant et le simplifiant pour n'en laisser que l'affrontement biblique entre deux frères opposés dans l'amour qu'il porte à leur père (le mythe de Caïn et Abel), le réalisateur réussit non seulement le tour de force de rendre accessible à un large public une oeuvre majeure de la littérature américaine, mais également de la magnifier. Rarement la caméra de Kazan ne se sera déplacé avec autant de grâce, de légèreté et de force que pour "A l'est d'Eden". L'oeil de Kazan semble parfois comme aimanté à la démarche chaotique et désordonnée de son acteur fétiche. Sous sa lumière, James Dean prouve en moins de deux heures de temps l'immensité de son talent. James Dean ne joue pas, il incarne, il est celui qui cause la perte de son frère, il est le drame qui se joue sous la lumière de Kazan. A ses côté, Julie Harris prend un peu de son feu et compose l'un des plus beaux rôles d'adolescente de l'histoire du cinéma américain. Un très grand film porté par un acteur qui ne lasse pas de surprendre, d'étonner, d'inventer encore et encore. Magique.
Sublime et passionnant, le film prend aux tripes. James Dean est éblouissant, magnifique et irradie le chef d’œuvre de Kazan, qui prouve encore toute sa virtuosité et sa grande intelligence. Un chef d’œuvre mythique.
Avec La Fureur de Vivre, A l'Est d'Eden est l'un des plus grands films de James Dean, celui qui incarnait à l'époque l'idole de toute une génération et redonna une nouvelle classe aux jeunes acteurs. Cette fois-ci, c'est en interprétant un fils à la conquête de l'amour de son père qu'il sera nominé à l'Oscar du Meilleur Acteur en 1956, qu'il perdit au profit d'Ernest Borgnine. Adulé et devenu un véritable classique, A l'Est d'Eden s'inscrit parfaitement dans une dynamique des années 50, où recherche du profit et questions militaires trottaient encore dans toutes les têtes. Un beau film qui, s'il ne dépasse jamais le stade de bon, restera un divertissement d'époque plaisant.
Jean-Jacques Biermez Oui, c'est vrai, c'est un film dont je me souviens. Il y a ceux de Fellini (et des Italiens de l'époque), de Bergman, quelques films de Carné-Prévert, et quelques autres... et puis, oui, il y a "A l'Est d'Eden": un film excessif, d'un naturalisme (romantique), qui a sans doute assez mal vieilli... Il y a James Dean au jeu théâtral, affecté (ah! ces regards de biais...) mais... vraiment, oui... très émouvant. Quel talent, tout de même. Il y a une atmosphère de roman américain, un parfum particulier de mélo-qui-joue-à-la tragédie-grecque. Oui, finalement, avec ses excès et ses préciosités, c'est (quand même) quelque chose que ce vieux film de Kazan. Du cinéma, quoi! D'avant les DVD. L' événement visuel et affectif... qu'on ne pouvait voir qu'au ciné(mascope)... Avec une musique envahissante, appuyée... mais qui faisait qu'on se sentait, oui, "au cinoche". Et c'était merveilleux! Vive Kazan et bravo James Dean!
J’ai la chance n’ayant pas 40 ans de découvrir encore des chefs d’œuvre du cinéma. « A l’est d’Eden » en fait évidemment partie, même si son côté moraliste a un peu vieilli. Mais la prestation de James Dean, quelle claque ! Son talent éclate dans tous les plans.
Le chef-d'oeuvre de James Dean, même sans savoir que c'est un personnage légendaire, il est clair qu'il surpasse tous les autres, acteur hypnotique Dean livre ici peut être sa plus belle prestation.
Cal un jeune rebelle se sent incompris de tous, il est très différent de son père pour qui il tente tout afin d'obtenir son amour, il est aussi différend de son frère.
Il est aussi intéressant de voir comment quelqu'un de "mauvais" peut réussir dans les affaires et avoir de l'ambition à l'inverse les "bons" ceux qui se préoccupe des valeurs du bon sens finissent sans un sous.
Durant une scène mémorable Cal va vouloir faire profiter ses bénéfices à son père mais sachant d'ou l'argent vient il refuse, dure à encaisse pour Cal qui demeure incompris tout en trouvant une oreille attentive en la personne de Abra la copine de son frère.
Le film parle aussi d'intolérance, l'histoire se passe en 1917 au moment ou l'Amérique rentre en guerre contre l'Allemagne ce qui donne un bon prétexte pour mal traiter les Américains d'origine Allemande.
Des scènes mémorables et cultes comme celle de l'anniversaire et la scène de fin avec un James Dean incroyable!
Un film au classicisme déroutant qui doit plus son statut d'oeuvre culte au jeu de James Dean (parfait) qu'à la mise en scène de Kazan qui se contente d'un stricte minimun... Le récit de Steinback en revanche continue de sonner comme quelque chose d'universel et malgré ses 56 ans le film porte encore une étrange actualité!
Leçon de classe par James Dean, et leçon de cinéma par Elia Kazan, "East of Eden" est d'une beauté hallucinante. Épique à travers une histoire pourtant simple, conte dramatique d'un conflit familial, ce film de Kazan est un pur chef d’œuvre.