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    A l'est d'Eden
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    168 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    A travers cette fresque familiale, version plus moderne du mythe d'Abel et Caïn, Elia Kazan dresse le portrait d'une jeunesse incomprise, rejetée et constamment dénigrée, symbolisée par le personnage de Dean, auquel on n'a aucun mal à s'attacher et à s'identifier. Kazan fait surtout la part belle à l'acteur, qui livre une sublime composition, pleine de nuance et d'humanité. L'émotion, notamment à travers la très belle séquence finale est toujours présente, et Kazan sait toujours très bien filmer. Même si j'étais un tout petit peu hermétique au cinéma de Kazan, et que j'étais parti un peu craintif, A l'est d'Eden a su le rassurer et me prouver que l'homme peut très bien me toucher.
    cylon86
    cylon86

    2 506 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2015
    Elia Kazan adapte John Steinbeck pour nous livrer un drame bouleversant, variation de l'histoire entre Caïn et Abel dans l'Amérique de l'année 1917. Si le film est surtout connu, c'est parce qu'il révéla James Dean. Dans ce rôle principal de jeune homme mal dans sa peau, en manque d'amour et persuadé qu'il est mauvais, l'acteur épatait la Terre entière et il le fait encore aujourd'hui, s'affirmant comme un immense acteur, ce que ''La Fureur de vivre'' ne fera que finalement confirmer. Mais au-delà de la prestation de Dean, le film ne manque pas de qualités, magnifiquement mis en scène dans des plans et un éclairage très étudiés, en disant long sur les émotions des personnages. Parfaitement écrit, cette histoire amplement psychologique permet également à Julie Harris et Raymond Massey de trouver de superbes rôles dans un film qui n'a rien perdu de son éclat.
    Simon L.
    Simon L.

    26 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Premier film mettant en lumière James Dean dans un rôle principal, ""A l'est d'Eden" s'avère être un mélodrame d'exception. Elia Kazan (le réalisateur) met parfaitement en scène une histoire complexe et passionnante. Deux fils opposés par tout, l'un rebelle (Cal, James Dean) et l'autre modèle (Aaron, Richard Davalos), connaissent des chemins différents auprès de leur père. L'histoire nous est rapportée du point de vue de Cal, qui mène une vie complexe : alors que son frère fait la fierté de son père, Cal ne parvient pas à trouver une place dans la famille. L'image du père est omniprésente dans les films d'époque pour sa partialité ou sa soumission ("La Fureur de Vivre" par exemple), et cette oeuvre de Kazan ne déroge pas à la règle. Reste l'image de la mère, bien plus complexe ici puisqu'elle occupe divers statuts suivant les personnes : alors qu'Aaron la croit morte, Cal découvre qu'il n'en est rien. Bien que l'histoire tourne autour de la mère et des différents moyens de la retrouver, il semble que l'intrigue repose en réalité sur la personne du père. Pas si hasardeux que cela, puisque Cal tente à tout prix d'obtenir le respect de son père. L'intrigue s'impose comme un reflet de la société d'époque, que l'on peut toutefois reprendre comme universelle : un des enfants est privilégié par la figure paternelle, souvent avec partialité.Cette histoire touchante est rendue possible par le travail remarquable de Kazan, dont la mise en scène nous fait part d'un réalisme prenant vis-à-vis des différents événements. La musique est brillante, elle convient parfaitement au film et à la narration du quotidien mystérieux, imprévisible de Cal. James Dean détient ce charisme naturel qui fait de lui un acteur à part. Il en découle un sentiment d'empathie de notre part pour le frère "mauvais" (il se définit comme tel) qui échoue dans tout ce qu'il entreprend, en dépit d'une volonté de bien faire déconcertante. Les différents décors appuyent l'idée d'un personne sans cesse en mouvement ( un champ, un train sur lequel il voyage par moments, la fête foraine). La copine d'Aaron, Abra (Julie Harris), apporte son côté touchant à l'intrigue, et adopte un rôle de médiatrice entre deux frères trop différents pour se comprendre. La fin se veut bienveillante et encourageante, on retient toutefois de ce long une profonde recherche d'identité de Cal dans une famille qui ne lui témoigne aucune affection. Cette quête de vérité (du côté maternel) et d'amour (du point de vue paternel) s'impose comme un voyage initiatique qui fait sans aucun doute de Cal, frère désabusé au commencement, un homme nouveau à son épilogue. "A l'Est d'Eden" est un film qu'il ne faut pas oublier, une aventure humaine en tous points aboutie.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2015
    Un magnifique film avec James Dean, l'un des acteurs les plus connus. Pourtant il n'a fait que quelques et quelques rôles au théâtre et à la télé avant de mourir en 1955. A l'est d'Eden est un film très mature qui aborde beaucoup de thèmes, comme la rédemption, la jalousie, la relation père/fils. Elia Kazan a su parfaitement gérer la photographie et la lumière, ça se voit dans beaucoup de scènes. Le réalisateur a de très bonnes techniques pour faire ressentir les sentiments de Cal (caméra qui se penche, qui donne une sensation de vertige quand il est sur la balançoire). Que dire aussi de la performance des acteurs et surtout de James Dean? Il est excellent du début jusqu'à la fin et les seconds acteurs ne sont pas en reste!
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2015
    Aaron et son frère Caleb vivent dans une ferme à Salinas en Californie. Leur mère les a quittés après leur naissance et leur père cultive des laitues. Cal est le mauvais fils, son père favorise son frère Aaron, le meilleur fils. C'est pourtant Cal, l'espiègle et soi-disant incapable, qui retrouve sa mère tout près de chez eux, au port de Monterey. Suite à un éboulement sur la voie ferrée, le père perd sa récolte de salades. Pour l'aider, Cal spoiler: va planter des haricots dont le cours monte à l'approche de l'entrée en guerre. Malheureusement son père ne veut rien accepter de lui.


    La photographie est très belle : scène de la fête foraine, Cal allongé dans le champ de haricots...
    James Dean, très jeune (il avait 24 ans et déjà son dixième film) est sublime dans le rôle principal, un emploi sur mesure que ce personnage de Cal, le jeune révolté.
    Un bon scénario basé sur le célèbre romand de John Steinbeck, une histoire de famille poignante et tragique ou l'amour est le cœur du sujet. Une Palme d'or à Cannes méritée pour ce maitre de la réalisation qu'est Elia Kazan.
    Thibaud G
    Thibaud G

    42 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2015
    Bien mais je m'attendais à mieux de ce film que je n'avais encore jamais vu. C'est long, assez simpliste, pas du tout naturel et James Dean en fait des tonnes avec son regard par en-dessous et ses attitudes de anti-héros tourmenté... Plutôt déçu...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 août 2015
    GÉNÉRAL : Film dur basé sur un roman de Steinbeck. Relation père-fils dans un milieu rural.

    ASPECTS POSITIFS : En même temps que James Dean est un peu excessif dans sa façon de jouer, c’est une nouveauté à l’époque de voir un jeune acteur, qui est le héros du film, être sensible et intense comme ça et c’est intéressant que le cinéma commence à toucher cet aspect de la nature humaine. Le film a beaucoup vieilli, plus que Casablanca.

    ASPECTS NÉGATIFS : spoiler: Manque de plausibilité et de réalisme. Parfois James Dean est un peu trop excessif dans sa façon de jouer. C’est sûr qu’il faut donner un environnement au film, mais le fait que le père investisse toute sa fortune dans les salades ne cadre pas avec son personnage. De plus, le fait que Cal puisse faire fortune aussi facilement est un autre exemple de manque de réalisme. Ensuite, les dualités sont très présentes dans le film, assez pour que ce soit tranché pour être réaliste. En effet, c’est très noir et très blanc, mais il y a un manque de gris comme c’est le cas dans la vie. Cette image simpliste est visible dans la différence marquée entre l’image impure et mauvaise de Cal et sa mère comparativement à l’image de pureté d’Aaron et du père. En réalité, le film nous montre que Cal et sa mère font peut-être plus de bien que les deux autres de la famille étant donné qu’ils sont plus pratiques et sont plus flexibles dans leurs principes. Une autre dualité existe en Cal entre le besoin de liberté et de tout foutre en l’air d’un côté et le besoin de discipline et de prendre sa vie en main de l’autre côté. Enfin, ces dualités sont trop simplistes et ne collent pas vraiment à la réalité où tout est souvent plus mélangé et complexe. Par ailleurs, la frontière de la relation de la jeune fille envers les deux frères est questionnable.

    PISTES DE RÉFLEXION : spoiler: Donne un portrait du mid USA. Cal est un personnage qui plait beaucoup au public, car on se dit qu’il a du potentiel et qu’on peut le rescaper. C’est vrai qu’on peut le comprendre par le manque d’amour paternel, mais c’est questionnable qu’un type si indifférent, si mélangé, couchant à gauche à droite, et ne pensant pas mal qu’à son nombril pogne autant. En même temps, il amène à pousser plus loin ces idées de droites qui ne peuvent pas toujours fonctionner, notamment avec son père et son frère. Une fois de plus, l’idéal se situe quelque part entre le père et Cal. Quand on y pense, c’est quand même complexe une image légendaire du cinéma. La compréhension par le livre aiderait sûrement. Par ailleurs, est-ce que Aaron apprécie l’amour de son père ? Est-ce qu’il est heureux que son père le préfère ? Je crois que non. Il est déchiré. Au début du film, il défend son frère et à la fin il l’attaque. Il y a beaucoup de jalousie entre les frères.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2015
    James Dean rayonne dans ce film dramatique. Il magnetise l'espace d'un grand film, porté par la qualité d'interprétation et de l'image. L'ambiance, l'intrigue et les personnages sont formidables.
    Diszi
    Diszi

    1 abonné 70 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2015
    Quand un film est tiré d'un roman et de plus célèbre c'est difficile de donner son avis , bonne ou mauvaise adaptation? Disons que le réa lisateur s' inspire que d'une infime parti du roman. De plus que dire d'un film de 1955 avec un acteur principal devenu mythique et d'un réalisateur controversé. C'est un peu comme la publicité ça fausse la façon de voir les films.
    Ce qui m'agace dans la prestation de James Dean c'est sa façon de se tenir bossu. L'était -il ou était-ce ça façon d'interpréter le rôle? De jouer l'idiot? Si c'était a refaire j’imaginerai bien Depardieu jouer ce rôle.
    A voir comme classique, bon film mais pas comme chef d’œuvre.
    Damien S
    Damien S

    31 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    En regardant ce film, on comprend pourquoi James Dean se trouve auréolé du statut de légende hollywoodienne. Le jeu est juste, le roman de Steinbeck magnifiquement retranscrit par Elia Kazan. Sans doute le meilleur des 3 films où Dean fut crédité. Ce rôle d'adolescent tourmenté est d'une justesse irréprochable. Le rôle de la mère est également sublimé par Jo Van Fleet. Un grand moment du 7ème art.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2014
    Que dire sur ce film, sinon que James Dean vampirise une histoire très classique de rivalité fraternelle dans les yeux d'un père. La réalisation d'Elia Kazan, à la fois sobre et efficace, rend parfaitement le drame qui se noue. Le jeu des acteurs est parfois très marqué par l'époque et fait un tantinet daté, mais cela n'empêche pas A l'Est d'Eden de demeurer un beau film.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Réinterprétation du mythe de Caïn et Abel à la sauce californienne du début du 20è siècle, "A l'est d'Eden" reste dans l'histoire du cinéma comme le film qui a fait de James Dean une star. Et c'est vrai: Jimmy crève l'écran du début à la fin. Un physique de playboy, certes, mais surtout un tempérament incroyable, une sensibilité exacerbée qui transparaît à chaque regard, une dureté qui n'est pas feinte, un instinct de comédien étonnant pour un garçon de 22 ans, qui lui permettent d'attirer le regard à chaque scène où il apparaît. A côté, les prestations très correctes de Julie Harris, Raymond Massey et Richard Davalos semblent fades, peu inspirées - en fait, seule Jo Van Fleet, oscarisée dans le rôle de la mère indigne, tient vraiment le coup face à la tornade. La mise en scène d'Elia Kazan, aux effets appuyés, exploite intelligemment le matériau du roman de Steinbeck (le film se déroule dans la ville natale de l'écrivain, et nous présente un univers qu'il connaissait bien). Elle semble parfois datée, mais elle est parfaitement en adéquation avec le jeu de Dean et s'avère globalement efficace. A star was born - malheureusement pas pour longtemps.
    Julien D
    Julien D

    37 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    Un petit bijou des studios de la Warner, ce premier long-métrage mettant en scène James Dean qui le révéla au grand public est juste mémorable dans le rôle d'un jeune rebelle, meurtri désavoué par son père et en quête d'identité sur sa mère, il joue se rôle à la perfection ou l'homme et le personnage ne font plus qu'un.
    Ce film qui narre la quatrième partie du livre homonyme de Steinbeck, est vraiment bien représentative où nous suivons à merveille une famille de fermiers qui durant la période de la Première Guerre mondiale mise sur des nouveaux procédés de conservation de salades. Ici les enfants qui ont été élevé dans cette ferme, sans mère (qui est devenue une mère déchue), avec un père d'une droiture religieuse qui ne plaît pas à Cal qui fait aussi beaucoup de différences entre ses fils ou le jeune Cal/Dean et souffrant du manque d'amour de son père.
    Les deux frères aimant finiront par se détester tell Caïn et Abel. À cause des différences de son père, et d'un flirt de la copine d'un des deux frères sur son autre jumeau.
    Un film magnifique où nous restons éblouies par la prestation de James Dean qui est ici le témoin direct du déchirement de sa famille où il emprunte des échanges houleux avec son père qui est interprété par l'acteur Raymond Massey qui est juste mémorable digne du 7éme art.
    g0urAngA
    g0urAngA

    81 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Une mise en scène classique mais efficace, le casting est quant à lui parfait, emmené par James Dean, servant de référence d''une jeunesse en manque de reconnaissance et de tendresse, une vision sur l'amour, la haine et la jalousie qui cohabitent au sein d'une famille.

    Ce qui marque le plus, c'est l'écriture des personnages principaux, à la fois simples, mais qui, en se dévoilant, se révèle beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît.

    À l'est d'Eden propose une colère à la fois sourde et puissante d'une jeunesse à l'éducation trop rigide et en manque d'amour...
    podilato14
    podilato14

    33 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2014
    PAS TERRIBLE, bien que pour l'époque fallait pas trop en demander, James Dean à l'air un peu fou comme dans sa vie.
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