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    A l'est d'Eden
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    168 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 décembre 2019
    Très bien cette éternelle jeunesse de ce film réalisé pas par des inconnus, hasta siempre, !Viva la revolucion! La littérature est sur cette réalisation littérale, une fiction pleine american way of life, a bit god sake and say yes, un peu long mais ça se regarde au temps de la grande guerre.
    L’incontournable allié contre l’ennemi germain au cinéma, il y a de la tension dans les commerces qui tournèrent à plein régime.

    Rebel without a cause crève l’écran de son aura mortel sur la balançoire, au terme de la mise en scène, différents angles de caméra pour l’encadrer dans le bon format, RIP posthume comme référence, ce n’est qu’un mythe maintenant, c’est la fureur de vivre pour la rébellion révolté fifties.
    CH1218
    CH1218

    209 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Revisitant le mythe d’Abel et Caïn, Elia Kazan adapte la quatrième partie du roman éponyme de John Steinbeck et lance James Dean. Même s’il surjoue les tourments de ce fils mal aimé, l’acteur irradie cette sombre et douloureuse histoire. Un très bon film à défaut d’être grand.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2019
    Premier film majeur de James Dean, sorti en 1955 juste avant La fureur de vivre et Géant – et quelques mois avant la mort tragique de cet acteur à la carrière fatalement brève – cette adaptation d’une partie du livre éponyme de John Steinbeck est d’une puissance rare. L’interprétation extraordinaire de son premier rôle n’y est évidemment pas pour rien. Son personnage torturé et rebelle (without a cause) de Cal est interprété avec une fougue, une impétuosité et une folie d’une modernité incroyable. Mais au-delà de cette performance géniale, À l’est d’Éden bénéficie de la mise en scène avant-gardiste d’un Elia Kazan inspiré – sa caméra, nerveuse et originale, sert avec brio cette histoire de famille aux forts accents psychanalytiques. C’est franchement brillant, malgré un final un brin larmoyant.
    Vinnie
    Vinnie

    83 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2019
    À l'est d'Éden, film d'Elia Kazan sorti en 1955 est un des plus grands classiques de l'histoire du cinéma. Adaptation du roman éponyme de John Steinbeck, le film a contribué à forger la légende de James Dean, icône légendaire de cette jeunesse américaine rebelle des années 50.

    En 1917, à Salinas Valley, Cal Trask (James Dean) et son frère Aaron (Richard Davalos) aident leur père à exploiter ses terres. Aaron a toujours été le fils préféré tandis que Cal, malgré ses efforts, reste incompris et convaincu que son père ne l'aime pas. Les deux frères ont toujours cru que leur mère était morte mais Cal va découvrir qu'elle est bel et bien vivante, qu'elle vit dans la ville voisine et y dirige une sorte de maison close...

    Le titre du film est tiré d'un verset Biblique relatant la fuite de Caïn, après le meurtre d'Abel : «Caïn se retira de devant l'Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l'est d'Éden.» On comprend donc rapidement à travers ce titre évocateur que le sujet du film sera la famille, les tensions dans une fratrie et a fortiori, la relation au père. En ce sens, il convient de souligner la prestation halluciné de James Dean, parfait dans le rôle de ce jeune homme totalement désœuvré, en constante recherche de repère et d'amour paternel. Tout en intériorité et en retenue, Dean donne une dimension quasiment Shakespearienne à son personnage. En effet, Cal ne trouve du réconfort qu'auprès d'une mère tenancière de bordel alors que son père, considéré comme un saint homme, très pieux, très généreux, n'arrive pourtant pas à le comprendre. Les personnages possèdent d'ailleurs tous une psychologie très profonde, jamais manichéenne, la frontière entre le bien et le mal étant toujours très fine à l'image d'Aaron culpabilisant de ne pas s'engager pour la guerre et n'assumant pas sa lâcheté. A travers ce film, Kazan pose donc l'éternelle question du bien et du mal ; au final, à travers la relation entre Cal et son père, la vraie réponse que semble apporter le cinéaste peut se résumer en une interrogation : et si le vrai mal, c'était de ne pas être aimé?

    Sur le plan formel, A l'est d'Éden peut être défini comme un film typique de l'ère Hollywoodienne classique (Soin extrême apporté aux espaces avec des scènes d'extérieurs grandioses...). Toutefois, Kazan ose quelques fulgurances visuelles qui confinent à une certaine modernité comme lors de cette scène entre les deux frères et leur père, à table. La caméra de Kazan ose le décadrage, les plans inclinés pour signifier les relations conflictuelles et la douleur d'une famille en constante incompréhension. Le plan semble «cassé», comme l'âme des protagonistes. Le film nous gratifie en ce sens de plusieurs scènes percutantes et somptueuses qui restent gravés au panthéon de l'histoire du cinéma. A l'est d'Éden, porté par un magistral James Dean reste comme un cri de rage et de douleur qui nous touche en plein cœur. L'acteur disparu à 24 ans se fait le porte-étendard d'une jeunesse tourmentée et meurtrie. Une jeunesse qui a le mal de vivre et cultive la solitude pour fuir la violence des relations sociales et surtout, fuir cette famille qui ne comprend pas la souffrance liée à ce manque d'amour et de repère. Avec La Fureur de vivre et Géant, A l'est d'Éden fait partie des trois grands classiques qui ont formé le mythe de James Dean.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 mai 2019
    Premier film de James Dean que je vois et je reste un peu sur ma faim. Je n’ai pas lu le livre d’origine mais cette histoire ne m’as pas vraiment touché et c’est peut être ce que je lui reproche le plus. La mise en scène est plutôt belle et le casting est tout aussi bon. En revanche, j’ai une préférence pour la version originale car le doublage français de James Dean ne rend pas vraiment honneur à l’acteur. Bref, un film intéressant et bon même si il ne m’as pas conquis plus que ça.
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2019
    Film qui traite de manière directe mais juste l'importance de l'amour du père dans la construction de la personnalité du fils. Une leçon de réalisation Hollywood style 50's, très académique : remarquable ! Bon, il faut aimer.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Difficile d’adapter le roman fleuve et si romanesque de Steinbeck ; trois ans seulement après sa sortie, Elia Kazan décide de s’y coller. Plutôt que de traiter la totalité de l’œuvre comme un « 1900 » made in States ; il se centre sur la dernière partie et une seule génération avec comme personnage central Caleb. Ce dernier a pour frère Aaron et tous deux ont eu mère qu’ils croient morte depuis leur tendre enfance et sont élevés par un père aux valeurs chrétiennes puritaines. Caleb et Aaron, leurs noms l’affichent clairement, sont une variation biblique autour de Caïn et Abel. Un fils aimé et chéri car porteur des valeurs paternelles et l’autre rejeté car libre et affranchi des carcans. Caleb va alors découvrir qui est sa mère qui incarne « le mal » comme lui alors que son père incarne « le bien » comme son frère. Inscrit dans l’air du temps d’une génération souhaitant hurler sa fureur de vivre ; James Dean devient alors le symbole de cette génération aspirant à la liberté d’action et de penser. Film donc devenu mythique car il est le premier des trois qui le consacrèrent ; mais que son jeu type Actor’s Studio semble souvent forcé et exagéré avec des postures et une gestuelle souvent improbables. Jouant un ado alors qu’il a déjà l’air d’un jeune homme ; ses réactions excessives et ce yoyo émotionnel qu’il affiche souvent ferait limite penser à un attardé. Difficile d’accrocher pleinement à ce personnage et à un script faisant la part belle aux effets mélodramatiques hyper appuyés. Par contre, la mise en scène même classique est d’une précision sans faille avec un placement des personnages dans le cadre toujours au millimètre avec quelques séquences magnifiques : le clash final entre les deux frères avec Aaron de dos et Caleb invisible sur une balançoire derrière un saule ; une des scènes de débuts avec James Dean en contre plongée avec un drapeau américain flottant en arrière-plan ;… Et puis Kazan, même s’il avance avec des sabots, retranscrit bien le message de Steinbeck à savoir qu’entre le Bien et le Mal, aucune fatalité, nul ne peut s’exempter de renoncer au Mal. Et Caleb est à l’image de l’humanité toute entière, héritier du pécher originel, mais qui a le pouvoir de s’en écarter. Ce film a eu un mérite énorme auprès d’un lecteur de toute l’œuvre de Steinbeck ; l’envie de relire ses bouquins.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2019
    Le film n'a pas la noirceur du livre et ne traite qu'une partie de l'histoire.
    Malgré la couleur, malgré le charisme de James Dean, malgré une certaine modernité dans les cadrages, même en VO, le cinéma ancien manque de rythme et de punch à l'écran.
    Sur le fond en revanche, l'histoire reste particulièrement puissante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    James Dean...que dire de cet acteur...de ses films...sublime. Je ne connaissais juste James Dean comme mythe, je n'avais encore jamais vu de films avec lui. J'ai donc décidé de regarder à l'Est d'Eden.
    Ce film m'a donné une belle claque. Une histoire de famille, où un père va plus préférer l'un de ses fils au détriment du 2ème. On a donc ici une histoire forte où Cal (James Dean) un peu rebelle va essayer cependant de se rapprocher de son père. Beaucoup de personnes connaissent ce genre d'historie dans leur famille donc ce film en touchera beaucoup.
    La musique accompagne bien le film. Raymond Massey joue vraiment bien son rôle de père dur. Richard Davalos est parfait aussi en tant que frère de Cal et Julie Harris est très bien aussi. Les acteurs jouent bien cependant il y en a 1 qui se démarque, James Dean. On découvre ici James Dean pour son 1er grand rôle au cinéma et il est juste époustouflant. Il vous hypnotise du début jusqu'à la fin. Il est déconcertant dans sa façon de jouer et il a un charisme impressionnant. Alors oui il a la belle gueule, mais son charisme, sa façon de jouer sont dingues. Apparemment il était déconcertant pour les autres acteurs pendant le tournage car il improvise et ne fait pas tout ce qui était prévu. Exemple dans la scène spoiler: où il offre de l'argent à son père qui le refuse, Cal n'était pas censé s'agripper comme cela et presque embrasser son père. Donc dans cette scène Raymond improvise aussi car il ne sait pas ce que fait James Dean et il fera savoir son agacement à Elia Kazan le réalisateur, cependant ce dernier tournera la scène et la gardera où l'on voit un James Dean improviser ainsi que Raymond. Ceci donnera encore plus de force à cette scène

    Voilà en tout cas j'ai adoré ce film, même plus que la Fureur de vivre et dommage que James Dean soit mort si tôt car il aurait eu une très grande carrière.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2017
    Adaptation de la dernière partie du roman de John Steinbeck, À l’est d’Éden est un magnifique drame réussi en tous points. Elia Kazan fait preuve d’originalité en filmant ce drame intimiste avec l’ampleur d’une grande fresque hollywoodienne (Ouverture musicale comme dans les péplums de cette époque, mouvements de caméra très travaillés, cadres volontairement débullés, Technicolor flamboyant, Cinémascope…) donnant encore plus de force à cette œuvre. Mais ce qui marque surtout dans ce film est l’interprétation incroyable de James Dean. Celui-ci amène un type de jeu totalement novateur qui en dit plus sur le mal-être de son personnage par sa gestuelle et ses expressions faciales que par les dialogues. Même une soixantaine d’années après la sortie de ce film, peu de comédiens ont pu offrir une prestation aussi novatrice et physiquement aussi expressive. Un chef-d’œuvre toujours aussi puissant de nos jours.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 523 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2017
    À l'Est d'Eden est un film pas mal, très original.
    L'approche est assez maline, avec une réécriture de l'histoire biblique d'Abel et Caïn. Après, je n'ai pas trouvé toutes les péripéties très pertinentes même si on suit avec intérêt le tout. Et par moment, ça vire un peu en film contemplatif.
    Les acteurs sont plutôt bons, mené par un James Dean plus que convaincant en personnage tourmenté. Son personnage est très intéressant, on s'y attache assez rapidité et il fait preuve de beaucoup de profondeur.
    C'est loin d'être le meilleur film d'Elia Kazan, que j'avais largement préféré dans Le Mur Invisble ou Un Tramway nommé Désir, mais au final, ça marche pas mal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 septembre 2016
    Bon film dramatique sur les conflits de cette famille Américaine déchirée, tout juste avant la second guerre mondiale, beaucoup d'émotion et une interprétation parfaite de James Dean et également de Julie Harris.
    Annabelle G.
    Annabelle G.

    23 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2016
    James Dean à son apogée. A l'est d'Eden est l'adaptation d'un roman de Steinbeck, dans lequel James Dean excelle dans la manière de jouer le personnage principal. Cependant, le milieu du film est un peu long, mais les acteurs tellement bons et les émotions très belles, qu'on en oublie les lenteurs.
    Eselce
    Eselce

    1 429 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2016
    L'histoire est assez terrible. Un fils veut la reconnaissance de son père. Lorsque ce dernier perd de l'argent, le fils monte une affaire, en douce, qui lui rapporte l'argent permettant de rembourser les dettes de son père. Mais la réaction du père est inattendue. J'ai aimé l'histoire, l'interprétation brillante de James Dean et la folie des hommes.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 198 abonnés 5 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Tout commence par une errance et une questionnement. Qui suis-je? D'où est-ce que je viens? Un pamphlet psychanalytique sur la famille et ses attaches. Mais en vérité ce film est encore plus que ça: c'est un péplum moderne. La rivalité entre frères, la figure du père. C'est magistral et très très fort.
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