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CH1218
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3,5
Publiée le 4 décembre 2019
Revisitant le mythe d’Abel et Caïn, Elia Kazan adapte la quatrième partie du roman éponyme de John Steinbeck et lance James Dean. Même s’il surjoue les tourments de ce fils mal aimé, l’acteur irradie cette sombre et douloureuse histoire. Un très bon film à défaut d’être grand.
Sans nul doute, le plus abouti des trois films tournés par James Dean. Elia Kazan est alors au sommet de sa carrière et reprenant le chef-d’œuvre de Steinbeck, l'écourtant et le simplifiant pour n'en laisser que l'affrontement biblique entre deux frères opposés dans l'amour qu'il porte à leur père (le mythe de Caïn et Abel), le réalisateur réussit non seulement le tour de force de rendre accessible à un large public une oeuvre majeure de la littérature américaine, mais également de la magnifier. Rarement la caméra de Kazan ne se sera déplacé avec autant de grâce, de légèreté et de force que pour "A l'est d'Eden". L'oeil de Kazan semble parfois comme aimanté à la démarche chaotique et désordonnée de son acteur fétiche. Sous sa lumière, James Dean prouve en moins de deux heures de temps l'immensité de son talent. James Dean ne joue pas, il incarne, il est celui qui cause la perte de son frère, il est le drame qui se joue sous la lumière de Kazan. A ses côté, Julie Harris prend un peu de son feu et compose l'un des plus beaux rôles d'adolescente de l'histoire du cinéma américain. Un très grand film porté par un acteur qui ne lasse pas de surprendre, d'étonner, d'inventer encore et encore. Magique.
Avec La Fureur de Vivre, A l'Est d'Eden est l'un des plus grands films de James Dean, celui qui incarnait à l'époque l'idole de toute une génération et redonna une nouvelle classe aux jeunes acteurs. Cette fois-ci, c'est en interprétant un fils à la conquête de l'amour de son père qu'il sera nominé à l'Oscar du Meilleur Acteur en 1956, qu'il perdit au profit d'Ernest Borgnine. Adulé et devenu un véritable classique, A l'Est d'Eden s'inscrit parfaitement dans une dynamique des années 50, où recherche du profit et questions militaires trottaient encore dans toutes les têtes. Un beau film qui, s'il ne dépasse jamais le stade de bon, restera un divertissement d'époque plaisant.
Un film au classicisme déroutant qui doit plus son statut d'oeuvre culte au jeu de James Dean (parfait) qu'à la mise en scène de Kazan qui se contente d'un stricte minimun... Le récit de Steinback en revanche continue de sonner comme quelque chose d'universel et malgré ses 56 ans le film porte encore une étrange actualité!
Premier film majeur de James Dean, sorti en 1955 juste avant La fureur de vivre et Géant – et quelques mois avant la mort tragique de cet acteur à la carrière fatalement brève – cette adaptation d’une partie du livre éponyme de John Steinbeck est d’une puissance rare. L’interprétation extraordinaire de son premier rôle n’y est évidemment pas pour rien. Son personnage torturé et rebelle (without a cause) de Cal est interprété avec une fougue, une impétuosité et une folie d’une modernité incroyable. Mais au-delà de cette performance géniale, À l’est d’Éden bénéficie de la mise en scène avant-gardiste d’un Elia Kazan inspiré – sa caméra, nerveuse et originale, sert avec brio cette histoire de famille aux forts accents psychanalytiques. C’est franchement brillant, malgré un final un brin larmoyant.
Très bien cette éternelle jeunesse de ce film réalisé pas par des inconnus, hasta siempre, !Viva la revolucion! La littérature est sur cette réalisation littérale, une fiction pleine american way of life, a bit god sake and say yes, un peu long mais ça se regarde au temps de la grande guerre. L’incontournable allié contre l’ennemi germain au cinéma, il y a de la tension dans les commerces qui tournèrent à plein régime.
Rebel without a cause crève l’écran de son aura mortel sur la balançoire, au terme de la mise en scène, différents angles de caméra pour l’encadrer dans le bon format, RIP posthume comme référence, ce n’est qu’un mythe maintenant, c’est la fureur de vivre pour la rébellion révolté fifties.
Un film où joue la légende James Dean et franchement les trois quarts du long métrage sont ennuyeux au possible!! La dernière demi-heure est magistrale, très émouvante. Mais est ce que ce n'est pas mieux d'être déçu au départ pour finir en beauté? C'est peut être ce qui rend le film aussi fort dans les dernières scènes! Un film en demi-teinte donc mais je suis content d'avoir vu un deuxième film du cultissime James Dean.
Film sur la jeunesse américaine de nouveau, avec cette fois l'opposition à l'autorité parentale comme thème. James Dean est l'acteur principal, le film est un chef d'œuvre : 5/5.
Une tragédie familiale aux allures bibliques dans laquelle deux frères s'opposent dans leurs relations complexes avec leur père. Le thème et les idées du film sont intelligents et toujours d'actualité, l'ensemble n'a ainsi pas vraiment vieilli. D'autant plus qu'il regorge de plans très intéressants (utilisation de la nature, caméra inclinée, etc). Mais "East of Eden" fut surtout le film qui a révélé James Dean, charismatique et criant de réalisme dans son incarnation d'une jeunesse déboussolée. En somme, un très bon drame doublé d'un classique.
Bien qu'East of Eden ait beaucoup vieilli, ce film fonctionne encore grâce au charme irrésistible et incomparable du regretté James Dean, qui campe ici un personnage complexe, un adolescent torturé et révolté, en quête d'identité autant que de virilité. Quelques scènes révèlent un jeu émouvant, sa voix tremblante m'a bouleversée..
Alors je pense que le film repose vraiment sur le personnage de James Dean, mais quel personnage. Ce qui est agréable c'est que c'est fait avec assez de subtilité, c'est pas lourd. Il faut dire aussi que James Dean interprète très bien le personnage. On sent tout son ressentiment, toute son envie d'être aimé, sa jalousie, ses envies. Il porte vraiment le film de bout en bout, et c'est vraiment un excellent personnage, on s'intéresse à son destin, on a envie de savoir ce qui lui arrive. Bref, j'ai beaucoup aimé.
Une réalisation superbe notamment techniquement et biensur James Dean avec sa performance ringardise pas mal d'acteurs de l'époque . N'aillant pas lu le livre j'ai du mal à juger le reste, j'ai bien aimé le personnage de la mère très bien tenu et j'aurais aimé en voir plus de ce coté là. En fait le gros reproche que je ferai au film c'est les changements soudains de personnalités des personnages qui laissent un sentiment de coupes sauvages.
Premier film de James Dean que je vois et je reste un peu sur ma faim. Je n’ai pas lu le livre d’origine mais cette histoire ne m’as pas vraiment touché et c’est peut être ce que je lui reproche le plus. La mise en scène est plutôt belle et le casting est tout aussi bon. En revanche, j’ai une préférence pour la version originale car le doublage français de James Dean ne rend pas vraiment honneur à l’acteur. Bref, un film intéressant et bon même si il ne m’as pas conquis plus que ça.
Sublime et passionnant, le film prend aux tripes. James Dean est éblouissant, magnifique et irradie le chef d’œuvre de Kazan, qui prouve encore toute sa virtuosité et sa grande intelligence. Un chef d’œuvre mythique.
Magnifique oeuvre tirée du génial Steinbeck, et plus grand rôle pour le jeune James Dean, A l'est d'Eden, c'est un peu, en plus accentué encore, le même fossé entre deux frères que dans Et au milieu coule une rivière de Redford. Trop différents, ils ne peuvent se comprendre, et le jeune Cal (James Dean) a beau se démener, son père n'a d'estime que pour son frère jumeau. Il faut voir la scène sublime de la remise de l'argent, heureux qu'il est de se racheter aux yeux du pater familias. Et de pleurer en sombrant dans ses bras lorsqu'il est traité de voleur, avant de s'enfuir caché par le saule pleureur... C'est beau, c'est du Kazan, c'est du grand cinema.