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Un visiteur
3,5
Publiée le 19 juillet 2010
La scène inaugurale de "Snake Eyes" est une véritable leçon de la part de Brian De Palma. Le travail de la caméra est un modèle du genre, chaque prise de vue, chaque angle permet au spectateur de s’imprégner du moindre détail et de tout ce qui fourmille sur et en dehors du ring. Après la présentation des protagonistes et la supercherie qui se trame, le film perd de son rythme sur la longueur, et le choix du "traitre" semble un brin téléphoné. Mais l’intrigue est tellement bien amenée que les quelques imperfections scénaristiques sont vite oubliées.
Brian De Palma s'impose décidément comme le maître du suspens et de l'action. Avec "Snake Eyes" il nous entraine dans une enquête hallucinante. Servi par un Nicolas Cage et un Gary Sinise trés convainquants. Le film est trés bien monté.
Empruntant les rebondissements à la Hitchcock, DePalma cisèle un film -avec pour partenaire David Koepp (scénariste de Jurassik Park et réalisateur de Fenêtre secrète) au scénario- basé sur l'affrontement Cage-Sinise qui fonctionne à merveille et fait des étincelles. A voir uniquement pour l'interprétation sans faille du neuveu de Coppola qui vogue sur Rock, Les ailes de l'enfer et Volte-face.
Un très bel exercice de style de la part de Brian De Palma, qui n’aura de cesse de nous bluffer pendant les 90min que compte le film. Et il démarre fort, avec un (faux) plan-séquence de 12min en guise d’ouverture (comme cela était déjà le cas avec Le Bûcher des vanités - 1991). Alors certes il est truqué à plusieurs endroits (les raccords ont lieu entre divers éléments ou décors), mais il faut bien admettre que ce dernier reste encore aujourd’hui d’une redoutable efficacité et de toute beauté car tous ces trucages ne sont pas visible à l’œil nu (sauf pour les cinéphiles les plus aguerris). Sans oublier le plan-séquence se déroulant pendant le générique de fin.
Peaufinant, voir magnifiant sa mise en scène avec des prises en vue subjective, un travelling en plongée verticale (les chambres de l’hôtel) en passant par l’utilisation du split-screen. En terme de démonstration scénique on en a eu pour notre argent, avec les innombrables seconds-rôles ou arrières plans qui nous réservent leur lot de surprises et/ou d’indices.
Et il continuera de plus belle, avec son puzzle scénaristique & dramaturgique, en brouillant les pistes par exemple (en jouant notamment avec la réflexion, sur les faux-semblants et les divers points de vues), on a d’ailleurs droit à une magnifique reconstitution du match de boxe en flash-backs et où l’émotion peut se lire sur le visage de Stan Shaw qui incarne le boxeur).
Autre point fort du film et pas des moindres, son casting. Avec un Nicolas Cage jubilatoire en loser égocentrique, aux côtés de Gary Sinise & Carla Gugino. Force est de constater que plus de 20ans après, ce film n’a pas pris une seule ride !
L'histoire se déroule à Atlantic city, une des capitales du jeu des Etats Unies, plus précisément lors d'un match de boxe très important, avec beaucoup de paris. Le héros joué par Nicolas Cage est un flic ripoux qui gaspille son fric dans des paris, et c'est pour cette raison qu'il va assister au match, où il va y avoir un meurtre, ben ouais vous avez bien lu un meurtre. Ce flic va enquêter, on va voir les différents points de vue des différents personnages, et c'est cela la force de ce film, du moins pour moi, nous alons voir différentes versions que le héros va devoir trier pour découvrir la vérité, ce film est une enquête en lui même très bien filmé et bien sur avec de très bon acteurs
Un excellent polar mené d'une main de maître par un casting diabolique. Nicolas Cage et Gary Sinise emmènent à eux seuls ce film et le rendent attrayant. L'ambiance est digne des grands polars en noir et blanc de l'époque. Le scénario, un peu confus au début, s'avère efficace et poignant au final. Brian De Palma nous prouve qu'il n'a pas perdu de sa splendide au fil des années. Un film coup de poing qui mettra tout le monde d'accord.
Malgré un prologue grisant, l'intrigue se perd rapidement dans les méandres de l'invraisemblance et Cage finit par surjouer un tantinet. Ça se laisse regarder toutefois sans déplaisir.
Brian De Palma est sans conteste un des meilleurs metteur en scène du 7ème art, sa virtuosité impressionne : le plan-séquence du début est un pur régal. Sur la forme Snake Eyes est donc parfait, en revanche le scènario est assez simpliste et ne possède pas de réèl suspense ( hormis dans le plan séquence d'ouverture bien entendu ). Mais bon, la réalisation est tellement soignée et somptueuse que l'on passe un très bon moment en compagnie d'un Nicolas Cages survitaminé.
Nicolas Cage, acteur à la filmographie alléchante ajoute à sa palette la noirceur du polar noir " Snake Eyes " de Brian De Palma en 1998. Avec son schéma narratif complexe, ce huis clos parvient à se dérouler en une seule et unique nuit grâce à divers flash-back intelligemment situés. La réalisation de facture classique est utilisée à merveille afin de concourir à l'évocation du thème du regard, notamment grâce aux longs plan-séquence. Le réalisateur des " Incorruptibles ", ménage une implacable tension tout au long d'une intrigue mélangeant thriller politique et policier, servi par un étonnant Nicolas Cage. Un formidable suspense !
Après son adaptation alambiquée de la série Mission: Impossible, Brian De Palma revient au thriller avec l'un de ses derniers films les plus réussis : Snake Eyes, où l'on retrouve les caractéristiques principales d'un film de De Palma soit une ouverture en plan-séquence (ici d'une durée de dix grosses minutes), des plans filmés avec la maestria qu'on lui connait et un scénario complexe alliant machination et faux-semblants. Le film met donc en scène un Nicolas Cage survolté dans la peau d'un flic un brin corrompu assistant malgré lui à l'assassinat d'un haut dirigeant de l'État pendant un match de boxe important. Dès le départ, De Palma brouille les pistes, nous filme à travers son magnifique plan-séquence une foule de personnages, certains plus importants à l'intrigue qu'il n'y parait, fait virevolter sa caméra et ce, jusqu'au coup de feu tuant le secrétaire d'État à la Défense, nous amenant immédiatement dans le vif du sujet : l'enquête de Rick Santoro, alias Nic Cage, dans le palais des sports d'Atlantic City où se trouvent actuellement 14,000 personnes. Car parmi la foule se trouvent une rousse aguicheuse suspecte, une fausse-blonde touchée au bras par le tireur, un boxeur corrompu et un vieil ami de Santoro chargé de la sécurité de la victime. Tous vont être, entre autres, liés au drame et tous vont nous expliquer chacun à leur tour leur point de vue sur ce qui s'est passé, le metteur en scène optant pour des flashbacks filmés de manière subjective aussi déroutants qu'efficaces qui nous brouillent un peu plus le cerveau avant la limpidité finale. Ainsi, Snake Eyes s'avère être un thriller puissant, une enquête haletante filmée avec génie par un Brian De Palma toujours aussi inspiré qui nous livre ici un retour aux sources magnifiquement mis en scène, dénonçant par la même occasion le pouvoir des images. Un must à voir absolument.
Une première demie heure brillante, le film s'ouvre sur un plan séquence de folie qui explicite les futurs enjeux du film tout en nous présentant les différents protagonistes qui joueront un rôle dans la suite de l'histoire et tout ça en rythme bien sûr. Bon l'histoire par la suite n'explosera pas par son originalité, on a le droit aux retournements de situation et aux rebondissements classiques voir prévisibles, mais la mise en scène de De Palma nous réserve mille et une merveille qui dynamite le récit et le fait passer au second plan, ici c'est pas ce qu'on nous raconte qui importe mais la manière de le raconter. On a aussi droit à un Nicolas Cage tout simplement déchainé.