Il n’est pas encore mort le vilain tueur, qu’on se le dise ! Sang blague ! Il serait même à cran (d’arrêt), voire à couteau tiré… Ne jamais contrarier une vocation de boucher, qu’on vous avait dit… Après la première heure pendant laquelle il ne se passe strictement rien - ce qui en soi constitue déjà un record dans ce genre de production cinématographique - si ce n‘est du remplissage inepte du genre :
« Ah ! Au secours ! Le tueur !
- Mais non. Calme-toi. Ce n’est que ton ombre.
(Dix longues minutes s’écoulent.)
- Ah ! Au secours ! Le tueur !
- Mais non. Calme-toi. C’est le chat.
(Un long quart d’heure de vide.)
- Ah ! Au secours ! Le tueur !
- Hélas, non ! » (Faites taire cette gueularde hystérique, par pitié !)
Après cette heure de… comment dire ?… de merde, oui, c‘est ça, de merde, la dernière demi-heure s‘avère presque plaisante, quoique complètement invraisemblable. Mais là, au moins, il se passe quelque chose. Peut-être même trop de choses. Résumons : un homme de couleur (noire) prend trois bastos dans le buffet et se relève, style « aïe ! ça pique un peu » ; le tueur reçoit quant à lui plusieurs coups de couteau, tombe d’une hauteur d’une dizaine de mètres environ, traverse une vitre, est percuté par une voiture (c’est tout ?)… et se relève indemne. C’est que c’est coriace comme bestiau. Le tueur en série, ça a la peau dure en attendant la police… Heureusement, Jamie Lee Curtis a la présence d’esprit de lui couper la tête. Ouf ! Il expire ; Jamie transpire ; nous, on respire. Bon débarras ! Mais sommes-nous vraiment à l’abri d’un "Halloween, 40 ans après" ? Et d’un "Halloween, 60 ans après" ? Le tueur sadique frapperait impitoyablement sa victime au moyen de son déambulateur… De cela, oui, on a vraiment peur. Que la série continue est bien la seule chose qui foute les jetons.
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