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Un visiteur
1,0
Publiée le 30 décembre 2012
Le scénario "abracadabrantesque" retire rapidement toute crédibilité au film... On est partant, les images sont chiadées, la distribution excellente mais alors, comment on-ils fait pour tout casser ? Ils ont simplement ajouté des couches aussi improbables les unes que les autres... un peu d'espionnage, saupoudré de services spéciaux en "Afghanistan" pour finir par un remake d' Olivier Gourmet dans le "Silence des Agneaux" - Du grand "n'importe quoi !" Un gros sentiment de "gâchis" car on était pas loin d'un polar sympa...
Très bonne idée de départ, qu'un gang de haut niveau utilise les méthodes des forces spéciales, à savoir, un sniper sur les toits en cas de retrait agité. Par contre le lien, fils du commissaire avec le sniper est inutile et affaibli l'histoire en elle-même. 3 étoiles.
Un sniper tire sur des policiers pour facilité la fuite de ses complices après un braquage. Voici un excellent point de départ pour un film qui s'annonce haletant. Mais après seulement dix minutes, le château de cartes s'effondre avec l'arrestation de Kaminski (Kassovitz). L'intrigue ne se situe pas à ce niveau-ci et le film part dans tout les sens. Trahison et vengence deviennent les motivations principales de ce thriller policier. Il se décline en 3 parties, chacune relatant une histoire qui aurait fort bien pu valoir un film à elle seule. Dans la même logique, nous avons 3 acteurs qui se partagent le film et aucun ne prends l'ascendant sur les autres. Il n'est jamais évident de proposer autant d'éléments au spectateur sans qu'il décroche totalement de l'histoire et finisse par laisser tomber. Mais Michele Placido parvient à nous tenir en haleine du début à la fin. Il nous en met plein la vue avec des scènes à l'atmosphère pesante et un casting qui, sans être exceptionnel, est de qualité.
Un film policier classique qui nous ramène rien de nouveau, aucune originalité. Daniel Auteuil ne colle pas du tout au personnage et n'est pas crédible du tout. Mathieu Kassovitz sait un peut pareil même si il ne joue pas si mal que sa, il n'a pas la carrure pour le rôle. L'histoire est prévisible et pas vraiment intéressante. Déçu de l'ensemble, donc pas terrible du tout.
En fait je crois bien que j'ai strictement rien compris à ce film. Encore une bien belle daube comme savent si bien faire les auteurs réalisateurs français. Dommage pour Daniel Auteuil qui nous avait habitué à beaucoup mieux. Vraiment du n'importe quoi ! Le 0,5 c'est parce que je suis obligé il n'y a pas plus bas sinon pour moi c'est "0".
Pourquoi tant de haine ? A cause de Kassovitz ? Je l’ai trouvé plutôt pas mal ce polar. Auteuil ne surpasse pas son talent mais le trio qu’il forme avec Gourmet et Kassovitz assure tout de même un niveau « cinéma » au film. Par contre le scénario aurait pu être plus travailléspoiler: et le personnage de Gourmet serial killer qui sort de nulle part, très spécial…
Mathieu Kassovitz ayant déclaré de manière récurrente qu'il n'aimait pas le cinéma français, on comprend alors pourquoi ce film est réalisé par l'italien Michele Placido qui a d'ailleurs embauché d'autres compatriotes pour l'occasion. Et c'est vrai que contrairement à ce que son affiche pourrait laisser croire, "Le guetteur" ne se résume pas à une confrontation entre Mathieu-le-mauvais-perdant et un Daniel Auteuil que l'on ne voit quasiment pas. En fait, c'est un troisième larron, Olivier Gourmet, qui rafle finalement la mise dans ce sombre mais solide thriller et qui mène la danse. Le scénario est par ailleurs intéressant, même s'il rappelle quelque peu celui de "A l'aveugle" dans le même genre. Mais l'ensemble est quand même bien vu.
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2,0
Publiée le 19 novembre 2012
Polar sombre et parfois romantique qui tente de nous maintenir en haleine jusqu'au bout mais sans vraiment y parvenir malheureusement! Une histoire ambigüe mais basique qui nous montre que les frontières entre le bien et le mal sont permèables et que les mèchants ne sont pas toujours ce que l'on croit! Daniel Auteuil est le commissaire Mattei, bien dèterminè au dèpart à arrêter Vincent Kaminski alias Mathieu Kassovitz, un tueur d'èlite qui se veut complexe et attachant! L'idèe de rèunir le duo Auteuil-Kassovitz promettait sur le papier mais le rèsultat se consomme comme un banal polar, sur le pouce si l'on n'a rien d'autre à se mettre sous l'oeil avec un Mattei / Auteuil qui ressent presque une fascination pour Kaminski / Kassovitz en montrant un nouveau visage du policier! Un flic de plus en quelque sorte! Deux, voir trois bonnes scènes d’action dans les rues de Paris certes, mais ça ne fatigue pas les mèninges! Un film mineur où Michele Placido devra trouver un autre souffle pour confirmer les espoirs qu'il avait crèès avec le magnifique "Romanzo criminale". C’est adroitement conçu mais c’est finalement sans surprise...
Michele Placido, vous savez, celui qui a réalisé l'excellent « Romanzo Criminale » ? Ba c'est le même. Il me paraissait important de préciser, car vous auriez pu croire qu'il s'agissait d'un pseudo tant il est proprement impossible de reconnaître une fraction de seconde la patte du metteur en scène. Après une scène d'ouverture lourdingue mais à peu près potable (comparé au reste du film en tout cas), nous voilà plongés dans un thriller abracadabrantesque et souvent incompréhensible, où chaque plan semble peser huit tonnes. En effet, Placido a pour l'occasion décidé de laisser la subtilité en Italie pour nous offrir un polar avec des « vrais mecs », sans pour autant leur donner la moindre consistance. L'intérêt est en conséquent rapidement proche du néant, plus du niveau d'un médiocre téléfilm estampillé TF1 que de l'hommage brillant à Jean-Pierre Melville que le réalisateur semble parfois évoquer. Et puis franchement, nous retrouver dans une invraisemblable poursuite au serial-killer vraiment très très méchant et très très pervers sans la moindre raison aux deux-tiers, ce n'est juste pas possible et montre bien à quel point les énormes défaillances ont été collectives pour ce résultat ne ressemblant strictement à rien. Un homme toutefois à sauver du naufrage : Mathieu Kassovitz, impeccable dans le seul rôle à peu près correct de l'œuvre, tireur d'élite mystérieux et solitaire aux légers airs de déjà-vu, mais plutôt séduisant. Bref, si « Le Guetteur » promettait sur le papier un thriller explosif, brillamment réalisé et porté par un trio au sommet de son talent, celui-ci s'apparente plus à un nanar de compét' qu'à un sommet du genre : c'est bien triste...
Le Guetteur s'apparentait à certains de ces thrillers français diablement sombres et captivants. Il n'en résulte qu'une bande annonce alléchante ainsi qu'un premier quart d'heure de bonne augure. Ensuite, c'est le réveil, glacial et grognon. Incohérences, faux et orphelin de la crédibilité la plus mince. On se retrouve avec un film sans charisme, ni dans la réalisation, ni dans l'histoire. Personnages caricaturaux, stéréotypes marqués et taux de prévisibilité à 100%. Le film est un scandale, clairement. A éviter avec véhémence, avec rigueur, parce que concrètement, on n'en tirera aucunes qualités. Un nouveau fil de tissu dans l'immense tapis des navets français.
Si le face à face entre Daniel Auteuil et Mathieu Kassovitz tient toutes ses promesses, la durée du film (1h30) est étonnamment courte compte tenu de toutes les pistes et intrigues secondaires abordées. Du coup de nombreux raccourcis scénaristiques peuvent être interprétés comme des incohérences grossières. Trois films en un. Par ailleurs, on retiendra une certaine complaisance à filmer la violence et pas assez d’explications sur les motivations des personnages. Dommage pour le réalisateur italien Michele Placido qui nous avait habitués à mieux avec Romanzo Criminale notamment. Placer sa fille, la jolie Violante, au générique ne suffit pas… Heureusement que Mathieu Kassovitz et Olivier Gourmet apportent relief, intensité et complexité à leurs personnages.
L'histoire de Daniel Auteuil en flic... Bah oui, on n'a plus Belmondo ou Delon, on prend ce qui reste...
Bah voilà, tout le monde joue son rôle, braqueur, policier, tout dans des tons crépusculaires et monochromatiques, tout le monde s'ennuie un peu quoi.
Mais pour sauver un film qui n'a pas l'humanité d'un polar de Marshall, il y a quand même 3 idées originales de scénario pas inintéressantes. Mais pas suffisament exploitées ou expliquées pour qu'elles fassent mouche ou sauvent l'ensemble. Et c'est bien dommage. Surtout la seule que je peux dévoiler, qui est l'usage d'un sniper pour appuyer les gangster, et là, on pouvait faire des trucs impresssionnnants.
Néanmoins, malgré le manque d'action criant, c'est un petit polar TV qui se laisse regarder.
Étant très en retard dans mes critiques allociné concernant les derniers films vu au ciné, je vais devoir faire plus court qu'à la normal si je veux rattraper mon retard. Commençons par le Guetteur donc qui est un policier français comme on sait très bien les faire dans notre pays, nous racontant une fois n'est pas coutume le jeu du chat et la souris auquel vont se livrer un commissaire chevronné et un ancien sniper plongé aujourd’hui dans le grand banditisme. Des univers et des personnages qui fascinent bien sûr toujours autant au cinéma et dont l'affrontement sur grand écran apporte inévitablement une tension et un suspens que même les américains nos envient ! J'exagère à peine car je l'ai souvent dit sur ce site, je trouve que les cinéastes français n'ont pas leur pareil pour faire ces films noirs où flics et voyous se livrent des combats à la vie à la mort, en témoigne les films excellents d'Olivier Marchal ou de Nicolas Boukhrief entre autres. C'est vrai que Le Guetteur est un peu en dessous de ce qui se fait d'habitude, Michel Placido a manifestement décidé de concentrer son film sur le match Auteuil Kassovitz et d’éliminer au passage les scènes habituelles d'actions pour aller droit au but dans son duel spoiler: (la scène d'évasion de Vincent Kaminski est totalement zappée !) . Manque d'action à mon goût mais la tension est bien présente jusqu'à la fin, entre trahison et règlements de compte, tout peut arriver et personne ne peut prétendre avoir un coup d'avance sur un autre. Si l'ensemble fonctionne c'est grâce à l'envergure du taulier Daniel Auteuil et de Mathieu Kassovitz qui sont excellents, tout comme Olivier Gourmet qui va se mêler de façon étonnante à cette traque. On passe un bon moment...