Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
7 201 abonnés
7 512 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 9 juillet 2012
Michael Winterbottom est un cinéaste qui une fois sur deux déçoit, comme en atteste sa filmographie, alternant déceptions (Code 46 - 2003 , 9 Songs - 2005 & The Trip - 2011) et réussites (The Road to Guantanamo - 2006 , Un cœur invaincu - 2007 & The Killer Inside Me - 2010). Cette fois-ci, en adaptant le roman "Tess d'Urberville" de Thomas Hardy (publié en 1891 et déjà adapté au cinéma en 1913, en 1924 et en 1979 par Roman Polanski), le réalisateur anglais en restitue un drame romantique aux relents de téléfilm. Bien qu’il ne dure à peine 110 minutes, le film s’avère très rapidement lassant, faute d’avoir eu une mise en scène contemplative, paresseuse et qui traîne en longueur. Si bien qu’au final, les seuls éléments que l’on retiendra ce sont les très beaux paysages du Rajasthan et le magnifique minois de Freida Pinto.
Freida Pinto et Riz Ahmed se retrouve après "Or Noir" de Jean-Jacques Annaud dans un film du très inégal Michael Winterbottom, ce dernier étant capable du pire ("9 songs") comme du meilleur (dernièrement "The killer inside me"). Avce ce film inspiré du roman "Tess d'Uberville" de Thomas Hardy retranscrit du 19ème siècle à aujourd'hui, relate une histoire d'amour entre une jeune femme pauvre et un riche jeune homme... Très vite attiré par la jeune femme il l'engage dans son hôtel , ce qui favorise évidemment la séduction du jeune fils de riche. Mais tout aussi vite le jeune homme change et instaure une relation de soumission sexuelle avec, ce qui reste, sa subalterne... Sorte de mixte entre "Roméo et Juliette" avec "La secrétaire" (2003) de Steven Shainberg à la différence près que Winterbottom n'assume jamais sa thématique. Alors que le romantisme dévie vers une relation perverse le film, lui manque toujours de cynisme et d'érotisme, ingrédient pourtant nécessaire pour comprendre la fin du film. Car tel quel la fin est ainsi très peu plausible, voir peu compréhensible ; il suffsait pour elle de partir tout simplement, elle n'est nullement prisonnière. Le réalisateur manque d'audace et ne traite jamais son sujet à fond. Malgré une histoire pleine de promesse et ambitieuse ce film râte entièrement sa cible.
Le britannique Michael Winterbotton semble se perdre davantage film après film. Son dernier opus ne va hélas pas contredire cette désolante habitude tant sa vision caricaturale, très proche du dépliant touristique, de l’Inde est proche d’être totalement affligeante. Il nous épuise avec une avalanche de plans ne durant que quelques secondes, empêchant de s’intéresser au parcours compliqué de la jeune Trishna dont la passivité et l’apparente soumission portent en elles le drame qui ne manquera pas de survenir. Entre l’accumulation des scènes qui ambitionnent d’offrir un état des lieux exhaustif du pays (la campagne, la ville, les miséreux et les privilégiés) et le personnage terne et lisse de Trishna, conservant la même attitude quoi qu’il lui advienne, il apparait à peu près impossible de s’intéresser à ce film raté et bancal.
bof, bof, bof, assez ennuyeux que cette passion amoureuse à l'indienne qui vire au mélodrame. Si les paysages sont superbes, le parcours de l'Inde rurale et moderne bien définies, on reste sur sa faim avec cette romance impossible entre deux individus de castes opposées. Les acteurs sont assez bons mais la mise en scène est ratée : que de plans et séquences qui se suivent et qui n'ont aucun lien entre eux. C'est long, c'est lent et heureusement que les musiques de Bollywood sont là car j'a faillii m'endormir plus d'une fois. Décevant même si....
Film déconcertant de la part d'un réalisateur comme Michael Winterbottom, même si le côté documentaire du début du film lui va à ravir. C'est loin d'être inintéressant mais on ne voit pas immédiatement où le réalisateur veut en venir, surtout avec cette fin dramatique...
Bon film, pour le moins réaliste. Ce film relate la culture indienne, la pauvreté omniprésente dans ce pays. On ne s'attend pas du tout au dénouement de l'intrigue. Excellent retournement de situation. Je conseille vivement.
Un film de Michael Winterbottom, réalisateur anglais protéiforme, ne se jugeant pas dans l'absolu mais par comparaison, disons que celui-ci est aussi bien photographié que "Genova" et infiniment moins sulfureux que "9 Songs". Les séances de Kama Sutra sont réfrigérantes et expurgées de tout pollen enivrant (pour cause de clause au contrat de la ravissante Freida Pinto ?). Quant à la référence avec Tess d'Uberville, le prétexte littéraire, constatons que Winterbottom ne s'est pas hasardé dans une adaptation fidèle du roman de Thomas Hardy, comme pour "Jude", mais s'en est très librement inspiré c'est à dire que son film ne présente aucune ressemblance ni aucun rapport avec le livre. En résumé, un exercice de style de "série B" construit à partir d'un certain nombre d'éléments de la "série A" où seule la bande son (scores de Trivedi et Shigeru Umebayashi, tubes booliwoodiens...) est réellement excitante.
2 intérêts seulement à ce film: le beau voyage en Inde, du Rajasthan à Bombay comme si on y était, et surtout le charmant Amehd Riz. Pour le reste, l'histoire est bien banale et ne présente pas beaucoup d'intérêt.
ça ressemble à une pub pour un voyagiste .Une histoire des plus grossières et machistes qui va pas faire avancer les droits des femmes en Inde . avec des musiques à la" in the mood" for love , mais sans les ralentis , heureusement . une honte ce film !
Très franchement, c'est pas terrible ... L'"exotisme" des décors (qui passent par une revisitation obligée de tous les clichés, de la visite du temple jain aux danses de Bollywood) ne suffit pas à masquer le manque d'épaisseur des personnages et la complète incohérence de leur évolution. On ne comprend pas du tout pourquoi Jay passe d'amoureux prévenant à salaud de première catégorie (mis à part qu'il semble fumer de plus en plus ....), ni pourquoi Trishna ne voit que la violence extrême comme moyen d'échapper à une situation qui lui est désormais insupportable. Qui plus est, les retournements de situations frisent le ridicule et le téléphoné complet. Toujours visibles pour ceux qui ont la nostalgie de l'Inde, cependant ....
Trishna est bien l’un des films les moins réussis de ces derniers temps. Mal réalisé mais surtout complètement superficiel dans ce qu’il veut montrer, ce long-métrage n’est même pas sauvé par Freida Pinto qui semble complètement perdue là au milieu. Pour un ratage, c’est un ratage…
J'ai du mal à exprimer mes émotions tant ce film m'a touché, la vie d'une jeune femme, belle comme le jour, pure, travailleuse, peut être un peu trop aimable, dont la vie sera bouleversé par l'arrivé d'un homme qui lui volera son coeur ...
Touchant, émouvant, témoin d'une Inde Authentique, ce film nous montre à quel point l'amour doit être avant tout une source de bonheur au quotidien pour les deux moitiés, si une douleur s'installe ... L'amour peut être la pire des souffrances...
L'amour reste la plus grande force d'un être humain, donnez tout le respect, qu'il mérite.
Je pensais voir un Bollywood sympa et gai mais dès qu’au générique j’ai vu qu’il s’agissait d’une adaptation de "Tess d'Uberville" j’ai déchanté aussitôt. Peut-être aurais-je dû quitter la salle à ce moment. J’ai été nourrie (gavée ??) à la civilisation et littérature anglaise du XIXème alors de là à l’ingérer à l’indienne, bonjour l’indigestion.
L’histoire est… relativement incohérente. Cela tient à Pinto je pense. A part plaire à la gent masculine, je ne lui trouve guère de talent dans ce film. Elle manque complètement de crédibilité. Je l’aimais bien dans les autres films mais dans « Trishna » on ne croit pas une seconde à son rôle du coup le dénouement part en sucette.
Après, l’adaptation. J’avais adoré « Romeo Juliet » de Lurhmann. C’est moderne, poignant, rock’n roll. Là, on dirait une accumulation de clichés sur l’Inde, collés un à un, encore sans cohésion.
C’est un film un peu bâtard, ni anglais, ni Indien. Un film sans âme, sans émotions justes, comme ses acteurs.