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drogo
1 abonné
72 critiques
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4,0
Publiée le 23 février 2017
Un sujet dramatique et d'actualité se traduit souvent au niveau cinématographique par une déception pour le spectateur Ici on peut oublier la véracité des faits et voir un film fort par son scénario, la profondeur des personnages et la subtilité des questions sur l'engagement qui ressortent au fil du film
Pas beaucoup de surprise, une bonne explication/résumé sur une histoire réelle.
Je suis surpris de ne pas avoir fait d'avis pour ce film, probablement plutôt que l'application allociné a planté et que j'ai perdu ce que j'avais écris.
Pour autant que je me souvienne, le film est un peu difficile a suivre, un peu trop de personnage, les liens entre eux / qui est qui difficile à suivre. du coup le film est très intéressant, mais on ne comprend pas tout. Surtout pour ce qui concerne le parcours et le fonctionnement du dossier de vigilance sanitaire, les commissions qui étudient l'alerte,
C'est bien joué, bien fait, les mécanismes en jeu sont bien montrés (impact professionnel/familial, sentiment d'incompréhension, de manque de soutien, de déni des autres, ...)
Le combat de David contre Goliath, le combat d'Irène Frachon contre la toute puissance industrie pharmaceutique. Il faut savoir que suite à ce que l'on peut appeler l'affaire du médiator,, l'Afssaps a bel et bien changé de nom pour s'appeler aujourd'hui l'ANSM qui n'est que l'identique que ce qui existait. Et oui, les clowns changent mais le cirque reste le même. Ayant vécu cette histoire de l'intérieur, je ne peux que saluer le courage de cette femme, quasiment seule à se battre pour de simples patients, pour de pauvres patients broyés par les laboratoires pharmaceutiques qui, dans cette histoire, sont juges et partis, tout comme ils le sont encore aujourd'hui !
excellent! pédagogique, émouvant, à suspens,avec une héroïne splendide, franchement rondement mené et non seulement on nous parle du pendant de l'enquête mais aussi de l'après: en un mot, complet!
Sidse Babett Knudsen n'est peu être pas aussi "subtile" dans ce film que dans l'Hermine (2015 avec F. Lucchini) mais elle campe un personnage (qui n'est pas de fiction et dont le combat est bien connu, ce qui aurait pu être un piège dans lequel ni elle ni Emmanuelle Bercot la réalisatrice ne sont tombées) avec toutes ses facettes, enthousiasme, joie, peur, découragement, etc. de façon magistrale. Benoit Magimel joue un Le Bihan un peu caricatural mais sommes toutes crédible et les personnages "secondaires" (le mari, le "père noël" - je ne dis pas qui c'est car je vous suggère - si vous lisez cette critique - d'aller voir le film... ;-)-, les enfants, les collègues jouent juste et bien. Alors même si ce n'est pas le film du Siècle, franchement je ne comprends pas les critiques acerbes de quelques intellos qui pourraient au moins être émus par l'histoire "vraie" relatée... ne serait-ce que pour des raisons "politiques". Sans doute aucun de leurs proches n'est mort d'avoir pris des médicaments sensés les soigner... C'est "çà" aussi "La Fille de Brest"...
Excellent film très bien interprété, Je ne me suis pas ennuyée une seconde . On est admiratif de la persévérance de cette femme qui même un combat juste contre les géants de l'industrie pharmaceutique
La fille de Brest, c’est Irène Frachon : pneumologue, mère de 4 enfants et surtout celle qui s’est battu corps et âmes avec toute une équipe pour faire éclater au grand jour le scandale du Médiator. Ce film dossier, hyper documenté, met à l’honneur les lanceurs d’alerte qui sont les véritables résistants et héros dans nos sociétés occidentales où les lobbys et les politiques verrouillent les contre-pouvoirs. Mais morale de l’histoire, nous ne vivons pas en dictature ; imposer la vérité à des pouvoirs forts est usant, mais possible. Et c’est le souffle d’espoir qu’apporte ce film dans une époque qui manque de modèles positifs. Cinématographiquement, ce thriller médico sociétal est porté par un montage et un découpage vif… même si au bout du compte le film est un peu long sur sa fin avec des relances scénaristiques pas toujours judicieuse, car redondantes. Ensuite, Emmanuel Bercot est une sacrée directrice d’acteur ; son duo Magimel – Knudsen donne de la profondeur à un récit qui avait tout pour virer au documentaire hyper didactique. La complexité du dossier Médiator est ici simplifiée pour être compréhensible de tous. Ensuite, Bercot fait du Bercot et c’est bien dommage ; plus épuré que dans « La tête haute », le film souffre tout de même de boursoufflures et de caricatures : les brestois bégaient pendant que les pros des labos Servier assurent ; les gentils sont gentils et les méchants jouent leur rôle ; le mari est discret et super dévoué ; les parisiens contre les provinciaux ; la bagnole de Frachon est ridicule tout comme le gros plan sur l’autocollant bigoudène ;… Albert Einstein disait : « le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font du mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. ». Et cette lutte victorieuse du pot de terre contre le pot de fer est l’intérêt majeur du film.
Film "documentaire" sur les manipulations des labos , très bien documenté, et malgré la longueur il passe vite. Quelques imperfections mineures, ce n'est pas un film à grand spectacle !
" La Fille de Brest " est un film qui fait du bien, (beaucoup de bien même) dans le paysage cinématographique actuel. Film français par excellence, absolument passionnant sur le fond et brillant sur la forme (le jeu de Sidse Babett Knudsen est impeccable et tient le film avec une énergie toute délicate et crédible, alors que Benoit Magimel et tous les seconds rôles sont excellents), on ne peut à la rigueur que reprocher quelques longueurs dans la narration (vraiment histoire de dire). Le point de vue de ne pas "seulement" incriminer le labo mais de faire porter aussi ses responsabilités aux pouvoirs publics est d'autant plus intelligent qu'il évite de sombrer dans la facilité. L'enquête et les passages de procès sont neutres et, là encore, montrent la qualité du scenario et de la mise en scène pour laisser le téléspectateur mener lui même sa propre réflexion sur ce scandale. Définitivement, " La Fille de Brest " est un film à voir, Emmanuelle Bercot un des éléments très forts du cinéma français actuel et Sidse Babett Knudsen une actrice à suivre (notamment lors des cérémonies de prix de 2017).
Ambiance de stress ressenti par le docteur Irène Frachon dans sa quête de vérité sur le Médiator bien rendu par l'accumulation de touches rapides et spectaculaires (l'autopsie est une boucherie difficile à supporter). Mais pour le fond de l'affaire il faut mieux lire le livre.
La lutte entre le pot de fer et le pot de terre dramatiquement et subtilement mis en scène par Emmanuelle Bercot. Le film qu'il fallait oser faire pour dénoncer les carences de notre système de veille sanitaire mais aussi la manipulation et l'influence des grands groupes pharmaceutique. S.B. Knudsen est parfaite pour incarner à l'écran ce médecin téméraire, sensible et opiniâtre à qui nous devons tant.
Avertissement : auto-passage de pommade ;-) Je ne pensais pas si bien dire en concluant ma précédente critique cinéphile par les réalisateurs "ont ce privilège de pouvoir mettre en lumière toutes les injustices et les contradictions d'un monde qui tourne toujours plus vite, trop vite !" Emmanuelle Bercot, déjà réalisatrice de la Tête haute en 2015, en est la parfaite illustration. Plus qu'un film sur l'histoire du Médiator, c'est le combat d'Irène Frachon qu'E. Bercot met à l'honneur.
Hasard du calendrier, la fille de Brest sort sur nos écrans au moment même ou la protection juridique des lanceurs d'alerte est menacée (Cf ProcèsLuxLeaks)......
Voici toutes les bonnes raisons pour lesquelles je vous prescris "La fille de Brest" :
- Parce que la réalisation est énergique, puissante et jamais ennuyeuse,
- Parce qu'il insiste sur toute la rage, l'obstination mais aussi l'abnégation qui ont été nécessaires à Irène Frachon pour dénoncer le mauvais rapport bénéfice/risque face à un laboratoire pour le moins peu scrupuleux,
- Parce que le choix de filmer une autopsie (aussi choquante soit elle), renforce le côté émotionnel du film et nous rappelle que derrière chaque mort, il y a avant tout un être humain.
- Parce que vous ne risquez aucun effet indésirable : pas d'ennui, ni de somnolence n'ont été rapporté à ce jour.
Très bon film très instructif. On apprend beaucoup de choses sur le milieu de la santé et son organisation, avec des labos voyous et des médecins courageux. L'actrice principale qui incarne Irène Frachon est excellente.
Voilà un bon film, bien joué inspiré de faits réels. On le suit à la manière d'une enquête. Ce qui me surprend et qui m'étonne le plus c'est que Servier a réussi á sortir 3 médicaments anorexigènes à la suite sans finalement aucune difficulté. Les uns, erzats des premiers, retirés du marché les uns après les autres pour effets secondaires graves.
Je viens de voir "La fille de Brest" (sur l'affaire du Médiator). Je le conseille vivement pour le combat de cette femme, interprétée de façon magistrale par Sidse Babett Knudsen. Il faut savoir que ce film à un succès critique, mais hélas ne remplit pas les salles (300 000 en 3 semaines). Aujourd'hui, l'affaire n'est toujours pas jugée, alors sachez qu'en allant voir ce film, cela permet aussi de remettre en lumière ce scandale...