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Pierre B
2 abonnés
33 critiques
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5,0
Publiée le 26 novembre 2016
je mets une note maximum pour souligner l'originalité de ce film sans grand budget ni tralala mais une histoire poignante. quelques scenes medicales un peu dures vous remueront.
Après Snowden, encore merci aux cinematographes qui rendent hommages aux lanceurs d'alertes à travers un film encore très bien réalisé, au delà de l'histoire réelle passionnante. Mention spéciale a l'actrice principale!
Un très bon film nous dévoilant les dessous de l'affaire "MEDIATOR" ! Malgré tous les aspects techniques du sujet tant sur les plans juridique que médical, on ne s'ennuie pas durant ce film l'où on comprend mieux la solitude d'un médecin face à l'industrie du médicament. Certains préfèrent sauver des vies que de s'enrichir...
Chapeau Emmanuelle Bercot ! Casting époustouflant car Sidse Babett Knudsen, dans le rôle d'Irène Frachon est parfaite. On adore cette actrice depuis " l'hermine", et là elle donne tout ! Avec Benoit Magimel, c'est un duo fragile au départ face à une telle "machine" de l'industrie du médicament et la fameuse affaire du "médiator". Des moments très forts, ou quand elle tient le coeur de son amie Corinne, après des images "choc" de l'autopsie de celle-ci, également dans la joie des orchestrations familiales, ou de la sérénité de son mari. Une histoire vraie et qui sonne le vrai !Le film un peu long ( plus de 2 H) jouit d'un très bon montage, des photos très belles. Le pire c'est que la Justice n'a pas statué sur le cas de ce laboratoire et que des patients attendent une aide - Quel grand film !! **
La bande-annonce ne me donnait pas du tout envie mais j'y suis allé pour Emmanuelle Bercot, dont la dernière réalisation "La tête haute" m'avait beaucoup plu. "La fille de Brest" met au gout du jour un scandale récent qui a sévit dans le monde médical et pharmaceutique ; celui du Médiator, un traitement antidiabétique commercialisé depuis les années 70, et qui provoque des risques cardiovasculaires. La réalisatrice adopte le parti-prix de suivre le parcours du combattant d'Irène Frachon, pneumologue du centre hospitalier de Brest, qui s'est démenée jusqu'au bout pour interdire le médicament. Entre sa vie de famille et sa profession, elle va faire des recherches approfondies et des statistiques pour prouver la véracité de ses propos face au comité de la santé, puis elle ira jusqu'à écrire un livre dont la sortie sera fortement médiatisée. Histoire vraie et frappante qui montre le déterminisme d'une femme face à un système d'industrialisation pharmaceutique aveuglé par les chiffres, "La fille de Brest" est un film témoin fidèle et réaliste avec une incroyable actrice dans le rôle d'Irène Frachon ; l'actrice danoise Sidse Babett Knudsen. Dans la bande-annonce et au début du film, je me suis dit que ça allait être difficile d'aborder un tel sujet avec une actrice avec un accent, c'est déjà pas le cas de la vraie pneumologue mais en plus avec tout le vocabulaire médical, je pensais que ça serait l'échec assuré mais l'actrice est si déterminée, à la fois passionnée et révoltée, douce et emportée qu'on en oublie vite les incohérences. J'ai découvert le même jour la série "Westworld" et il y a peu "Inferno" où elle y tient des rôles importants et c'est fou ce que cette actrice a sous le capot, une palette d'émotions impressionnante. Je crois qu'elle est très fidèle et rend un très bel hommage à ce scandale longtemps étouffé et sous-estimé. On suit les procédures d'investigation petit à petit, n'empêchant pas certaines longueurs obligatoires (le film dure quand même deux heures). Benoit Magimel tient bien son rôle également et la réalisation d'Emmanuelle Bercot, simple et efficace, ne se perd pas dans un désir d'esthétique ou de pathos. Seules les scènes d'opération à cœur ouvert et d'autopsie m'ont gêné car trop réaliste et peu nécessaire à la narration. Déjà dans "Réparer les vivants", ces scènes m'avaient beaucoup dérangé. Le réalisme et la véracité des faits sont là, on a pas besoin de voir et d'entendre ces déchirements de chair et d'os, surtout dans le contexte social actuel. Donc oui, on nous montre tout mais je considère qu'il y a des limites à ce niveau là. Cependant, je trouve que "La Fille de Brest" est un film poignant sur le combat d'une vie, au risque de se mettre tout le monde à dos, tenue par une actrice touchante et talentueuse.
Le choix de l'actrice principale , improbable vu son accent , fait la note du film . Une trouvaille car elle restitue parfaitement l'énergie de cette femme , Benoît Magimel fait un contrepoint parfait et joue sobrement . Fermer les yeux pendant les scènes d'opérations ( quelle idée bizarre ) .
Un excellent film de témoignage (je note très rarement à hauteur de 4,5 étoiles). Mise en place des personnages, du sujet, rythme, moments de tension, de relâchement... : tout est parfaitement organisé et calibré dans ce scénario dont les "secrets de tournage" nous disent qu'il a longuement été travaillé. Aucun doute là-dessus. L'interprétation des premiers rôle (dont bien sûr celui du Dr Irène Frachon) est particulièrement crédible. Mais pas seulement : le casting des nombreux intervenants de l'affaire représentant les malades, la technostructure, le laboratoire, les experts de tout poil et tous les tiers qui, courageux ou pas, ont été impliqués est à la hauteur. Un film qui décrochera des prix.
La cause est juste, mais le film est mauvais. Les acteurs sonnent faux, les gentils sont gentils de bout en bout, les méchants sont méchants, aucune surprise pendant deux longues heures.
Très belle interprétation, le rythme est bien tenue du début à la fin et relate le dur combat d'une femme face aux grands laboratoires pharmaceutique. A voir pour le film et l'hommage au courage de cette femme.
peut être légèrement sur noté, mais ce film à quelques vertus : - au moment où tout le monde critique l'Europe, voilà un petit scandale bien français, et on pourrait balayer devant sa porte avant de toujours accuser les mêmes... - et puis, ça fait du bien de montrer que l'éloignement des centres de décision n'est en rien incompatible avec compétence, volonté, honnêteté et empathie.
Le combat d'Irène Frachon pour faire reconnaître la nocivité du Médiator, un médicament coupe-faim à l'origine de multiples lésions cardiaques et néanmoins commercialisé par le laboratoire Servier. C'est un film dossier on ne peut plus classique avec ce que cela comporte de qualités et de défauts. Rien de très neuf dans la réalisation mais il faut saluer l'admirable prestation de l'actrice principale (Sidse Babett Knudsen), débordante d'énergie. Par contre, je trouve regrettable que la réalisatrice ait éprouvé le besoin de mettre en scène un corps en train d'être opéré et - pire encore - le corps d'une défunte en cours d'autopsie. Ces scènes étaient-elles nécessaires? Je ne le crois pas. Emmanuelle Bercot doit faire partie de ces cinéastes qui se croient tenus de tout montrer au public. Je trouve cela déplorable... 7/10
C'était tout à fait nécessaire de porter à l'écran la bataille de ce médecin et ce scandale sanitaire. Le film est rythmé, intense et bouleversant. L'actrice principale est excellente. On voit bien tous les protagonistes en jeu dans cette affaire. Attention toutefois à deux/trois scènes assez dures.
Emmanuelle Bercot a réuni une petite poignée d'acteurs particulièrement pertinents pour son dernier film qui relate un des plus grands scandales de santé publique que la France a connus, la trouble alliance entre laboratoires pharmaceutiques, pontes universitaires stipendiés et fonctionnaires incompétents. La percutante Knudsen et le tempéré Magimel forment un couple explosif et diablement efficace, si l'on se réfère à l'interdiction du Mediator qu'ils ont obtenu à la force du poignet (un peu moins si l'on parle de condamnations ou d'indemnisations !). Voilà sur le plan de l'histoire, bien documentée, vivement menée et montée sur un rythme de thriller à l'Erin Brockovich....toutes proportions gardées, toutefois. Là où ça pêche un peu plus, c'est sur l'aspect cinématographique. Plus un documentaire qu'un film d'action par exemple. L'aspect artistique a été passé à l'as au profit d'une recherche de réalisme, notamment sur l'aspect médical. C'est dommage mais il est doute difficile de rendre attrayant un film qui parle de morts, d'hôpitaux, de réunions de travail, d'enquêtes statistiques et de médicaments...
une prestation extraordinaire de l'actrice qui joue avec un tel réalisme qu'on tarde à arriver à la fin du film pour voir son évolution cinématographique. elle est parfaite du début à la fin. même si on connaît l'horrible histoire du médiator on ne peut pas rester insensible à cette machination. par contre Magimel était mou, flasque dans son rôle.