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FaRem
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4,0
Publiée le 3 avril 2017
Je n'avais pas vu que ce terme était repris dans le synopsis, mais vraiment ce combat est comme celui de David contre Goliath avec Irène Frachon, une "simple" pneumologue, qui s'attaque à l'un des plus grands laboratoires français qui commercialise le Médiator. Que l'on connaisse dans les détails ou pas cette histoire, le récit est vraiment passionnant et parfaitement détaillé ce qui le rend très captivant. Comme souvent Emmanuelle Bercot met beaucoup de force, de tension et d'émotion dans son film et emprunte même par moment les codes du thriller pour rendre l'intrigue plus intense et augmenter l'importance des enjeux comme quand Irène commence à avoir peur et subit des pressions. On suit du début à la fin l'acharnement de cette femme des premières réunions face à des représentants condescendants jusqu'à la reconnaissance en passant par les moments de doutes, les coups bas, les soutiens ou défections, on voit vraiment tous les aspects (médiatique, personnel, etc) de ce combat. Un sujet fort pour un excellent film porté par un remarquable casting avec en tête une Sidse Babett Knudsen très impressionnante.
La bataille d'une femme médecin contre un médicament qui engendre énormément de profits mais aussi beaucoup de morts depuis 30 ans. On saluera surtout la prestation très impliquée de l'actrice danoise Sidse Babett Knudsen. Elle fait vivre son personnage comme si elle avait elle-même vécu l'histoire. Et le film dénonce avec brio les profits des laboratoires pharmaceutiques au détriment de nombreux patients condamnés à mort par le médicament. Une bonne prestation de l'actrice malgré un film qui, je dois le dire, est peu prenant, selon moi.
Emmanuelle Bercot nous livre un film "vérité" (après tout pourquoi pas) ou l'on sent qu'elle fut touché par cette erreur humaine inadmissible. Offrant d'honorable crises de nerfs mémorables en coups de gueule. Le spectateur ressent la mise en scène plutôt énergique comme sa peu l'être dans un thriller ou l' héroïne est totalement "folle". Et voici un film à la fois puissant et passionnant rendant justice face à une incroyable aventure humaine. Après, vu la mise en scène et les propos ; le scénario n'est jamais prisonnier d'un jargon médical et mise surtout sur la volonté de montrer les conclusions. LE film tient un bon rythme là ou l'on aurait pu croire à des baisses de régime. LA réalisatrice arrive à trouve la juste cadence, grâce à une mise en scène parfaitement bien maitrisé. Coté casting, l'actrice (inconnu pour ma part) danoise est impeccable dans le rôle de la femme forte. L'histoire de base s'avère ou du moins se montre comme une affaire "médical". Mais en fin de compte, en suivant le cheminement de la mise en scène. On y découvre en somme des destins brisés, nous faisant vite revenir au monde réel (si je puis dire). Evidemment, on dénonce le lobby des laboratoires pharmaceutiques... De ce fait, le film arrive à nous sensibiliser sur la souffrance des corps (certaines images d'opérations s'avèrent difficilement supportables (surtout quant on sait que là, on est peut être dans un film ; mais les opérations suite au manquement de certaines choses ; ont eu lieu). Bref, il aura fallut un film, à défaut d'un tribunal (puisque l'affaire est toujours en cours...) ; pour que justice soit rendue. Une sorte de mélange entre drame et "thriller" pour le coté claque que l'on se prend (même si avant de voir le film, en lisant le synopsis ou en voyant la BA ; on s'en doute). Certains trouveront la mise en scène trop appuyée... Mais c'est le résultat qui compte et malheureusement les erreurs qui ont eu lieu. Même si il y a peu d'empathie (contrairement à ce que l'on pourrait croire vu le sujet). L'intensité du film, arrive à passer outre ce petit bémol^^.Pour conclure, un passionnant "thriller", "drame vérité" médical, mais qui reste tout de même ; malgré c'est 2h ; "drôle" ; humain et sensible. Le rendant accessible et montrant qu'il possède les qualités que l'on attend quant on veut faire un film sur un thème actuel et à double tranchant. Et ici, la reconstitution de l'affaire est crédible, le rythme nous tient en haleine et l'énergie associée au suspens (c'est un grand mot) et l'impact des comédiens qui on du jouer avec intensité. Une bonne surprise, moi qui ne suit pourtant pas fan de ce type, enfin genre de film. Peut être un peu long...
porté par la lumineuse et charismatique Sidse Babett Knudsen, découverte pour moi dans l'excellente série "Borgen", le film, s'il est passionnant pour son sujet factuel, aurait pu être plus court et surtout, l'accent de l'actrice reste pour moi gênant dans la mesure ou la véritable Irène Franchon n'en avait aucun. Un film qui vaut avant tout pour rappeler les dysfonctionnements qui occasionnent de tels drames, souvent cautionnés par les puissants lobbies pharmaceutiques.
Histoire malheureusement pas terminee que cette affaire du mediator. Tres beau combat de femme ,d'honnetete et de tenacite. Le film lui est bien interprete , un peu long avec quelques images medicale d'operation tres realiste.
Ce film nous relate le combat livré par un médecin contre les labos pour faire éclater la vérité sur le scandale du médiator. Cette femme a su faire face à la presse, aux pressions de toutes parts un vrai combat de gladiateur. Une interprétation magistrale de l'actrice principale très investie. Un film intéressante très rythmé.
Sidse Babett Knudsen continue petit à petit sa carrière dans le cinéma français après un césar du meilleur second rôle cette année. Cette fois, elle a le rôle principal et c'est Emmanuelle Bercot qui la dirige sur le scandale du Mediator. Elle porte vraiment le film sur ses épaules et joue à merveille cette pneumologue qui fît éclater la vérité. L'histoire, on la connait déjà un peu, du moins les grandes lignes mais c'est intéressant de comprendre le cheminement qui a permis d'arriver aux conclusions des méfaits du médicament. La réalisation est assez inégale à mon gout. Certains passages sont très bien trouvés et d'autres font pale figure. La musique électro amène un rythme pas désagréable. Un film qui se laisse regarder avec intérêt mais qui est moins touchant et bouleversant que le précédent de la réalisatrice.
Emmanuelle Bercot raconte l’histoire du point de vue d’Irène Frachon. Le rôle est interprété par l’actrice danoise Sidse Babette Knudsen. La réalisatrice présente l’histoire à la manière d’un thriller. Un peu long parfois et mais jamais ennuyeux. Emmanuelle Bercot nous donne une multitude d’informations, techniques mais jamais incompréhensibles. Elle pousse les détails jusqu’à nous filmer une scène d’autopsie assez Gore. Malgré le coté dramatique du film, il y a toutefois un peu d’humour pour alléger l’ensemble. Le portrait de cette femme survoltée, scandalisée, laissant de côté sa vie perso pour se consacrer à un formidable combat contre de grandes institutions est magnifique.
Sidse Babette Knudsen est une excellente actrice. Choix un peu étonnant vue que Irène Frachon est française et que l’actrice, malgré un français impeccable, a un accent très prononcé . La surprise passée (5 minutes..) , on se passionne sur cette histoire scandaleuse. L’actrice joue avec beaucoup de sincérité et d’énergie. Elle donne la réplique à Benoit Magimel, bedonnant et un peu fade. Il joue un chercheur dépassé par la découverte qui va aussi être une victime collatéral du scandale.
La fille de Brest, en plus de nous raconter cette scandeleuse affaire, nous présente un très beau portrait de femme.
Film d’investigation fort et très instructif sur l’affaire du Mediator. Contrairement à d’autres réalisations sur des sujets et des aboutissants connus, Emmanuelle Bercot n’apporte aucune touche de tension superflue à sa trame, préférant construire son adaptation de sorte à valoriser le combat de « la Fille de Brest » et à stimuler l’empathie du spectateur. Elle est parfaitement soutenue pour ça par la solide prestation de Sidse Babett Knudsen, l’actrice danoise incarnant Irène Frachon avec force et détermination.
J'ai vu un film... qui montre le dessous des cartes des laboratoires pharmaceutiques qui jouent les "Goliath" face à des "David" de petites envergures... On observe ce rapport de forces avec une réalisation simple, bien loin des superproductions américaines... On ressent la pression, on ne la subit pas. On voit le mépris, mais sans violence. C'est un film de dimension humaine. Sidse Babett Knudsen joue un médecin investi dans le choix de défendre la vie, l'honneur et la probité de ses patients, malades du médiator, un scandale sanitaire de grande ampleur. C'est un film très documenté, très précis, et terriblement efficace. On est séduit par ce portrait de femme qui ne lâche rien et qui mène un combat tout à son honneur, contre les Laboratoires Servier, contre l'administration française du médicament, contre ses pairs... C'est un combat de haute lutte.. Lorsque le courage consiste à ne pas regarder ailleurs. Quelques plans retranscrivent l'univers médical, et notamment une scène d'autopsie qui génère un certain malaise... Le film est puissant, prend le temps d'expliquer, d'explorer les coulisses du médicament, les arcanes de la relation entre ces différents protagonistes...
La fille de Brest, c’est Irène Frachon : pneumologue, mère de 4 enfants et surtout celle qui s’est battu corps et âmes avec toute une équipe pour faire éclater au grand jour le scandale du Médiator. Ce film dossier, hyper documenté, met à l’honneur les lanceurs d’alerte qui sont les véritables résistants et héros dans nos sociétés occidentales où les lobbys et les politiques verrouillent les contre-pouvoirs. Mais morale de l’histoire, nous ne vivons pas en dictature ; imposer la vérité à des pouvoirs forts est usant, mais possible. Et c’est le souffle d’espoir qu’apporte ce film dans une époque qui manque de modèles positifs. Cinématographiquement, ce thriller médico sociétal est porté par un montage et un découpage vif… même si au bout du compte le film est un peu long sur sa fin avec des relances scénaristiques pas toujours judicieuse, car redondantes. Ensuite, Emmanuel Bercot est une sacrée directrice d’acteur ; son duo Magimel – Knudsen donne de la profondeur à un récit qui avait tout pour virer au documentaire hyper didactique. La complexité du dossier Médiator est ici simplifiée pour être compréhensible de tous. Ensuite, Bercot fait du Bercot et c’est bien dommage ; plus épuré que dans « La tête haute », le film souffre tout de même de boursoufflures et de caricatures : les brestois bégaient pendant que les pros des labos Servier assurent ; les gentils sont gentils et les méchants jouent leur rôle ; le mari est discret et super dévoué ; les parisiens contre les provinciaux ; la bagnole de Frachon est ridicule tout comme le gros plan sur l’autocollant bigoudène ;… Albert Einstein disait : « le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font du mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. ». Et cette lutte victorieuse du pot de terre contre le pot de fer est l’intérêt majeur du film.
La réalité livre parfois des scenarii en or. Encore faut-il les exploiter correctement ce qui est indéniablement le cas ici. Le film évite de tomber dans le documentaire, il y a un véritable partie pris et une narration passionnante, émouvante et convaincante à toutes les étapes de ce périple.
Ce n'est pas un film divertissant, c'est un film utile qu'il faut voir. Le scandale est connu car il a été révélé par les médias, seulement, ce qu'il y a derrière l'est beaucoup moins. Je veux parler de cette lutte pour défendre la santé de patients, les combats entre experts scientifiques de tout bord, tout cela, le film nous le montre. Certains y ont laissé des plumes comme ce professeur du CHU de Brest qui mène la recherche nécessaire pour prouver la dangerosité du médiatorspoiler: et se retrouve obligé de s'expatrier au Canada pour continuer à faire de la recherche médicale. Et bien sûr la pneumologue Irène Frachon incarnée par la solaire actrice danoise, Sidse Babett Knudsen, que j'ai tellement appréciée dans la série Börgen. Elle porte le film, elle irradie, elle déborde de vitalité même quand elle fait des erreurs tactiques qui vont lui être reprochées.
A titre personnel, j'aime beaucoup le monde médical étant fille de chirurgien cardiaque. Je me suis sentie proche d'Irène Frachon qui a un tempérament franc et simple, la rencontre avec elle, fût déterminante. Elle a jonglé durant le tournage entre son rôle de conseillère technique pour le film et ses consultations. Ce qui était pas trop compliqué vu que nous tournions sur son lieu de travail, nous dévoile Emmanuelle Bercot.
De retour après le succès de La tête Haute avec son prix d'interprétation à Cannes pour Mon Roi de Maiwenn.