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I'm A Rocket Man
287 abonnés
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1,0
Publiée le 30 juin 2017
Mon Dieu que ce film est un naufrage !!! Je ne peux pas comprendre les notes et les critiques dithyrambique qu'il a reçus !! C'est un ratage total pour moi !! Sous forme de pseudo documentaire la seule chose qu'ils arrivent à faire c'est nous ennuyer profondément !! Rien n'est fait pour nous passionner, certains dialogues sont trop pointus, le rythme est trop, trop lent et on a envie de se tirer les cheveux !! Et alors parlons du jeu des acteurs !! Magimel est à la ramasse totale et alors que dire de cette actrice danoise !! Rarement un personnage et une façon de jouer m'ont horripilé à ce point !! Son énergie débordante, ses singeries, ses simagrées m'ont tout bonnement exaspéré !! J'ai eu du mal à tenir jusqu'au bout en partie à cause d'elle !! J'ai finalement tenu et bien j'aurais mieux fait de tout envoyer valser car la fin est encore plus un calvaire que le début !! Rarement un film ne m'a autant barbé !! J'aimerais oublier cette soirée...dommage le thème était intéressant mais là non !! Trop c'est trop !
L'exemple type du film où le fond est plus important que la forme. Où le sujet prime sur la manière dont il est raconté. On ne peut attaquer ou critiquer le sujet. En revanche la forme.... Il y aurait beaucoup à redire. Long. Mal interprété. Aucun travail sur la lumière. Musique gratuitement envahissante. On est loin, très loin, d'un certain cinéma dénonçant avec talent et savoir de mise en scène. Mais le sujet est plus important que la forme, me direz-vous.
« La Fille de Brest » à l’origine très attendu, dépasse l’entendement du cinéma divertissant pour s’inscrire dans la lignée de ces rares biopics générationnels engagés. En effet, « Truth : Le prix de la vérité » ou « Seul contre tous » étant des références, Emmanuelle Bercot signe le premier film français en la matière à l’image d’un « Spotlight ». Irène Frachon est l’héroïne contemporaine excellemment interprétée par la danoise Sidse Babett Knudsen. Le combat de cette femme s’établit dans un acharnement de dénonciation du médicament mortel le Médiator à l’encontre d’une société monétaire ultra-mondialisée. Un défi médiatique mais surtout une conviction humaine qui pousse le personnage à se dépasser contre vent et marrée. L’affaire est si bien reprise que le film ne tourne pas qu’autour du médiator mais s’intéresse aussi à la vie privée de la pneumologue en exposant la force psychologique d’un tel combat, les intimidations vécues, les menaces subies et le soutien des professionnels dans l’ombre. « La Fille de Brest » dépasse à tel point la barrière du cinéma qu’une fois prit dans les filets de cet engagement, le spectateur oublie le contexte cinématographique et temporel qui l’entoure pour vivre cette histoire expérientielle les tripes soulevés et la rage au ventre.
Bilan : Un film engagé comme rarement il y en a eu. Voilà aussi ce que c’est le cinéma : L’histoire de ces combats d’une vie ! Bravo.
S’il est une chose que l’on ne peut nier à la vision de « La fille de Brest » c’est la composition magistrale et pleine de conviction de Sidse Babett Knudsen. Et sa prestation risque de lui valoir une nomination au César de la meilleure actrice et peut-être une seconde récompense après celui reçu pour « L’Hermine » l’an dernier. Avec son accent danois pour interpréter une bretonne, on aurait pu croire à une erreur de casting mais on oublie bien vite cet élément purement factuel pour se concentrer sur la perfection sans faille d’une actrice dans un rôle qu’on dirait fait pour elle. Un rôle qu’elle prend à bras de corps de la première à la dernière scène. Le rôle d’une femme qui se bat pour faire éclater la vérité, envers et contre tout. Avec ses failles, ses doutes, ses joies et ses peurs. Et tout cela, la danoise nous le fait ressentir sans fard.
Cependant Emmanuelle Bercot déçoit un peu après l’excellence de ses deux précédents films « Elle s’en va » et « La Tête haute ». Comme si, en dépit d’un travail en amont que l’on suppose titanesque et de recherches qui se ressentent à l’écran par le flot d’informations fournies, elle n’était pas vraiment à l’aise dans ce qui s’apparente à un thriller autant qu’un drame médical. Si on compare souvent le film à « Erin Brockovich », le résultat ici n’a en commun avec ce film qu’une héroïne qui se bat pour faire éclater un scandale sanitaire. Pour le reste, on est bien dans une production très française avec ses maladresses (redondances, incongruité de scènes d’opération à rallonge assez écœurantes, …) et un côté parfois trop touffu et complexe. Si le jargon médical est assez vulgarisé pour la compréhension de tous, les nombreuses instances citées et leurs interactions sont souvent opaques. Surtout qu’il faut s’accrocher car le rythme est effréné (et ça, ce n’est pas une critique).
La mise en scène est pourtant vivante et ne se contente pas d’illustrer platement et de manière paresseuse cette fameuse affaire du Médiator et le combat d’Irène Frachon pour faire éclater la vérité. Le cadre de l’affaire est plutôt triste, entre Bretagne venteuse, couloirs médicaux et salles de réunion, mais la réalisatrice parvient à s’extirper de ce contexte morose et froid en dynamisant son film par des plans malins et un montage énergique malgré quelques longueurs. Mais le film dure deux heures et sa complexité nous fait parfois décrocher. On se demande même parfois si finalement cette histoire est vraiment faite pour le grand écran. Heureusement, cet écran est littéralement dévoré par Sidse Babett Knudsen qui reste l’atout numéro un de ce film-enquête en milieu médical. On n’a d’yeux que pour elle…
Un ratage total, comme je n'en avais vu depuis longtemps. Malgré ses allures de "film-dossier" plongé dans le bain du réel, "La fille de Brest" sonne désespérément faux. La faiblesse du jeu des comédiens n'y est pas seule responsable : avec la partition qu'on leur donne à jouer, ils n'avaient aucune chance. On assiste, pendant plus de deux heures, entre embarras et exaspération, aux pathétiques tentatives pour nous rendre sympathiques et humains des caricatures de personnages (à grand renfort de pitreries pathétiques pour S.B.Knudsen et de surcharge pondérale pour Magimel), et on essaie de nous rendre palpitant un récit poussif, laborieusement scolaire dans son déroulé chronologique des faits et qui cherche en permanence à édifier. Or ce qu'il manque cruellement au film c'est une justesse. A l'image de la ridicule famille musicienne de l'héroïne, tout tombe à plat, s'abîme dans le cliché le plus grossier (la ténacité des chercheurs, le combat d'Hercule menée par cette femme, la complicité dans le combat : tout est dit littéralement, mais rien n'est jamais senti). Ajoutons à cela une mise en scène pataude et disgracieuse, au rythme artificiellement entretenu par la musique et de grossiers effets de montage (les successions de plans qui montrent l'investigation, les surimpressions de chiffres : on se croirait dans un vieux téléfilm France 2). Reste un mystère : comment, après le subtil et percutant "La Tête haute ", Emmanuelle Bercot a-t-elle pu tomber à ce degré d'amateurisme ?
Le film est trop long, répétitif, et plutôt lourd, avec le personnage d'Irène Frachon (quelle drôle d'idée de la faire incarner par une actrice danoise, qui parle un excellent français, mais dont on entend tout de même l'accent...) qui court, crie, s'énerve, passe son temps le portable collé à l'oreille....Le film a un côté caricatural, surtout dans la conférence faite par Mme Frachon devant les représentants du laboratoire Servier, où les intervenants affichent des mines patibulaires à la limite du ridicule, sans parler des scènes d'autopsie en gros plan dont on aurait pu se passer. Je donne une étoile pour le sujet, et une autre pour Benoît Magimel, décidément un excellent acteur.
C'est un film raté sur un sujet pourtant passionnant; mais il a le grand mérite de mettre en lumière les dérives absolument révoltantes de notre système de santé et montrer le courage et l'héroïsme qu'il à ces trop rares lanceurs d'alerte pour aller au bout de leur juste combat. Mais le film en lui même est décevant, sans rythme ou plutôt avec un rythme qu'on n'arrive pas à saisir, des acteurs mal dirigés et une incomphéhensible et dérangeante complaisance avec les scènes d'opération et d'autopsie pourtant totalement inutiles à la narration.
Vous avez toutes et tous entendu parler du Médiator, ce médicament des laboratoires Servier, longtemps prescrit dans le traitement du diabète de type 2, ainsi qu’aux patients souhaitant perdre du poids, un médicament devenu interdit à la vente en novembre 2009 lorsqu’il a été prouvé qu’il avait été la cause directe de dizaines de milliers de valvulopathies, entrainant, de ce fait, la mort de plus de 500 personnes. Pour en arriver à cette interdiction, un long combat a été nécessaire, un long combat mettant en scène une femme d’une énergie et d’un courage extraordinaires, Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest. C’est ce combat acharné que raconte de façon particulièrement efficace La fille de Brest, le nouveau film d’Emmanuelle Bercot, présente pour un débat à l’issue de la projection. Un combat mené contre le laboratoire Servier, deuxième groupe pharmaceutique français, mais aussi contre les autorités sanitaires françaises, qui, sur ce coup, se sont montrées particulièrement lourdes à la détente avant de comprendre que leur rôle était de protéger les patients et non les bénéfices d’un laboratoire pharmaceutique. Bien entendu, Irène Frachon n’a pas agi seule, une petite équipe s’étant formée autour d’elle au sein du CHU de Brest, une petite équipe provinciale, bien entendu considérée de très haut par les pontes parisiens. Que pensez vous qu’il arriva ? In fine, ce fut le petit « village » breton qui terrassa les huiles parisiennes !
La fille de Brest est un film courageux mais on n'en attendait pas moins de la réalisatrice de La tête haute qui n'a pas eu peur de raconter l'histoire de la pneumologue Irène Frachon pour dénoncer un scandale sanitaire (pas encore jugé qui plus est). Le récit, à l'américaine, se voit comme un thriller avec des méchants bien identifiés (l'un des plus grands laboratoires français) face à un petit soldat qui a le tort de mettre à mal le modus vivendi du monde de la santé en France. Le film fonce comme son héroïne, il n'a pas de nuances, pas d'excuses à présenter, on pourra éventuellement lui reprocher de tout mettre de son côté pour faire triompher la vérité. Au-delà des messages qu'il passe, La fille de Brest réussit aussi son pari de faire d'un sujet assez ingrat une passionnante oeuvre cinématographique qui privilégie l'humain avant tout. A cet égard, le choix de la très expressive actrice danoise Sidse Babett Knudsen est un coup de maître. On se souvient qu'elle avait obtenu un César pour L'Hermine. Elle ne devrait pas être loin d'en gagner un second lors de la prochaine cérémonie.
Très bon film à voir dans la nullité ambiante. Dynamique, drôle, grave, bien ficelé. Du beau et bon travail.Tous les acteurs sont très bons mais celle qui remporte la palme de l'excellence est Sidse Babett Knudsen. Elle "emporte" le film, pleine de vivacité, de profondeur, de nuances, de joie de vivre. Une merveilleuse actrice, bien dirigée. Une leçon d'espoir de savoir qu'un petit bout de femme opiniâtre a pu mettre à genou un des gros de l'industrie pharmaceutique.
j'ai adoré ce film, car il retrace une histoire vraie avec des personnes vrais et dotés d'une grande sensibilité. les acteurs jouent juste, le scénario n'a aucun temps long, l'histoire est belle...moi je suis conquis !
Vous le croyez ou pas : à 36 ans c'est la PREMIERE fois de ma vie que je sors de la salle avant la fin !!! je suis sorti vers la moitiée du film. aucun rythme, le jeu des 2 acteurs principaux est amateurs, les blagues tombent à plat, l'intrigue est attendue, les moyens sont minimalistes : on dirait un téléfilm de France 2 !!! Ce film est une caricature de ce que le cinéma français fait de pire !!! Tristesse... :-(
Comme ça se passe à brest, je vais dire que ce film est un naufrage. Un sujet qui aurait pu être passionnant sur les méfaits des entreprises pharmaceutiques est lamentablement tourné avec un scénario plan-plan. Quand à l’actrice, c’est une catastrophe : on a du mal à la comprendre tellement son accent danois est fort. Quelle drôle d’idée de prendre cette actrice étrangère qui sabote un peu plus ce film faiblard. Quant à benoit magimel dont j’apprécie d’habitude le talent, qu’est il allé faire dans cette galère ? Il est très en retrait et parait éteint face à une actrice limite hystérique à plusieurs moments. J’ai vu un critique comparant ce film à « erin brockovich » : pauvre julia roberts de se faire comparer à S.Knudsen. Et en plus ce naufrage dure plus de 2 heures : une purge.
David contre Goliath avec en jeu la vie de milliers de patients. La détermination est là et la victoire loin d'être acquise des années après. PLV : un combat réel avec des acteurs qui se battent vraiment