Sentiments partagés : visuellement c'est très réussi, une attention très soigneuse est portée sur les décors, les costumes, la photographie. Sur le plan du récit et de sa mise en scène, c'est assez ennuyeux, très plan-plan. Manque de rythme. Je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire, elle ne me touche pas vraiment, si ce n'est par le biais de la séquence au parlement : là oui, c'est fort, et j'y trouve un écho à des préoccupations contemporaines. Pour moi, le casting féminin n'est pas le meilleur choix.
déçu par ce film. La bande annonce était pourtant alléchante: ambiance à la burton, casting et tout et tout. Mais tout tombe à l'eau. C'est à la française quoi. C'est des dialogues à n'en plus finir, du pathos. On dirait que les acteurs font de la récitation par moment. Ça fait dormir, c'est mauvais. Je ne sais pas si ça rend justice à Victor Hugo mais c'est À fuir!
Un film touchant et qui dénonce le rejet de la société envers la différence. Tout y est : l'ambiance, les acteurs qui savent passer les émotions, les décors... bref tout y est ! Une adaptation du roman de Victor Hugo parfaitement réussie !
En attendant la dernière version de ce chef-d'oeuvre qu'est "Les misérables" mais cette fois-ci façon comédie musicale par Hollywood, petite mise en bouche avec cette adaptation par Jean-Pierre Améris de "L'homme qui rit". Autre oeuvre de Victor Hugo certes moins connue (je n'en avais honnêtement jamais entendu parler), mais dans laquelle on retrouve finalement la même thématique. Avec cette description des exclus de la société et de ce héros malheureux qui pourrait être riche mais qui préfère rester humble. Et ce même beau discours humaniste qui fait la force des écrits du célèbre auteur. Pour ce qui est du résultat sur écran, on sent un manque évident de moyens. Mais le réalisateur a néanmoins réussi à nous faire passer de belles émotions. Et à l'heure où l'on peut trouver minable l'attitude de Depardieu de s'exiler hors de France pour de pitoyables raisons fiscales, on est toujours autant bluffés par son charisme qui porte vértitablement le film, plus qu'un Marc-André Grondin encore un peu vert. Bel hommage donc à notre écrivain national le plus populaire.
Film magnifique, les décors, les costumes et la musique ,qui est parfaite, s'ajoute a cela un très bon jeu d'acteur, Gerard Depardieu s'intègre parfaitement dans ce rôle. L'histoire et la mise en scène est pour moi irréprochable. Les émotions sont très bien retranscrite. Seul bémol du film mais qui est de taille, la fin a l'eau de rose, bâclée, et qui nous laissé sur notre soif. J'aurait voulu voir plus du combat de Gwynplaine contre sa société. Un peu décevant comparé a la bande annonce très prometteuse....
Une très bonne surprise pour moi. Ce long métrage mérite d'être connu, la photo est magnifique et l'ambiance nous emporte vite dans le monde de Gwynplaine et de son conflit intérieur. Depardieu (quoi qu'on dise de l'homme) interprète son personnage parfaitement. Les autres acteurs (Marc André Grondin, Christa Theret) s'en sortent très bien. On se laisse porter dans l'univers du film et on rentre vite dans l'histoire qui ne traine pas en longueur.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance générale du film, je me suis de suite sentie immergée dans l'histoire. Les acteurs sont très bien et j'ai apprécié de voir Depardieu dans ce rôle, qui lui va à ravir. L'histoire est tellement riche en rebondissements que la fin a fait un flop chez moi, c'est comme si il manquait quelque chose à la hauteur du reste du film.
Jean Pierre Améris cultive l’art du verre à moitié vide et celui du verre à moitié plein. Son film est une demie réussite et un demi échec à la fois… Ce qui nous transporte, c’est son univers très pictural, certes largement inspiré de Burton, mais dont il arrive quand même à se détacher. On pense à Big Fish, mais assez souvent à Freaks aussi. La direction artistique redouble de malice, et la lumière est souvent teintée d’une belle poésie. Le jeu de Grondin et Depardieu réussissent à nous convaincre et parfois à nous toucher. Ce qui agace, les actrices Christa Theret est atterrante, Emmanuelle Seigner saignante de vulgarité (un tel niveau rarement atteint sauf par une Brigitte Bardot vieillissante). Le scénario est un peu bancal également, entre fable social et roman historique (ce qu’est l’œuvre à l’origine) le cœur d’Améris balance sans vraiment jamais choisir, provoquant longueurs et confusions… Toutefois, en période de fêtes, il est de petits films pour lesquels on veut avoir de l’indulgence, et on les revoit avec plaisir, des années après sur la 6 un lendemain de réveillon un peu trop arrosé… L’homme qui rit en fait partie.
Sans défaut. La photographie est superbe, le ton de conte et de mise en abyme de l’histoire de Gwynplaine et Dea est ingénieuse et confère une atmosphère vraiment particulière à leur histoire, le jeu est bon.
On retrouve les thèmes de la beauté, la laideur, le regard des autres, l’intolérance. Des thèmes classiques mais efficaces : le monstre n’est pas celui qu’on croit.
Ce film me fait penser à une émission de télé de ma jeunesse que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaitre. "Le théatre de la jeunesse" de Claude Santelli ( Années1960 ) On y jouait en direct, dans des décors succincts en noir et blanc,des histoires romanesques et simples de Hugo, Balzac... qui nous comblaient de bonheur et de rêves. Aujourd'hui le monde à changé et ces contes ne font plus rêver malheureusement. Dans le style ampoulé, chargé, boursouflé de ce film, plus personne n'y croit. Même moi ! Revenons à plus de simplicité et de sincérité que diable, et la magie sera peut être de nouveau au rendez vous. Mais est ce que c'est possible ?
Où est-on ? Que se passe-t-il ? Tout commence comme une fable avec des décors enchanteurs... et là, c'est le drame. Un certain acteur franco-russe qui en fait des caisses, des répliques à mourir de rire pour peu qu'on ait le sens de la dérision, une histoire plate et sans intérêt... Rien, non rien, même pas le beau Marc-André Gondrin maquillé à outrance (et rebaptisé Gwynplaine, à se demander si on doit vraiment rire de son sourire d'ange ou de son nom, bref), ni la fausse naïveté digne d'une adolescente passant un concours d'art dramatique, ni même Emmanuelle Seigner parfaite dans son rôle de Duchesse, seul personnage un tant soit peu digne d'intérêt, encore moins le luxe payé pour avoir Depardieu et de beaux décors et effets n'arrivent à relever le niveau. Et quand vient, à la fin, le discours de Gwynplaine devant l'assemblée... je me suis demandée, si, en fait, tout cela n'était pas VRAIMENT du second degré, un peu trop timide. Dans le doute, je rajoute une étoile à la note prévue.
Une grosse déception que ce film que j'attendais avec impatience, qui passe son temps à chercher son style, entre un mauvais tim burton et un clip de mylène farmer. On passe d'une scène à l'autre sans transition, ça tourne même parfois au ridicule, et christa theret est décidément une bien mauvaise actrice. Avec un tel sujet le réalisateur aurait pu faire un chef d'oeuvre ... il ne réussit qu'à produire un film qui se regarde en attendant la fin, qui se voudrait poignante mais tourne elle aussi à la mauvaise blague. Heureusement que Marc andré Grondin et gérard Depardieu empèchent, de peu, le navire de couler.
J'ai été voir ce film parce que j'ai lu une excellente critique de Patrick Laurent à son sujet, dans le journal Rivarol. Je n'ai pas été déçu et j'ai énormément apprécié.