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Votre avis sur L'Homme qui rit ?
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Raphaël O
Adapté d'une oeuvre de Victor Hugo, ce long-métrage possède de belles qualités visuelles mais manque de souffle au fur et à mesure de l'histoire, la faute sans doute, à son scénario et ses comédiens, peu convaincants.
On s'attendait à mieux...
On s'attendait à mieux...
Adapté du roman de Victor Hugo, Améris commet la plus grosse bourde de l'année 2012. Je n'ai jamais vu un film aussi vide... On tourne toujours autour du même endroit, cette ambiance qui se veut sombre est au final rien de plus qu'une vaste blague, les acteurs sont tellement mauvais que ça en devient lourdingue dès les trente premières minutes. Je prend par exemple Grondin, qui vas systématiquement à la fin de ses tirades prendre un grand air théâtrale, qui aura le don de m'exaspérer au plus haut point. Les traits de chaque personnage est grossièrement accentuer ce qui rend l'histoire ultra pénible à est irritant dans ce film déjà ultra kitsch, et sournoisement hideux point de vue cinéma. Le seul que je retiens c'est Depardieu qui sauve ce prétendu drame d'un naufrage imminent.
Trop démonstratif et outrancier, cette adaptation du roman de Victor Hugo est en grande partie ratée. Il n’y a pas grand-chose à en tirer, et même le jeu d’acteurs ne sauve pas vraiment l’ensemble. Première (grosse) déception de l’année.
N’ayant pas lu le roman original, je l’avoue, il me sera difficile de juger l’adaptation. Mais pas besoin de connaître le texte pour voir qu’Hugo perd de sa superbe porté à l’écran par Jean Pierre Améris. Ici, le discours politique est délaissé, le réalisateur préférant se concentrer sur son trio de personnages. Il n’est pas difficile de sentir tout le respect qu’éprouve Améris pour le texte d’Hugo, mais à travers cette admiration, il en devient trop sage. Le film manque donc cruellement d’inventivité, d’âme, et même parfois de naturel. Il va de même pour l’interprétation, trop sage elle aussi. Même si Depardieu est excellent dans ce rôle plein d’humanité proche de Cyrano, on attend toujours un éclair de génie, en vain. Le fond, clairement négligé ici, ne semble pas être la priorité d’Améris dans son film. Il s’intéresse d’avantage à la forme, souhaitant nous livrer un conte baroque en costume. L’esthétique est donc très travaillée, peut être trop, on tombe parfois dans le kitsh. Les sombres décors et les personnages grotesques de la foire qu’il nous présente rappellent évidemment l’univers de Tim Burton. Mais Jean Pierre Améris semble peu à l’aise avec le genre, et contrairement à ses précédents films, il semble parfois peu à l’aise avec sa caméra, et ne propose aucune véritable idée de mise en scène. Seules quelques métaphores, sublimées par l’image, viennent parfois relever le niveau. Ainsi, malgré son scénario bâclé, cet Homme qui rit reste un bon film, car il nous plonge dans un univers gothique splendide au point qu’on en redemande (les 1h30 de film paraissent trop courte).
Un très bon film. Peut être la fin aurait mérité plus de développement mais l'excellent jeux des acteurs nous fait quant même passer un très bon moment!
L'homme qui rit, basé sur l’œuvre de Victor Hugo est réalisé par Jean-Pierre Améris (les émotifs anonymes) mais est un film plutôt moyen. L'ambiance qui s'en dégage nous laisse assez perplexe et tous le film nous fait penser à un film trop théâtralisé aussi bien par les décors, les costumes que par les acteurs eux-mêmes (peut être cela est-il fait de manière volontaire ?!). Les acteurs ont tendance à en faire trop : Gérard Depardieu (La môme, Astérix et Obélix) est assez bon même s'il l'a déjà été bien meilleur, Marc - André Grondin (le premier jour du reste de ta vie) semble à certains passages réciter son texte mais le rôle lui va très bien (Gwynplaine) et enfin je trouve que Christa Theret (LOL, la bruit des glaçons) en fait un peu de trop par rapport à son rôle. L'homme qui rit est donc plutôt moyen mais qui est tout de même un film divertissant à voir si vous avez lu l’œuvre de Victor Hugo.
Hello,
Je comprend la critique car les gouts et les couleurs ne se discutent pas. Néanmoins je met un gros bémol à plusieurs avis négatifs, car ils semblerait qu'ils soient la manifestation d'un mécontentement vis à vis du départ de la France de Gerard Depardieu plutôt que des avis objectifs sur cette oeuvre cinématographique.
J'ai été voir se film et je ne le regrette pas, l'univers est passionnant et vraiment dépaysant. Je dirais même que cette escapade dans le temps m'a fait du bien et rend un grand hommage à Hugo.
Je ne jugerais pas l'homme n'y c'est actes car ce n'est pas l'endroit pour cela, par contre son travail oui et je peut dire que Depardieu est excellent à mes yeux. Je ne vois pas le moindre reproche qui peut lui être fait sur son jeu d'acteur, concernant les autres prestations je trouve aussi que le choix a été très bien fait. Il y a un ensemble harmonieux et cohérent.
Ce film est très à part, les comparaisons avec Burton sont sympas car assez parlantes je trouve.
J'y gagnerais à aller le revoir, afin de mieux apprécier certains aspects que seule un deuxième visionnage permet.
très bon film
Je comprend la critique car les gouts et les couleurs ne se discutent pas. Néanmoins je met un gros bémol à plusieurs avis négatifs, car ils semblerait qu'ils soient la manifestation d'un mécontentement vis à vis du départ de la France de Gerard Depardieu plutôt que des avis objectifs sur cette oeuvre cinématographique.
J'ai été voir se film et je ne le regrette pas, l'univers est passionnant et vraiment dépaysant. Je dirais même que cette escapade dans le temps m'a fait du bien et rend un grand hommage à Hugo.
Je ne jugerais pas l'homme n'y c'est actes car ce n'est pas l'endroit pour cela, par contre son travail oui et je peut dire que Depardieu est excellent à mes yeux. Je ne vois pas le moindre reproche qui peut lui être fait sur son jeu d'acteur, concernant les autres prestations je trouve aussi que le choix a été très bien fait. Il y a un ensemble harmonieux et cohérent.
Ce film est très à part, les comparaisons avec Burton sont sympas car assez parlantes je trouve.
J'y gagnerais à aller le revoir, afin de mieux apprécier certains aspects que seule un deuxième visionnage permet.
très bon film
Yves G.
J'adore Victor Hugo que je tiens pour le plus grand écrivain de tous les temps.
Pourtant je n'ai jamais lu "L'homme qui rit". il faut bien se garder des petits plaisirs pour ses vieux jours.
Je me souviens, tout gamin, avoir vu sur FR3 son adaptation en trois épisodes et avoir nourri pour cette oeuvre baroque et inquiétante une fascination angoissée.
J'attendais donc avec cette impatience cette nouvelle adaptation hélas polluée par la présence pourtant très sobre de Gérard Depardieu qui, depuis ses démêlés russo-belge, ne peut apparaître à l'écran sans susciter des lazzis.
J'ai été déçu.
Pourtant Jean-Pierre Améris fait le job honnêtement, réussissant la gageure de résumer en 1h30 un roman foisonnant de 500 pages sans le dénaturer. Et Christa Théret est en train de creuser son sillon de meilleure-espoir-féminin en éclosion.
Alors la faute à quoi ? A une histoire un peu foutraque qui mélange le conte de fée et le plaidoyer politique, le tragique et le comique ? A une mise en scène qui louche vers Tim Burton ou Terri Gillian sans jamais les égaler ? Des décors un peu chiches qui donnent l'impression qu'on a filmé à l'économie ?
Pourtant je n'ai jamais lu "L'homme qui rit". il faut bien se garder des petits plaisirs pour ses vieux jours.
Je me souviens, tout gamin, avoir vu sur FR3 son adaptation en trois épisodes et avoir nourri pour cette oeuvre baroque et inquiétante une fascination angoissée.
J'attendais donc avec cette impatience cette nouvelle adaptation hélas polluée par la présence pourtant très sobre de Gérard Depardieu qui, depuis ses démêlés russo-belge, ne peut apparaître à l'écran sans susciter des lazzis.
J'ai été déçu.
Pourtant Jean-Pierre Améris fait le job honnêtement, réussissant la gageure de résumer en 1h30 un roman foisonnant de 500 pages sans le dénaturer. Et Christa Théret est en train de creuser son sillon de meilleure-espoir-féminin en éclosion.
Alors la faute à quoi ? A une histoire un peu foutraque qui mélange le conte de fée et le plaidoyer politique, le tragique et le comique ? A une mise en scène qui louche vers Tim Burton ou Terri Gillian sans jamais les égaler ? Des décors un peu chiches qui donnent l'impression qu'on a filmé à l'économie ?
spoiler:
Ursus (Gérard Depardieu) est un herboriste itinérant qui ouvre sa porte à deux enfants démunis. Déa (Christa Theret) est une fille aveugle qui a été retrouvée dans les bras de sa mère morte et gelée. Gwynplaine (Marc-André Grondin) est un garçon abandonné par le docteur Hardquanone qui s'est coupé le visage pour ressembler au Joker. En grandissant Ursus se rend compte que les gens sont plus fascinés par le visage de Gwynplaine que par ses connaissances à base de plantes. Finalement, ils deviennent de grandes stars qui retiennent l'attention de la duchesse Josiane (Emmanuelle Seigner). Bientôt l'origine de Gwynplaine devient encore plus choquante.
C'est une histoire intéressante de la sous-classe française très similaire à l'œuvre plus célèbre de Victor Hugo «Les Misérables». Ensuite le film prend un virage serré et cela le fait trébucher alors qu'il essaie de se remettre en place. Il y a trop d'injustices faites aux trois. Le changement des personnages est trop brutal et cela devient soit un empilement, soit que les trois sont trop stupides. C'est une histoire d'amour avec trop d'interférences. Et la fin a la Roméo et Juliette le coule vraiment avec son mélodrame lourd...
C'est une histoire intéressante de la sous-classe française très similaire à l'œuvre plus célèbre de Victor Hugo «Les Misérables». Ensuite le film prend un virage serré et cela le fait trébucher alors qu'il essaie de se remettre en place. Il y a trop d'injustices faites aux trois. Le changement des personnages est trop brutal et cela devient soit un empilement, soit que les trois sont trop stupides. C'est une histoire d'amour avec trop d'interférences. Et la fin a la Roméo et Juliette le coule vraiment avec son mélodrame lourd...
Un film touchant et qui dénonce le rejet de la société envers la différence. Tout y est : l'ambiance, les acteurs qui savent passer les émotions, les décors... bref tout y est ! Une adaptation du roman de Victor Hugo parfaitement réussie !
Que dire de ce film. Peut-être l'un auquel j'ai le plus de mal à donner mon avis. Il est ennuyeux, sans aucun relief. La mayonnaise n'a pas prit, malgré les jeux d'acteurs plutôt bons (voire superbe pour Gérard Depardieu et Emmannuelle Seigner), et les décors intéressants. Hélas, on film qu'on oublie vite. Très vite.
Ce film est un chef d'oeuvre cinématographique, tout simplement.
Bon film. Décevant comparé à ce à quoi je m'attendait. J'ai quand même aimé le jeu de l'acteur principale bien que celui de Christa Theret ne soit pas bien glorieux. Film sur lequel je reste assez mitigée. 3/5
Un film à part, kitch et fascinant. Un grand Gégé comme toujours (un Ursus qui me rappelle Uranus).
Qu'avons-nous dit il y a encore quelques semaines sur Thérèse Desqueyroux et les adaptations cinématographiques ? Ne pas se sentir obligé d'en réaliser si nous n'avons finalement rien à raconter. Jean-Pierre Améris aurait du suivre ce conseil puisque son film ne dit et n'apporte rien, si ce n'est les thèmes de Victor Hugo datant de presque cent cinquante ans.
Dans une tempête, Ursus, un forain qui ne quitte jamais son loup, va trouver deux enfants errants et abandonnés : Gwynplaine, un jeune garçon au sourire de l'ange, et Déa, un ange au sourire virginal. L'idée de faire une adaptation de L'homme qui rit aurait pu être un beau projet (même si c'est la troisième...) car le roman détient un contenu qui peut parfaitement convenir au cinéma. Tant dans l'ambiance foraine de l'Angleterre du XVIIIème, que dans la critique sociale et politique que l'auteur signale.
Mais non le film est bien trop coloré, et manque cruellement de noirceur et de profondeur dans son sujet. Où Améris avait réussi à contourner les clichés dans son très beau Les émotifs anonymes, il tombe ici en plein dedans. La relation entre les deux enfants qui tombent amoureux l'un de l'autre est artificielle. Les propos politiques sont évoqués de manière malhabile et sans intérêt. Bref, rien ne va dans L'homme qui rit.
Et quand le cinéaste arrive à faire mal jouer Marc-André Grondin, c'est très mauvais signe. L'acteur joue en effet un personnage aussi creux qu'il était profond dans l'oeuvre d'Hugo. Christa Théret (Déa) interprète laborieusement une aveugle plutôt niaise. Et aucune surprise quant à Emmanuelle Seigner puisque celle-ci continue d'être fausse.
Une fin interminable vient ponctuer ce récit déjà bien abîmé. Avec un pathétisme qui submerge la pellicule et des violons qui ne s'arrêtent pas, l'épilogue finit par ne même plus être tragique mais de mauvais goût. Une grande farce !
Dans une tempête, Ursus, un forain qui ne quitte jamais son loup, va trouver deux enfants errants et abandonnés : Gwynplaine, un jeune garçon au sourire de l'ange, et Déa, un ange au sourire virginal. L'idée de faire une adaptation de L'homme qui rit aurait pu être un beau projet (même si c'est la troisième...) car le roman détient un contenu qui peut parfaitement convenir au cinéma. Tant dans l'ambiance foraine de l'Angleterre du XVIIIème, que dans la critique sociale et politique que l'auteur signale.
Mais non le film est bien trop coloré, et manque cruellement de noirceur et de profondeur dans son sujet. Où Améris avait réussi à contourner les clichés dans son très beau Les émotifs anonymes, il tombe ici en plein dedans. La relation entre les deux enfants qui tombent amoureux l'un de l'autre est artificielle. Les propos politiques sont évoqués de manière malhabile et sans intérêt. Bref, rien ne va dans L'homme qui rit.
Et quand le cinéaste arrive à faire mal jouer Marc-André Grondin, c'est très mauvais signe. L'acteur joue en effet un personnage aussi creux qu'il était profond dans l'oeuvre d'Hugo. Christa Théret (Déa) interprète laborieusement une aveugle plutôt niaise. Et aucune surprise quant à Emmanuelle Seigner puisque celle-ci continue d'être fausse.
Une fin interminable vient ponctuer ce récit déjà bien abîmé. Avec un pathétisme qui submerge la pellicule et des violons qui ne s'arrêtent pas, l'épilogue finit par ne même plus être tragique mais de mauvais goût. Une grande farce !
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