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tixou0
724 abonnés
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2,0
Publiée le 31 décembre 2012
Jean-Pierre Améris et Guillaume Laurant livrent ici une adaptation réduite (1 h 30, qui tourne vite à l'ennui) et réductrice du récit philosophique de Victor Hugo. Le meilleur est dans la bande-annonce (bien faite, elle m'avait encouragée). Béances de l'histoire à l'écran, distribution sans éclat (mention spéciale à Christa Theret, transparente), sauf Depardieu/Ursus et Serge Merlin/Barkilphedro (présence physique indéniable l'un et l'autre) qui réussissent à retenir l'intérêt du spectateur et ont bien du mérite avec en bouche des dialogues aussi insipides - les 2 étoiles uniquement pour saluer leur métier : très, très déçue !
N'étant pas un grand fan des films français, je me suis quand même laissé tenter par l'histoire de L'Homme qui rit qui est basée sur un roman de Victor Hugo. Dans l'ensemble, le film n'est pas trop mal. La réalisation est correcte, les décors et les costumes aussi, et les acteurs, sans être excellents, nous livrent des prestations respectables, en particulier Christa Theret qui est absolument remarquable dans le rôle de la jeune aveugle Dea. Un film sympathique donc, qui remplit son cahier des charges sans briller mais bon, pour un film français, ce n'est déjà pas si mal.
Je me souviens que lors de sa sortie et malgré une sélection à la Mostra de Venise le film n’avait pas reçu des critiques vraiment positives ; maintenant que j’ai moi-même eu la chance de le voir je puis effectivement dire qu’il n’en méritait pas vraiment. Si la première partie du film s’avère assez bonne, ce dernier se délite dans la seconde. Dès que le personnage de Gwynplaine se retrouve dans ces habits de marquis le film sombre dans un burlesque rococo qui donne au film un aspect comédie qui tranche trop avec la première partie pour être cohérent. Ceci est doublé d’une morale assez naïve qui achève de faire lever au ciel les yeux d’un spectateur sortie définitivement d’une intrigue digne d’un conte pour tout petit. On a donc un film qui pour bien entamé qu’il soit bascule dans une mièvrerie simplette qui naufrage une intrigue digne d’un conte de fée peu en rapport avec la cible d’audience que constitue le public adulte qui est venue le voir. Décevant et par moment carrément médiocre, l’adaptation de ce roman d’Hugo pâtie d’une intrigue trop élaguée qui ramène le film à un conte pour enfants et qui donc déçoit immanquablement un public venu chercher quelque chose de plus profond et nuancé. À voir pour les nostalgiques des contes de fée uniquement.
Victor Hugo? Europacorp... Victor Hugo? Europacorp... Victor Hugo? Europacorp... mon hésitation n'était pas de trop, on est loin d'une narration de maître de plus que le roman de Hugo ne semble pas être son meilleur. La lumière qui semble proche de Burton parfois (dans ses derniers mauvais films) n'arrive pas une seule fois à nous faire douter que nous sommes bien dans un studio, à moins que cela ne soit dû aux décors... Les acteurs ne sont pas vraiment au mieux à moins que ce ne soit leur direction, mais le problème c'est que l'on n'a pas vraiment envie de le savoir. Décevant!
« L’Homme qui rit » est sans nul doute l’une des plus grosses surprises françaises de la fin d’année 2012. Inspiré du roman philosophique éponyme de Victor Hugo publié en avril 1869, ce conte est tout sauf irrévérencieux et retranscrit à l’écran l’ambiance pesante de l’écrit d’un homme de lettre regretté. Jean-Pierre Améris réalise un film assez personnel emprunt de poésie et dans lequel chaque tourmente fait gage d’une réelle qualité de mise en scène. Marc-André Grondin, comédien de talent repéré dans « C.R.A.Z.Y » et « Ché » est d’une impitoyable cruauté car il insuffle à son personnage une raison de craindre, mais aussi de faire craindre. Christa Theret, véritable rayon de soleil dans une fable sombre et gotique, accapare l’attention et les sujets de conversation. Le film, en plus d’être interloquant, force à la réflexion.
L'Homme qui rit est un drame sur la différence. L'imaginaire de Victor Hugo est un des plus riche de France, impressionnant et bouleversant ce personnage ressemble bien à notre société et ses artifices... bien vu si j'ose m'exprimer ainsi. Sa seigneurie Gérard Depardieu habite le personnage à merveille ! le seul bémol est que ce film français comme d'autres sont tournés à Prague ce qui prive nos intermittents de travailler.
Si par hasard vous vous étiez laissé séduire par la perspective de voir une adaptation cinématographique 100% Française d'un classique de Victor Hugo, affichant ostensiblement sa volonté de rivaliser avec les plus grands films du cinéma made in U.S.A. et bien passez votre chemin car cet "Homme qui rit" n'est rien d'autre qu'un remake déguisé d'Edward aux mains d'argents de Tim Burton (oui je sais c'est adapté d'après Victor Hugo mais à ce stade c'est plus un alibi qu'autre chose) qui aurait rencontré le Joker de Nolan avant d'aller faire un tout chez Roméo et Juliette (L'oeuvre de Shakespeare étant antérieure à celle d'Hugo pour le coup) entre deux décors visiblement trop voyant pour être honnêtes (mais tu comprends rien, c'est pour le coté pittoresque de la fable...ben si je comprends, sauf que c'est ultra éculé comme approche!
Le casting est ultra limite (à l'exception du rôle principal) entre un Depardieu incapable de faire autre chose que du Depardieu et une Christa Théret qui fait hélas bien peine à voir (C'est l'homme qui rit pas l'homme qui LOL) Le reste, ben c'est un discours super convenu sur les privilèges des uns et la détresse des autres et bien que cela demeure dans l'esprit de l'auteur des Misérables (et d'actualité), si cet homme là rit (lui et la vache), le public lui ne rit pas du tout!
Faire du classique de Victor Hugo un conte à la beauté et à la poésie digne d'un Tim Burton, l'idée était aussi osée qu'intrigante. Mais encore aurait-il fallu se donner les moyens de ses ambitions. Car si les influences visuelles et musicales du réalisateur des "Emotifs anonymes" sont plus qu'évidentes, Jean-Pierre Arémis ne possède ni le génie créatif du maître gothique, ni le budget qui lui aurait permis de compenser. Pour autant, la direction artistique a su tirer le meilleur avec les moyens du bord, les costumes sont travaillés et les décors studio exploités au mieux durant les trois quarts du film, ils montrent en revanche leurs limites lors d'un dernier acte beaucoup plus fastueux. Ce constat s'applique malheureusement à tous les niveaux de cette production, à tel point qu'Arémis ne semble jamais vraiment savoir dans quelle direction amener son film, drame social, comédie burlesque ? Une indécision qui se traduit par un montage hasardeux au rythme très monotone, sauf lors de la dernière partie complètement survolée. Du côté des acteurs seul Depardieu excelle dans l'exercice, à l'inverse, Marc-André Grondin et surtout Christa Theret livrent des interprétations théâtrales insupportables. "L'Homme qui rit" version 2012 est une adaptation mineure qui, sans tomber dans la guimauve, aurait due se permettre quelques moments d'émotions à des instants clefs. Du lyrisme bien maîtrisé en somme mais Jean-Pierre Arémis n'était vraisemblablement pas l'homme à diriger pareil projet avec de tels acteurs.
Superbe film, magnifiquement mis en scène et interprété, mais hélas me semble t'il un peu court, avec une fin un peu précipitée. Cela n'enlève rien a la valeur de ce film à voir impérativement!!
Un film romantique (dans le vrai sens du mot "romantique"), tragique, qui n'est pas sans rappeler l'ambiance brumeuse, vaporeuse, mystérieuse des vieux films ou mêmes des anciens clips de Mylène Farmer... Les acteurs sont convaincants, mais leur jeu est parfois trop théâtral. Le film se laisse regarder et on ne s'ennuie pas.
Je suis très mitigé concernant ce film. Le début est intéressant. On rentre bien dans l'histoire et l'ambiance du film. Vers la moitié du film, un décrochage s'amorce et le film petit totalement en intensité et le manque d'âme du film et de ses personnages rejaillit. Dommage, il y avait beaucoup mieux à réaliser.
L'Homme qui rit est un des films les plus sombres d'Améris. Traduction d'une longue fascination pour l'histoire de Victor Hugo, c'est une œuvre où il a tenu à mettre de sa personne malgré le budget encombrant.
Le mélange est hésitant. Guidé par une scénographie pompeuse qui ne sonne pas juste sans être tout à fait exagérée, le spectateur finit par se faire emporter dans l'univers d'Hugo, dont on reproduit parfaitement le gouffre qu'il aime ouvrir dans les sentiments, au cœur de la pauvreté française.
On avance donc relativement convaincu, même si l'on se dit que les acteurs manquent un peu de présence et que les dialogues sont à rien d'être à la hauteur. On se demande ce qui nous porte : ce ne sont pas seulement les décors, ni l'histoire d'amour ou le drame qu'on sent se tisser derrière les enjeux qu'évoque cet homme à la grimace perpétuelle. Était-ce par manque de fond historique ou à cause d'un compromis raté ? Quoi qu'il en soit, l'homme qui rit est un homme dont on peut finir par rire aussi, hélas.
C'est malheureux à dire car le film est captivant, mais cet atout permet seulement de nous faire attendre un film meilleur encore qui n'arrivera jamais. Il dure une heure et trente-cinq minutes, juste le temps de passer en revue des tas de promesses, comme celle de justifier la naïveté rendue presque grotesque de ce saltimbanque devenu marquis. La fascination liée à l'accession de son titre fait long feu et l'on ne tirera de lui qu'une tirade pamphlétaire, devant le Parlement, qui oublie de nous faire vivre le vrai frisson de la cour.
Ainsi l'on croit tout du long qu'Améris prend simplement son temps pour planter un décor puissant, pour découvrir en fait que le film est déjà fini. Pourtant le final est un véritable arrache-cœur qui vient ponctuer nos attentes avec un brio aussi bien littéraire que cinématographique. Mais décidément, on ne peut regarder en arrière sans remarquer toutes les occasions manquées de glaner une réussite qui tendait les bras au réalisateur. Le comble est d'ailleurs que cette fin, aussi pleine d'émotion qu'elle fût, nous propulse dans un générique dont la musique joyeuse s'empresse de tirer un trait sur nos émotions chèrement acquises.
L'homme qui rit , un excellent film pas un chef d’œuvre mais un très bon divertissement ! N'ayant pas lu le livre, je ne jugerai pas ici de l'adaptation mais du film seul. Une belle réalisation , Gérard Depardieu joue correctement son rôle , Marc-André Grondin qui joue le rôle de Gwynplaine , est vraiment magnifique et assure son rôle a la perfection , De très bon dialogues , une fin triste ( Gwynplaine et Déa ) qui meurent ! Enfin breff , un bon petit divertissement mais sans plus , un petite histoire émouvante , le personnage Ursus aurait eu besoin d'être un peut développer , le film aurait du durais 2h00 voir un petit peu plus pour explorée chaque personnage , ressentir les émotions de chacun ! Breff , un bon petit film sympa a voir !!!
Un très beau film! De très bons acteurs, beaucoup d'action et d'émotion, de magnifiques décors et costumes et un très bon scénario. On plonge avec plaisir dans l'univers créé par Victor Hugo et on ne s'ennuie pas une seconde!