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    Dark Horse
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    25 critiques spectateurs

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    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Visiblement Todd Solondz ne cherche pas la sympathie du public, dépeignant constamment des cas sociaux se complaisant dans leur médiocrité tout en nous plaçant à leurs côtés. Après Palindromes le réalisateur signe ce curieux Dark Horse, peinture satirique d'un tocard qui fait tout pour le rester. Christopher Walken et Mia Farrow, quant à eux, sont excellents - nivelant symboliquement le métrage par le haut malgré leur courte présence à l'écran. La mise en scène hésite en permanence entre platitude et virtuosité au gré de longs plans-séquence somme toute assez intéressants à regarder ; le scénario s'avère intelligemment construit, sur le mode des regrets et du ressentiment ridicule de ce résistible héros ( narration éclatée, entre rêve et réalité, etc...). Si Dark Horse ne risque pas de changer la face du Septième Art il reste un très bon petit moment de cinoche, à travers lequel le spectateur hésite lui aussi, entre rires jaunes et coups de furie. Un film tiède mais paradoxalement assez couillu sur un personnage décidément irrécupérable...
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Une bonne surprise que ce film issu du cinéma indépendant américain. Todd Solondz est un auteur intéressant qui a déjà fait quelques petites choses pas mal du tout. Il se livre ici à une plongée en apnée dans le monde du rêve et de l’imaginaire à travers l’histoire d’un « dark horse », littéralement un cheval sombre, celui sur lequel on ne parie pas… On, c’est-à-dire bien sûr le père dans cette histoire très freudienne. Dans le rôle principal de cet anti-héros pathétique et émouvant, Jordan Gelber est parfait, promenant sa dégaine de gros de la maison de ses parents aux rayons du supermarché. Distinguons également Selma Blair, impavide Miranda et Mia Farrow dans un de ces rôles comme elle les affectionne désormais. Finissons en disant qu’il s’agit là, comme toujours dans ce genre de film, d’une critique en règle de « l’american way of life » qui en prend pour son grade d’une façon très juste mais sans méchanceté ni aigreur.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2012
    Dark Horse est sans nul doute le film le plus lisible et le plus classique de Todd Solondz mais pas le moins cinglant. Il est bien le cinéaste de l'Amérique dépressive avec ses personnages de losers ou sous Prozac qui feraient pitié si le film n'avait pas cet humour abrasif et quelques éclats oniriques. On appréciera par exemple les interprétations de Christopher Walken et Mia Farrow en parents accablés par les errements de leur rejeton complètement à l'ouest. Solondz s'amuse à plaquer sur cet univers grisâtre une B.O des plus guillerettes. Suprême ironie. Obsessionnel, pourfendeur constant du rêve américain, le réalisateur poursuit sa route en marge du système. Quels que soient les défauts de ses films, il est bon qu'un tel iconoclaste réussisse à tourner, en décalage permanent avec un cinéma bien trop souvent formaté.
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2012
    Retour du réalisateur Poils à gratter de la middle class américaine avec un film certe original dans la forme mais au final moins acerbe et pas toujours très compréhensible.La première difficulté est qu'on passe de l'empathie à l'antipathie pour son héros ; un "Tanguy" à l'américaine en sommes, à l'embonpoint prononcé, très immature sur tous les points... Heureusement Solondz évite l'écueil de certains de ses collègues comme Larry Clark ou Greg Araki (omniprésence de la branlette par exemple) et se penche plus sur une vraie psychologie, mise en valeur par des interprètes parfaits notamment les parents désabusés et fatalistes et une Selma Blair touchante en dépressive paumée. Le bémol vient surtout du scénario et du montage qui jouent avec les rêves fantasmés du personnage principal, on ne suit pas toujours très bien le sens de tout ça (pourquoi une telle présence de la secrétaire ?!). De la mélancolie sarcastique dans une histoire touchante mais qui reste bancale car mal construite et peu attrayante.
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2012
    Quelques très bonnes scènes ne suffisent pas à donner une colonne vertébrale à ce film qui manque aussi de nervosité au montage. On gardera dans notre anthologie de l'humour cinématographique, la scène de la rencontre entre les parents des futurs mariés!
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2012
    Todd Solondz a rangé les provocations de ses précédents films pour filmer une histoire aux apparences de sitcom sous tranquillisants. Sa vision de la société américaine middle-class est toujours là, mais avec un traitement moins acerbe et un peu plus réaliste.
    Rassurons les fans du réalisateur (oui, ça existe !), nous sommes toujours dans les marges comme le montre la scène d'ouverture où une caméra glisse lentement sur les invités d'un mariage, dansant avec ardeur et de façon très professionnelle, jusqu'à s'arrêter, au fond de la salle, devant une table où un couple maussade s'essaie laborieusement à la conversation. C'est Abe, trentenaire , célibataire, enrobé qui drague lourdement Miranda, jeune femme très dépressive. Il réussira à la revoir et, profitant de son état semi-comateux, lui arrachera une promesse de mariage, au grand étonnement de ses parents, couple quasi lyophilisé par une vie où les apparences comptent par dessus tout.
    Toute la première partie du film est très réussie. Le personnage principal, un peu limité, suffisant, terriblement enfantin, défit l'identification du spectateur. Cet inconfort fait mieux ressortir les thèmes abordés par Solondz : l'immaturité d'une société gavée de jeux et de consommation forcenée, le poids d'une parentèle aux secrets enfouis sous le divan d'un psy (mère encore une fois incestueuse ?).
    Puis, dans le deuxième partie, le film bascule vers le noir et une descente inexorable du héros.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/09/dark-horse-de-todd-solondz.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Despicable Abe… Comment celui qui devrait rester dans l'ombre va y rester (Dad's dark horse). Film théâtral, ironique qui fait vraiment sourire. Une classe bourgeoise des US tout en carton pâte comme le cinéma a pu la décrire dans les années 50 mais à un moment où les US sont bien moins triomphants. Comment on peut être un beau raté dans un gros Hummer truck jaune. Caricature très réjouissante qui fait réfléchir, sur l'engagement comme bouée de sauvetage, sur la famille et son amour ou son acceptation qui voilent le fait de n'être rien. C'est un cheval boiteux en fait. Qui pense un moment fuir au Mexique, comme s'il pouvait y survivre. Un film dense, mental, avec du verbe, une belle photographie, des personnages stylisés et joués à traits marqués. Du vrai cinéma, des allers-retours qui rendent la fable assez comique plus réflexive que narrative.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2012
    Todd Solondz (Life During Wartime - 2010) avait un scenario au potentiel très intéressant entre les mains mais il en a restitué une œuvre tellement inintéressante et exaspérante, que c’est finalement la déception qui l’emporte. Dark Horse (2012) nous dépeint le portrait d’un loser trentenaire vivant encore chez ses parents, collectionnant des figurines comme un geek et travaillant dans l’entreprise de son père. Toujours aux crochets de ses parents, ce dernier peine clairement à prendre son indépendance et finit par se détacher de toute vie sociale. Enfin, jusqu’au jour où il tombe sur une fille encore plus paumée que lui, dépressive et revenue vivre chez ses parents. En un rien de temps, il s’imagine déjà fonder une famille avec elle.
    Il faut bien avouer que l’on avait hâte de découvrir le dernier film de Todd Solondz, un cinéaste de talent mais peu connu du grand public. Mais là, on se demande réellement si on a bien eu affaire à lui car le film s’est avéré être tellement éreintant moralement (il ne se passe strictement rien pendant 84 minutes, malgré la courte durée du film, on aurait juré qu’il en faisait le double, c’est dire à quel point il nous aura paru inter’minable’). La mise en scène mou du genou et les acteurs sous valium, c’est à se demander si le réalisateur n’était pas sous l'influence de sédatifs pendant le tournage. C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait pourtant une sympathique distribution (Jordan Gelber, Selma Blair, Justin Bartha, Christopher Walken & Mia Farrow).
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 septembre 2012
    L'idée est bonne certes mais insuffisante pour faire reposer un long métrage sur elle. Si le film s'étire laborieusement en longueur, les incohérences du scénario perdent définitivement le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 août 2012
    Solondz is back ! Pour le début tout du moins, et même si l'ensemble est drôle et corrosif, on se fait las d'un sujet éculé, vu et revu avec un final flou et décevant.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    bon c'est un peu l'histoire d'un sacrifice inconscient dans une famille juive américaine ! c'es t un peu ennuyeux , le personnage principal est très désagréable , un peu genre le héros d ela conjuration des imbéciles , mais on est loin du résultat global malgré la présence de Mia Farrow , géniale en mère protectrice et névrosée et Christopher Walken en père désabusé . La bande-annonce suffira .
    framboise32
    framboise32

    155 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2012
    Dark Horse est un film cynique ! La rencontre de deux outsiders marque le commencement d’une relation improbable. Deux trentenaires incapables de franchir le seuil de l’âge adulte. Le réalisateur dépeint une Amérique, middle class. L’histoire est centrée plus particulièrement sur Abe, un trentenaire obèse. La seule femme qu’il rencontre, et dont il s’entiche, est dépressive et atteinte d’hépatite B ! Abe collectionne les figurines, et passe ses soirées avec sa mère, la douce Mia Farrow, à jouer au backgammon. Son père Jackie le traite d’incapable. Jackie est incarné par un irrésistible Christopher Walken, moumoutte grise, raie sur le côté, pantalon relevé jusqu’aux aisselles et un regard morne. Son frère,(Justin Bartha) le beau gosse, avec lequel il ne parle plus, est médecin. Dark Horse décrit une vie sans saveur et surtout pose beaucoup de questions.

    Le réalisateur a pitié de Abe et ne lui fait pas de cadeau. Abe est agressif, paresseux, et malhonnête. Dans la vie, il collectionne les mauvaises décisions et n’arrive pas à s’en sortir. .Le film bascule ensuite dans l’imaginaire de Abe. Le jeune homme rêve et le réalisateur s’en donne à coeur joie. La secrétaire du bureau, discrète, devient une cougar, et le traite de parasite. Dans ces scènes “imaginaires”, on percoit le vrai mal être et surtout la façon dont Abe se voit lui même et comment il pense être perçu par son entourage. Le drame s’enlise un peu vers la fin du film, une fin sans surprise.

    Dark Horse est d’une férocité cynique. Un drame amer, à découvrir


    http://framboisemood.wordpress.com/
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2012
    Des rires et de l emotion ce film est parfait , pas de prise de tete.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    120 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2012
    Dark Horse est un film de dérision drôle ou tragique. Cette réalisation est surprenante sur un homme d'une trentaine d'année qui vit toujours chez ses parents obèse et loser. Un film originale !
    JeffPage
    JeffPage

    40 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Petit film indépendant, celui-ci s'inscrit visuellement dans la suite de film comme Juno ou Little Miss Sunshine, bien qu'ici le ton soit beaucoup plus mélancolique. En effet, bien qu'il y est quelque séquence humoristique, le film est profondément sombre. Néanmoins, Dark Horse s'avère être un film sympathique qui change un peu du cinema grand public.
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