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    24 jours, la vérité sur l'affaire Ilan Halimi
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    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Voilà un film qui va faire parler... Alexandre Arcady (l'un des cinéastes les plus surestimés en France) se lance dans l'un des faits divers les plus atroces de ces denrières années. Rappelons un peu les faits, Ilan Halami a été enlevé le 20 janvier 2006 et retrouvé le 13 février suivant, brûlé à 80% et portant d'innombrables blessures. 19 personnes furent condamnées dont Fofana, chef du gang des Barbares... Premier problème c'est que le film est basé sur le livre co-écrit par la mère, Ruth Halami avec tout le problème de l'objectivité et du manichéïsme que cela engendre automatiquement. Arcady opte pour un ton documentaire qui apporte un supplément émotionnel fort mais le point de vue unilatéral et très dirigé est aussi biaisé par une accumulation sans fin de reproche plus ou moins subtils (les flics font pas leur job c'ets bien connu, les témoins plus ou moins lent ) agir... etc...), bref avec des SI on refait le monde. On comprend la maman mais le film devient une tribune partiale qui fait l'effet d'un coup d'épée dans l'eau 8 ans après. Mais le pire reste, malheureusement, l'actrice Zabou Breitman qui surjoue à un niveau rarement atteint à tel point qu'on est à chaque fois abasourdi par si peu de nuance ; à sa décharge elle remplace alors au pied levé l'actrice Valérie Benguigui qui fut hospitalisé et qui décéda le premier jour du tournage le 2 septembre 2013. Autant dire que ça n'a pas dû être facile au début. Néanmoins le film, s'il est salutaire sur divers point, a magré tout trop le goût de justice personnel et le jeu (malgré les circonstances) de Zabou Breitman trop décevant (pour pas dire pire).
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2014
    Alexandre Arcady revient à son meilleur après quelques sagas familiales empesées et indignes de son talent passé. Il met en scène un fait divers dont tout le monde se souvient, un sujet brulant, l’enlèvement, la séquestration et le meurtre du jeune Ilan Halimi par un gang antisémite. Sur le fond, en choisissant de retranscrire les faits tels qu’ils se sont déroulés du point de vue de la mère de la victime, il nous met en état de spectateur impuissant. L’aspect familial est privilégié ainsi que les mauvais choix des policiers en charge de l’enquête. Cela augmente forcément l’empathie envers cet acte inhumain. Sans forcer le trait et grâce à une distribution impeccable, l’émotion est forte et sans interruption. Formellement, et malgré le fait que l’on connaisse déjà l’issue du drame, on est captivés de bout en bout par l’aspect policier. Le montage rythmé, la mise en scène simple mais précise permettent d’être continuellement sous tension et de pester contre les actes manqués de la police. Un tel fait divers méritait d’être remis à jour, juste pour rappeler que la haine ordinaire, le racisme et plus précisément l’antisémitisme menaient encore de nos jours à des évènements terrifiants. Un film nécessaire dont les dernières images, voyant Zabou Breitmann face caméra honorer la mémoire de son fils, sont bouleversantes et imprègnent durablement notre mémoire de spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juin 2014
    J'ai vu ce film pour l'avant première au Pathé Masséna à Nice.
    Comment rester insensible à ce film ?
    Monsieur Arcady je vous remercie d'avoir fait ce film pour la mémoire d' Ilan Halimi
    Il avait vingt-trois ans, la vie devant lui…
    Nathalie JORGE (Nice)
    JLOUIS25
    JLOUIS25

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Je vous recommande ce film plein de sensibilité, tout en pudeur, car il ne dévoile que partiellement le martyr vécu par le jeune homme, en se concentrant essentiellement sur les péripéties de l’enquête et le drame de la famille angoissée.
    Je trouve qu’en France, il n’y a pas mieux que le metteur en scène Alexandre Arcady pour éveiller des sentiments forts chez le spectateur.
    Le film est tiré du livre « 24 jours » écrit par la mère d’Ilan Halimi.
    En fin d’année, un autre film sur Ilan sortira, inspiré lui du livre de Sportes : « Tout, tout de suite ».
    J’ai lu les 2 livres et vous les recommande si vous voulez mieux connaître ce drame si emblématique de l’époque où nous vivons.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2014
    Comment alexy888 peut il comparer la cage dorée et 24 jours?
    D'un côté on parle d'un film relatant 24 jours de torture sous prétexte qu'un jeune homme est juif et de l'autre d'un film parlant des clichés sur les portugais, sûrement un émule d'Aymeric Caron.
    Maurice B.
    Maurice B.

    27 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2014
    "24 jours, la vérité sur l'affaire Ilan Halimi" est un très bon film, très émouvant dans lequel on ressent beaucoup de peine et de chagrin.
    J'ai eu la chance de l'avoir vu en avant première et nous pouvons constater tout au long du film les suites d'erreurs de la police qui a mené un combat bien difficile avec les ravisseurs.
    La fin est vraiment bouleversante notamment à la fin, lorsque nous voyons Ilan dans la forêt nu et ensanglanté...
    Il faut maintenant que cela soit un devoir de mémoire pour tout le monde.
    Bravo à l'équipe et au réalisateur!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Propagande ni plus ni moins comme le film "la marche". Ceux qui sont réveillés savent de quoi il est question face à cette lobotomie de masse dont les détracteurs s'évertueront à vous faire passer pour une personne qui cautionne ce crime alors qu'il n'en est aucunement question.
    Patrice A.
    Patrice A.

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Un hommage rendu au petit ilan suis sans voix bravo pour cette réalisation une oeuvre à faire voir dans toutes les écoles pour ne plus que ça arrive. ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 avril 2014
    24 jours, la vérité sur l'affaire Ilan Halimi est un film fort et poignant. On est d'autant plus impliqué que chaque seconde est criante de vérité, chaque instant définit le calvaire vécu à la fois par la victime et aussi par sa famille. On fait face à l'effroi des ravisseurs, au sang-froid juste ou inconsidéré du 36 quai des Orfèvres. Le jeu des acteurs est excellent, la réalisation donne un ton juste. Ce film est un mémoire, un message, un drame réel, mais aussi une réponse, sur les coulisses de cet enlèvement.
    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2014
    D'après un fait tristement Divers, Une œuvre a voir pour ne jamais oublier, pour lutter contre les préjugés, pour lutter contre la haine de l'autre, de la différence. Rien n'est violent sinon que la nature humaine. Allez le voir, faites le connaitre. Pour que cela n'arrive plus jamais...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Chez la graine, on aime bien les avants-premières. Parce qu’elles sont souvent révélatrices de la raison d’être d’un film. On n’a pas été déçu avec celle de 24 jours d’Alexandre Arcady, qui sort le 30 Avril. Hier soir à Nice, résumé d’une soirée qui sentait bon la récupération. Dans une salle comble, mais au trois quarts comblée d’invités.

    Le 20 Janvier 2006, Ilan Halimi (Syrus Shahidi), après avoir dîné avec sa mère, se rendait à un rendez-vous galant. Un rencart dont il ne reviendrait pas. Le tristement célèbre « gang des barbares » avait organisé son enlèvement. Après des demandes de rançon et 24 jours de séquestration donnant lieu à des tortures, les bourreaux assassinèrent le jeune homme. L’affaire fut portée à la connaissance du grand public, et sa famille, notamment Ruth (Zabou Breitman), sa mère, et Didier (Pascal Elbé), son père, durent se battre pour faire reconnaître le caractère antisémite du meurtre.

    Alexandre Arcady insiste sur la nécessité du devoir de mémoire. Et nous pensons également à sa suite, qu’il faut non seulement faire preuve de la plus grande fermeté à l’égard des actes racistes, mais toujours se rappeler que le spectre du fascisme et de la haine raciale erre toujours dans l’inconscient collectif. À propos des « justifications » philosophiques de telles dérives, vous pouvez lire l’article précédent sur Noé. 24 jours, réalisé avec l’accord, et semble-t-il, la bénédiction de la famille Halimi, est certainement un témoignage important, et a le mérite d’exister. Un film peut vivre plusieurs vies, et celui-ci propagera longtemps son message : une alerte qui dit que la barbarie n’est jamais loin. Bien que les qualités cinématographiques du film ne soit pas exceptionnelles, et que l’enjeu dramatique semble amoindri par l’aspect documentaire de l’œuvre, 24 jours est un travail d’histoire immédiate aux enjeux intéressants. Malgré tout, quelques informations dévoilés avant la projection du film, et quelques questions, pendant le débat, ont attiré notre attention.

    Tout d’abord, le maire de Nice, Christian Estrosi et Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes-Maritimes, étaient présents pour s’adresser au public, avant le réalisateur lui-même. Une présence incongrue. Premièrement, si le cinéma est parfois politique, on ne vient pas à une avant-première pour se faire piéger dans un meeting post-électoral. Deuxièmement, car le discours vibrant de ces deux députés, se réclamant républicains et humanistes, rentre en dissonance profonde avec leur programme électoral. Devons-nous rappeler les propos tenus par Monsieur Estrosi à l’encontre des populations roms dont il promettait qu’il les materait ? Ou bien, à propos de l’Islam, qu’il juge incompatible avec la démocratie ? Non, malheureusement, les faits sont tenaces. Et si la salle n’avait pas été remplis artificiellement de partisans, Monsieur le Maire n’aurait pas pris le risque de venir se ridiculiser en parlant d’« ouverture » et de « tolérance ». Il y a tant d’autre niçois, militants associatifs, par exemple, qui auraient été plus à même de parler de ces problèmes. Promouvoir un film, qui dénonce le racisme, par l’intervention d’une paire de politiciens xénophobes, drôle d’idée… L’indignation est sélective.

    Autre aspect dérangeant de l’auto-promotion, Arcady annonce que le film, après avoir été projeté à l’Élysée, devrait se voir proposer comme matériel pédagogique au collégien et lycéen comme un appui pour expliquer la Shoah. On se demande qui a bien pu avoir cette idée saugrenue. Le fait-divers crapuleux qui a inspiré le film revête bien un caractère antisémite, dû à l’inculture crasse, et à la bêtise immonde, des membres du gang des barbares. Membres qui nous rappellent qu’il y a encore des dégénérés capable de croire au protocole des sages de Sion. Des idiots parmi d’autre, qui pullulent sur la toile, et partagent sur facebook, des liens estampillés « Nouvel Ordre Mondial » ou « Égalité et Réconciliation »… Mais des idiots doublés d’instincts sanguinaires. Des bêtes décérébrés. Cependant, c’est encore choisir la dictature du spectacle et de l’émotion, à la place d’une lecture historique raisonnée et argumentée. Un génocide ne peut être réduit à un fait divers, aussi horrible soit-il. Il y a des mots à dire, et des discours à tenir aux jeunes générations, qui ne peuvent se résumer à les choquer. Le rôle des enseignants est de faire venir à eux, la conscience de l’iniquité du racisme, par la force de leur raison. Sinon, ce n’est qu’un spectacle macabre de plus, un reportage du journal télévisé.

    Enfin, Arcady appelle chaque spectateur à pousser ses amis dans les salles obscures pour voir le film. Une œuvre de salubrité publique, un acte citoyen et nécessaire, nous dit-il. Quitte à payer la place à ceux qui ne peuvent pas la payer. Nous nous interrogeons. Que vient faire cette percée marketing ici ? Si Alexandre Arcady considère son film comme une œuvre absolument indispensable à tous, alors qu’il la mette en téléchargement gratuit et légal. D’autant plus, qu’il se vante d’avoir obtenu des techniciens travaillant sur le film, une semaine de travail bénévole pour boucler le budget. Le réalisateur ne serait pas prêt au même sacrifice que son équipe ? C’est gênant.

    En bref, 24 jours, d’un point de vue strictement artistique, n’est pas un film réussi. Néanmoins, pour ceux qui auraient déjà oublié quelles abominations sont encore possible, la piqûre de rappel peut-être utile, aux vues des résultats des dernières élections. Faites juste honneur aux nobles ambitions du réalisateur et télécharger-le.

    Venez lire nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Superbe film plein d'émotion. Me reste juste un mauvais goût d'injustice et de colère dans le ventre.
    lem14
    lem14

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2014
    Le film en tant qu’œuvre s'oubliera très vite à la différence du destin de cette famille ! L'absence de partie pris du réalisateur est louable, Breitman touchante et l’interprète de Fofana diabolisant ! A voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    En entrant dans la salle, j'étais très inquiet. Allait on assister à un film de barbarie?
    Le sujet très délicat de ce fait divers qui avait secoué les consciences en 2006 aurait pu tomber facilement et médiocrement ds le film documentaire. Il n'en est rien.
    Le film nous montre le calvaire vécu par la famille de ce garçon. L'insoutenable tension tout au long du film nous prend et s'empare de nous et nous vivons la détresse familiale.
    Au delà du film de très grande qualité et que je recommande à tous mes proches de voir, ce film soulève pas mal d'interrogations sans en faire un procès sur notre société.
    Enfin, ce film m'aura permis autre chose en tout cas. Me rappeler d'ILAN... que j'avais trop vite oublié à tort.
    Ma conclusion ira d'ailleurs pour lui. En souhaitant que le film donnera les moyens à la mémoire collective de se souvenir de lui
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2014
    Film poignant et fort en émotion avec une zabou breitman excellente
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