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jerome s.
4 abonnés
84 critiques
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4,5
Publiée le 17 janvier 2022
Ce film est la définition parfaite du genre qu'il exploite. Si vous chercher un excellent film noir qui résume et qui sublime son genre, "Il était une fois en Amérique" est le film faut voir pour s'en faire une idée.
Il était une fois en Amérique est un film comme il n'y en a pas deux par siècles. Fruit d'une très longue gestation (13 ans), d'une beauté époustouflante et d'une complexité rare, l'œuvre testamentaire de Sergio Leone est un peu le Cantique des Cantiques du cinéma du XXE.
Le dernier film de Sergio Leone et dernier volet de la trilogie du cinéaste, "Il était une fois en Amérique", est une incroyable réussite. Nous étions un peu réticents à l'idée de nous lancer dans un film de quasiment quatre heures, mais la longueur du film est finalement justifiée pour pouvoir donner autant d'ampleur à une telle fresque. Le film est judicieusement construit avec une succession de flash-back racontant les turpitudes d'un jeune voyou de New-York surnommé "Noodles" et brillamment interprété par Robert De Niro. Nous suivons donc l'histoire de ce personnage que l'on va apprécier pour sa loyauté, détester pour sa violence, admirer pour sa bravoure. Son destin tragique est sublimé par l'envoutante musique d'Ennio Morricone. Les relations entre les personnages sont particulièrement bien retranscrites à l'écran, notamment grâce à un casting inspiré. Le classicisme de Leone aboutit sur des plans assez marquants et toujours très soignés, et contribuent à maintenir l'attention du spectateur pendant toute la durée du film, de même que l'intrigue qui parvient à conserver une certaine forme de mystère jusqu'à la dernière séquence. "Il était une fois en Amérique" est incontestablement un grand film qui a fait et continuera de faire date dans l'histoire du cinéma américain.
Incontournable cinématographique, une fable historique parfaitement réalisée par Sergio Leone, au fait de son art. Un casting parfaitement mis en avant.
Selon moi le plus grand chef d’œuvre de tout le temps, le plus beau film du monde. Difficile d’expliquer ce que je ressens devant ce monument du cinéma. Une palette d’émotion s’associe avec ce film, il faut le voir impérativement.
Un film correct dans lequel on se laisse entrer avec un grand Robert de Niro. Sergio Leone réussit à nous plonger dans une véritable ambiance, mais dieu que c'est long. Il pourrait presque être raccourci de moitié tant il y a de moments longs et inintéressants. Et cela vient donner un gros coup au rythme du film qui fait des montagnes russes pendant 4 heures. Certes, le scénario et les personnages sont bien écrits, mais on sent tout de même de véritables longueurs beaucoup trop présentes à mon goût. Faire un film long ne veut pas dire faire un excellent film, encore un bon exemple ici.
Un pure chef d'œuvres que nous offre encore une fois Sergio Leone il vas révolutionner encore une fois dans ce film les codes du cinémas et vas nous rendre la vie misérable de pauvre truands en une beauté absolut grâce à sont talent. La trame narrative est particulièrement intéressante car sont cheminement ne se déploie pas d'un manière chronologique linéaire mais vient piocher à tel ou tel endroit les moments les plus importants de sa vie dans un va et vien temporel. Sergio Leone nous présente au départ sont œuvre comme un film de gangster où tous les clichés vus auparavant dans le genre sont recyclés. Il la transcende bientôt avec une mise en scène moderne et élégante où le moindre plan, de par sont cadrage ou un mouvement de caméra parfait, transpire le cinéma. Avant de progressivement la transformer en un véritable travail sur la mémoire, bien aidé par une partition musicale absolument sublime que nous offrent Ennio Morricone. Bref je pourrais vous parler des heures de ce films incroyables et de ce réalisateur de génie et visionnaire mais on ne jugent mieux que par soit même.
Chef d'œuvre évidemment de Sergio Leone, on s'attache a NOODLES et son parcours mais quand on voit ce qu'il devient en grandissant on ne sait plus quoi en penser, le prendre de peine ou le trouver détestable. Enfin, à part ça une très belle réalisation et une amitié bien retransmise à l'écran J'ADORE !
"Once Upon a Time in America" est l'oeuvre testamentaire de Sergio Léone, elle signe l'apogée de son talent, ce film de gangsters est un des plus beaux films jamais réalisés. Le New York des années de prohibition est très bien reconstruit collant parfaitement à l'ambiance influe par la très bonne musique du maestro Ennio Morricone. Noodles (Robert De Niro) et Max (James Woods) sont deux amis faisant parti du même gang et participants à de nombreux trafics dans le ghetto juif. Malgré leur promesse de toujours restés fidèles et respectueux l'un de l'autre, ils se trahiront ce qui engendrera drame et tristesse. De Niro et James Woods y joue le rôle de leur vie, ce film est au panthéon du cinéma américain. Une oeuvre parfaite et intemporelle (le film n'a pas pris une ride!) marquant la fin du très grand Sergio Léone.
A l'image de sa mythique affiche, Il était une fois en Amérique est un film monumental. Non pas dans des scènes d'action impressionnantes, mais plutôt dans son histoire éblouissante, son esthétisme et sa BO signée du maître Ennio Morriccone. Après une longue attente, Sergio Leone conclut sa filmographie et sa trilogie des "Il était une fois..." en 1984. Ce film est pour moi le plus abouti des trois. Ce n'est plus un western mais on retrouve la pâte du réalisateur avec une super mise en scène, notamment sur les transitions, des répliques marquantes... Et surtout une amitié forte mais pas linéaire entre Noodles, incarné à merveille par De Niro (son meilleur rôle pour moi), et Max. Les acteurs même jeunes sont tous très bons. Le film retrace la vie de la bande à Noodles à travers 3 époques. Pour ma part je me suis rarement aussi attaché à un "voyou" ! Le film dure 4h mais on ne les voient pas passer malgré le rythme lent: c'est puissant, emouvant tout en gardant une certaine légèreté bref c'est un chef-d'oeuvre. C'était la première fois que je voyais ce film et il y en aura sans doute bien d'autres car une seule ne suffit pas pour saisir toutes les subtilités du film.
Ce monument tantôt nerveux, tantôt contemplatif, mais toujours intéressant, on admire un travail d'une qualité exceptionnelle, film maitrisé de bout en bout. Il est certes long, mais raconter une histoire devrait souvent être ainsi. Seul petit bémol pour moi est la musique, je risque de me faire des ennemis mais elle est, à mon goût, beaucoup trop omniprésente.
Beau,Magic,Incroyable,Magnifique il n’y a pas de mot pour qualifier ce film tout c’est incroyable et cette musique de Ennio Morricone qui est comme mistic même divine ,un voyage dans cette époque fascinante qu’est la prohibition jamais je n’ai ressenti autant d’émotions devant un film,le chef d’œuvre ultime de Sergio Leone qui lui prendra 15 ans pour le faire, ce film d’une beauté incroyable et le mystère qui peut laisser à chacun sa propre interprétation ,l’un des plus grands chefs-d’œuvre si ce n’est même le plus grand
Sergio Leone signe de très beaux adieux avec ce film-testament qui clôt le triptyque "Il était une fois..." (dans l'Ouest, la Révolution, et maintenant en Amérique) sur une musique tantôt sifflante tantôt douce d'un Ennio Morricone inspiré (il s'agit de sa huitième collaboration avec Leone) et portée par la prestation de Robert De Niro, supportant le poids de l'âge variable de son rôle sans difficulté. Nous nous baladons alors dans les souvenirs de ce vieil homme sur les traces de son passé, dans le quartier juif de New-York sous la Prohibition, sans que l'on ne veuille arrêter le récit-fleuve. Il faut dire que Il était une fois en Amérique nous effrayait un peu avec ses 3h45, mais l'on s'est surpris à ne pas voir le temps passer, par la belle mise en scène (qui nous offre des plans sublimes, ne serait-ce que la fameuse traversée de rue des enfants avec les piliers du pont en arrière-plan), la musique tout en douceur qui semble vouloir apaiser les douloureux souvenirs du vieillard, et des intrigues qui intéressent facilement. On se prend au jeu des braquages de banque, des double-jeux (qui tentera d'arnaquer l'autre), de l'invitation mystérieuse de "Noodles" (De Niro) par Monsieur Bailey, avec une révélation finale que l'on n'attendait pas. En parallèle, on suit les aventures de jeunesse de Noodles (qui reluque les filles par un petit trou, qui vole les passants, qui fait bisquer la police), puis celles "moins poétiques" de sa vie d'adulte (braquages violents, viols de femmes, assassinats...) et enfin le regard plein de nostalgie et de regrets de la version sénior sur tous ces souvenirs (il se recueille sur les tombes des copains, se rend au bistrot de son vieil ami Moe, il tente de reprendre contact avec la femme qu'il avait violée). Les séquences de viols sont certainement les scènes qui nous ont le plus marqué, car elles ternissent aussitôt l'image plutôt sympathique que l'on se faisait de Noodles jusque-là, comme une volonté de réalisme et de ne pas dépeindre un portrait idéalisé d'un criminel (trop souvent le bad guy cool, dans les productions modernes). On a aussi apprécié le montage chronologique en bazar qui fait suivre des séquences de tous les âges en fonction des lieux que traverse le bonhomme, exactement comme cela se passe lorsqu'on se remémore au détour d'un sentier (ce n'est jamais classé, daté, propre et logique). Et les premières séquences au bar à opium (avec le téléphone qui sonne durant de longues minutes) qui forment une boucle avec les dernières sont aussi un petit effort du montage que l'on a apprécié à sa juste valeur (on découvre pourquoi ce téléphone était si important, et les raisons qui poussent Noodles à se droguer). On pensait avoir vu la version longue avec ces 3h45, puis l'on s'est aperçu qu'il existait une version de 4h10, celle que l'on verra à l'occasion d'un re-visionnage (ce film se regarde une deuxième fois sans problème, contrairement à de nombreuses œuvres de plus de 3h où l'on s'est dit "une fois, ça va, mais deux..."). Un joli film-fleuve qui ne vole pas sa place de film mémorable.