Derniers Avis : Il était une fois en Amérique - Page 30

Un peu inquiet à cause de la longueur, je ressort de ce film abasourdi. On ne voit pas le temps passer. Chaque éléments du film pris séparément est un chef d'oeuvre. La bonde son est poignante et parfaitement utilisées comme un outil de la narration. la photographie est totalement esthétique. Ce sont de véritable fresques qui se déroulent devant nos yeux. Surtout, la narration et les passages passé, présent, futur sont d'une fluidité et d'une beauté rare.
En somme un film absolu qui m'a réconcilier avec le cinéma en ces temps de disette.

La particularité de l'opium est d'être une drogue qui vous fait imaginer le futur comme le passé. L'opium crée des visions de l'avenir. Les autres drogues ne vous font voir que le passé. Alors pendant que Noodles rêve comment sa vie pourra être et qu'il imagine son futur, il me donne la possibilité, à moi, metteur en scène européen, de rêver à l'intérieur du mythe américain. Et c'est cela la combinaison idéale. On marche ensemble. Noodles avec son rêve. Et moi avec le mien. Ce sont deux poèmes qui fusionnent. Car en ce qui me concerne, Noodles n'est jamais sorti de 1930. Il rêve tout. Tout le film est le rêve d'opium de Noodles à travers lequel je rêve les fantômes du cinéma et du mythe américains. »

« Je suis conscient du statisme apparent de mon film. En fait, cela n'arrête pas de bouger. Mais ce statisme est ressenti parce que c'est celui du temps : tout s'est arrêté dans la fumerie d'opium. Et tout part de là aussi."

(citation de Leone)...

Avec son montage complexe fait de passerelles autant qu'un rêve, sa musique envoutante, ses personnages sortis de nulle part et pourtant communs, sa photo sublime, ce film ne dévoile pourtant ses mystères que lorsqu'on a compris, après réflexion et plusieurs visions, qu'il est le rêve-éveillé d'un cinéaste épris des mythes de l'Amérique sur lesquels il a plaqué une des visions des plus personnelle et des plus singulière qui soient.
Remonté de manière linéaire aux USA, ce scandale, dès lors, fut un désastre.
La France tint bon. Mais le succès tarda à venir... c'est la destinée des grandes oeuvres réelles que de se bonifier avec le temps. Le 'rêve' de Noodles fut le nôtre à nous tous... Un film exceptionnel.

Le dernier film de Sergio Leone est un véritable fragment de vie, d'une partie du XXe siècle évidemment très intéressante avec notamment la prohibition qui a fourni une opportunité alléchante de se remplir les poches pour cette bande d'amis issu du ghetto de New York. Une mise en scène magnifique servi avec des décors somptueux et une ambiance éclatante, des relations remplies de sentiments forts et comme toujours une musique sublime d'Ennio Morricone. Cette mélopée qui retranscrit si bien la mélancolie qui entoure ce film, ces personnage et tout particulièrement celui de Noodles absent et nostalgique qui nous offre un regard désillusionné sur la vie. Un pur chef d’œuvre !

Ce film est tout simplement incroyable. Robert de Niro est un géant du cinema.

Un film surestimé pour ma part. Certes, les acteurs sont trés bons, le système de flash-back est intéressant et la fin surprenante. Mais je trouve néanmoins qu'il souffre de longueurs dû à des scènes franchement dispensables. De plus, le film est assez plat et vide niveau émotion. Un bon film OUI, un chef d'oeuvre NON.

Un des 10 plus beau film de tous les temps!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Juste un pur chef d'oeuvre que je voyais pour la première fois en salle. Une grande leçon de cinéma et un film superbe, magique.

Démystifier un mythe... "... en abaissant -ce qui est peut-être encore plus grave- le niveau moyen du spectacle cinématographique populaire… Leone a dévitalisé un genre fondamental du cinéma dont il a accentué complaisamment l’un des éléments (la violence) tout en recourant à des intrigues de plus en plus sommaires, de plus en plus débiles. Dans la trajectoire fatale qui a mené la plupart des salles de quartier à passer des films hollywoodiens de genre aux western italiens puis aux films pornographiques avant de fermer leur porte pour se transformer en supermarchés… Il serait injuste d’attribuer au seul Leone et à ses pairs la responsabilité de cette évolution, mais ils y ont largement contribué…" Extrait du dictionnaire du cinéma de Jacques Lourcelles.

Une oeuvre révolutionnaire, des interprètes au diapason du talent de Leone. On pourra regretter que les acteurs interpretant Patsy et Cockeye en 1933 soient en dessous de De Niro et de Woods, mais peut on vraiment leur en vouloir ?!
De Palma semble tenter une adaptation en 1993 avec Carlito's Way, mais il n'a pas la maîtrise du temps et de l'espace que possédait Leone.

Je ne sais pas comment commencer pour montrer à quel point je suis sans voix devant un tel chef d'oeuvre. C'est juste l'une des plus grosses merveilles du 7ème art. Sergio Leone offre ici à De Niro le rôle de sa vie. Ni plus ni moins. Une fresque remarquable sur tous les points : avec une telle recomposition de l'ambiance des années 10 à 30, on a quasiment un témoignage historique de ce qu'a pu être New York sous la prohibition. Ses rues en briques, grises et enfumées, ses immeubles aux milles recoins... Et à côté de cette reconstitution de l'histoire, on a un montage à couper le souffle, parfait. Les flashbacks arrivent toujours au bon moment, ils ont tous un sens, renvoient à quelque chose, les retours dans le présent sont également tous amenés d'une façon extrêmement judicieuse, et la perfection du montage fait que l'on ne voit absolument pas passer les pourtant imposantes 3h49 du film. A la fin du film, on a tout bonnement l'impression de connaître Noodles, d'avoir été ami avec Maxie et d'avoir aimé plus que tout Debby. Les acteurs, tous autant qu'ils sont, excellent. C'est plus que de la comédie : ils vivent leurs rôles, on ressent leurs émotions. Venant de De Niro on est habitués, mais James Wood, Mcgovern et compagnie semblent eux aussi littéralement transcendés par ce qu'ils jouent. Et le choix des acteurs aux 3 différentes périodes du film est prodigieux, les ressemblances sont frappantes, particulièrement les regards qui semblent résister au temps alors que l'on change pourtant d'acteurs... Les effets du maquillage sont bluffants aussi. Et la musique est grandiose, elle apporte au film à la fois toute sa grandeur et toute sa mélancolie, encore une très belle collaboration entre Leone et Morricone. Au final, qu'est ce qu'Il était une fois en Amérique ? Un trésor. Avec une fin profondément bouleversante... En plus de ses vertus historiques certaines, et en plus d'être un grand film de mafia, c'est aussi l'une des plus intègres, des plus belles histoires d'amitié du cinéma. Une amitié qui a souffert, mais dont la pureté sera finalement préservée. Ceux qui ont vu comprendront, je n'en dis pas plus mais la fin est ahurissante. On se prend un rafle d'émotion en pleine face... J'en ai pleuré. Pour parler comme Noodles et Max, il est 20h19, et je suis bouche bée devant le chef d'oeuvre que je viens de voir.

Un des dix chefs d'oeuvre de l'histoire du cinéma. Je suis parti du cinéma qui le projettait à sa sortie totalement abasourdi. Vu depuis vingt fois et toujours aussi ému et émerveillé par tant de puissance dans le jeu des acteurs, la réalisation magistrale, la bande musicale, le scénario, les décors...

Belle musique et belles images de New York mais cela ne suffit pas pour en faire un chef-d'œuvre. Film très long, lent et ennuyeux, parsemé de quelques scènes violentes et de viols et aspergé d'un peu d'hémoglobine.

attention, chef d'oeuvre du cinéma à ne pas rater ! une histoire grandiose, des acteurs magnifiques, des décors parfaits, tout est maitrisé genialement !

Voilà encore une fois une fresque inoubliable de la construction et la prohibition de l’Amérique dans les années 20.
(Un peu vieilli, mais maintenant pour faire un film comme celui ci,grâce aux costumes de mafia les décors de la construction du pont de New-York et ce que j'adore c'est la brume qui vient des égouts)
Je voudrais parler déjà du casting exceptionnel avec robert de niro qui accomplit encore une fois et une 10 ème fois , une performance dramatique rare au cinéma qui revient sur son passé en jouant ce petit juif qui vit de petits magouilles et son ami qui rencontrera plus tard (James Woods) un des ses meilleurs films),une bande de jeune partis de rien vont tout faire pour rejeter les barrière sociale en s enrichissant il vont succomber au pouvoir,une amitié qui se trahira au fil des années et qui montrera la bêtise de l'amitié et qui détruira toute une vie.
Le début convaincant de Jennifer Connelly qui était magnifique dés son premier age.
3h40 c'est long mais là je l'ai regarder d'un coup,grâce à la musique de Ennio Morricone la plus belle et la plus envoutante du cinéma ,qui restera graver dans nos mémoires ,je trouve magique la flute de paon.
Sergio Leone à changé de registre des westerns spaghettis et a su conclure sa carrière avec dignité.
Vous passerez un grand moment de cinéma, vers cette épopée grandiose.

J'ai vraiment adhéré à ce film, qui joue sur le déroulement dans le temps. Les acteurs tiennent bien leur place dans cette fresque, ils sont simplement grandioses ...