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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 avril 2012
Un des films les plus longs que j'ai vu, quelques longueurs pour ceux qui n'ont pas l'habitude quand même. Mais c'est toutefois un vrai chef d’œuvre, vraiment passionnant.
Chef d'oeuvre de Sergio Leone, "Il était une fois en Amérique" est un film magistral, certes long mais sa longueur n'est pas un défaut c'est au contraire un avantage (3h40min), et qui raconte l'histoire de Noodles un jeune juif qui va vivre plusieurs périodes de sa vie assez difficile (son enfance, la prison, sa bien aimée, la violence, et bien sur l'amitié sont au coeur de ce film). Une bande son impeccable (Ennio Morricone) et un Robert De Niro incroyable et grandiose dans ce rôle !! A (re)voir, dès que vous le pouvez !!!!
Malgré le fait que je ne sois pas fan des acteurs du film, j'ai plutôt bien apprécié ce film... certes il est long mais je n'ai pas vu le temps passer. Concrètement il ne se passe pas réellement grand chose durant tout le film, on suit une histoire plutôt banale (avec dialogues simples), mais encore une fois avec le duo Leone/Morricone, je me suis laissé emporté par l'ambiance (ici la vieille Amérique façon "Al Capone"), ainsi que la BO du film.
Fresque épique de quatre heures comme on n'en fait plus dans le cinéma de nos jours, Il était une fois en Amérique est le plus grand de tout les films mafieux en ce qui me concerne, et même avec une courte tête devant Le Parrain. Sergio Leone montre que le film urbain lui réussit aussi bien que ses fresques de l'Ouest sauvage. Comme à chaque réalisation du maître de la caméra, le film est sublimé avant-tout par l'utilisation parfaite de la musique. Ennio Morricone réalise ici sa meilleure composition, et fait encore plus fort que dans ses westerns, en troquant les sifflements contre une fantastique flute de pan, qui s'incruste de façon puissante dans une mise en scène caractéristique de tout ce que Leone aura fait de mieux. Ces thèmes évoqués sont bien évidemment le crime, mais également l'amitié, le désir, l'ascension sociale, et surtout, l'amour... Il était une fois en Amérique, en plus d'être un film de gangster, se révèle être un film révélant une romance tantôt envoûtante (grâce encore une fois à la musique), tantôt déroutante, capable d'immerger le spectateur comme rarement au cinéma. C'est simple, on trouve ici une des meilleures romances du cinéma depuis Autant en emporte le vent (1939) et Casablanca (1942), ni plus, ni moins. Film de gangster, film de romance, film musical (j'insiste sur l'importance de la musique), Il était une fois en Amérique réunit toutes ses qualités, ce qui en fait un film à voir absolument. Il s'agissait d'un nouveau départ pour Leone, dont sa carrière a malheureusement été subitement interrompue par sa mort... Et une trentaine d'années après la sortie du film, aucun réalisateur n'a réalisé de frasque urbaine épique aussi longue et saisissante que Il était une fois en Amérique.
ça fait exactement 5 mois que j’essayais de voir le film testament de maitre Leone.les 5 mois sont récompensés !en effet ,Leone n'a pas du tout perdu sa maestria de ses mythiques westerns et malgré qu'il ai descendu d'un cran , sa mise en scène est magnifique .coté interprétation , je ne vois pas en quoi celle de De Niro est bonne :je le trouve inexpressif et plutôt du genre"je m'en fiche"sur le tournage .Wood ,par contre,est incroyable , il mérite d'être plus connu que De Niro .McGovern est bonne,sans plus .c'est en histoire que les débats se multiplient :elle commence très très mal ! Leone est un habitué aux débuts incompréhensibles mais là ,c'est carrément de l'exagérer !il faudra attendre 1 heure pour bien se mettre dans le bain et tout comprendre...à part la première demi-heure.le reste est tout simplement formidable ,alternant moments de joie gracieuses et moment plus dramatiques magiques .ce que je ne comprends pas ,c'est que le film soit déconseillé aux moins de 10 ans .croyez moi,c'est à partir de 12 ! les viols sont nombreux ,tellement qu'on a frôlé le film pornographique .heureusement,Leone les filme avec intelligence et pas comme un pervers comme ,sans doute,orange mécanique .mais la plus choquante est largement celle entre le couple principal,très très choquant,impossible de se lever tellement elle est incroyable .enfin,la dernière image de toute la filmographie de Leone est vraiment belle et bien choisie .en résumé ? un très grand film .mais pas le petit frère de "le bon,la brute et le truand"non plus .un bon hold-up qui a rapporté le million mais a oublié le milliard.ballot mais tant mieux ainsi .
Léone quitte les grands espaces de l'ouest pour la grisaille de la ville.Il signe une fresque déstructurée,sublime et désenchantée sur des amis d'enfance devenus gangsters. La violence est crue et le spectacle grandiose. De Niro est une nouvelle fois immense dans le rôle principal.
Le testament de Leone. Le film qui lui coûta la vie, car il travaillait comme quatre sur un tournage et avait un problème au cœur...Le film qu'il tenait le plus à réaliser, après la nouvelle The Hoods dont il est tombé instantanément amoureux, et celui qu'il a du le plus attendre pour pouvoir le mettre en œuvre. De Pour une poignée de dollars qui ouvre sa fantastique filmographie à succès, Il était une fois en Amérique clôture son œuvre en un film de 3h 47 sur la vie et le temps qui passe, un conte avant tout qui fait passer de loin l'histoire à la narration complexe avant la critique sociale qui est quasi absente. Leone peint avec génie une Amérique de gangster et de pauvres sans émettre jamais d'opinion, sans glorifier Noodle ou le mettre en pièce, et sa neutralité donne au film toute sa dimension d'épopée intemporelle. Mais il y met un réalisme cru, de la violence sanglante mêlée à de la violence sexuelle, de la passion et des scènes déchirantes, d'une horreur impensable, comme la mort de Dominique, instant le plus fatal de toute l'histoire du cinéma...De Niro habite son personnage, il y trouve son plus grand rôle, tandis que James Wood connaît avec le tournage « la plus grande expérience artistique de sa vie » selon lui-même. La musique d'Ennio Morricone est belle à pleurer, c'est sa composition la plus triste et mélancolique, qui nous emporte vers des horizons infinis. Il s'agit là d'un des grands chef-d'œuvre du cinéma, une vie vécue en un film, et même bien plus que cela.
Sergio Leone signe un film remarquable au scénario puissant et émouvant et à une excellente réalisation, sans compter les magnifiques performances des acteurs.
Ce film incarne tout simplement l'idée même que l'on se fait du vrai cinéma, ou, du moins, de ce qu'il devrait être, tout simplement.
De la musique de ennio morricone, aux dialogues savamment dosés, en passant par les images et l'ambiance du New York des années 20, tout dans ce film est quasi parfait.
Une fresque remarquable,touchante troublante, parfois drôle, parfois triste, voir choquante; parfaitement retranscrite dans son contexte, du début à la fin. Un film qui marque, éblouie, dont on se souvient, inoubliable, c'est le mot exacte.
Savoir manier la caméra est un art à part entière, et Sergio Leone, pour son dernier film, prouve une bonne fois pour toute que c'est lui, le plus grand artiste de l'histoire du 7ème art.
Pour son dernier film, Sergio Leone réalise une fresque inoubliable. Une reconstitution du New York du début du siécle et durant la prohibition impressionante avec son ambiance. Un casting de malade avec De Niro et James Woods en gangster et la musique d'Ennio Morricone tout simplement magnifique
L'un des meilleurs films que j'ai pu voir. Le spectateur est totalement plongé dans cette histoire qui se passe en Amérique dans les années 30, le décor, les acteurs, la musique .. tout est réuni pour faire de ce film un véritable chef d'oeuvre. Bravo au talent du réalisateur Sergio Leone ainsi qu'aux acteurs qui sont tous excellent et particulièrement, Robert de Niro. Une fin, qui nous laisse dans le doute et l'imagination. A voir !!! Un chef d'oeuvre !!