Il était une fois en Amérique
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Mrpat5133
Mrpat5133

4 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 15 avril 2024
Le chef d œuvre absolu de tout les temps!
Ne vous laissez pas impressionné par la durée du film.
Sergio Leone,un maître.
Theo
Theo

23 abonnés 942 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 décembre 2024
Avec Il était une fois en Amérique, Sergio Leone signe une œuvre monumentale, un testament cinématographique qui transcende le temps, les genres et les conventions. Ce film n'est pas simplement une saga criminelle ; c'est une exploration intransigeante de l'âme humaine, tissée avec la minutie d'un maître artisan. Portée par des performances bouleversantes, une narration complexe et une esthétique visuelle époustouflante, cette fresque sur la mémoire, la trahison et l'obsession est l'un des piliers du cinéma mondial.

Leone manipule le temps comme un peintre mélange ses couleurs. À travers des allers-retours entre les années 1920, 1930 et 1960, il déconstruit la linéarité pour tisser un récit où chaque scène est une pièce essentielle d’un puzzle émotionnel. Cette structure non linéaire reflète les souvenirs fragmentés de Noodles, magnifiquement interprété par Robert De Niro, et nous plonge dans son univers introspectif. L'histoire oscille entre l’innocence perdue de l’enfance et les désillusions cruelles de l’âge adulte, dressant un portrait brutal mais sincère des ambitions humaines.

Au cœur de cette épopée, l'amitié tumultueuse entre Noodles et Max (incarné par un James Woods magistral) est le moteur du récit. Max, figure magnétique et impitoyable, incarne l’ambition dévorante, tandis que Noodles est rongé par le poids des regrets et des choix irrévocables. Leur dynamique est le reflet des contradictions humaines : loyauté et trahison, amour et violence, désir et perte. Deborah, jouée par Elizabeth McGovern, est à la fois un rêve inaccessible et une ancre émotionnelle, tandis que les personnages secondaires enrichissent le tableau avec des nuances subtiles.

Chaque plan de Il était une fois en Amérique est une œuvre d'art en soi. La caméra de Tonino Delli Colli capte avec une précision et une poésie inégalées les ruelles sombres des ghettos new-yorkais, les intérieurs somptueux et les paysages qui semblent suspendus hors du temps. Leone mêle une intimité poignante à une ampleur épique, créant des séquences qui marquent à jamais la mémoire du spectateur. Qu'il s'agisse d'une simple conversation ou d'une scène de violence brutale, chaque moment est imprégné d'une intensité viscérale.

La musique d'Ennio Morricone élève le film à des sommets inaccessibles. Son utilisation du thème de Deborah ou de la mélodie envoûtante de la flûte de pan transcende les images, ajoutant une dimension émotionnelle qui touche l’âme. Chaque note semble émaner directement des personnages, exprimant ce que les mots ne peuvent dire. Cette fusion parfaite entre image et son crée une expérience sensorielle unique.

Le film ne cherche jamais à flatter ou à réconforter. Il expose la brutalité de la vie, les blessures de l’âme et les complexités des relations humaines avec une honnêteté troublante. Les scènes de violence, souvent difficiles à regarder, ne sont jamais gratuites ; elles servent un propos plus vaste sur la nature humaine, sur les cycles de destruction et de rédemption.

Bien que profondément enraciné dans l'histoire américaine, Il était une fois en Amérique transcende son contexte pour aborder des thèmes universels : la fragilité de la mémoire, le poids des regrets et la quête éternelle de sens. La fin, volontairement ambiguë, laisse le spectateur méditer sur les choix de Noodles et sur la nature de son existence, ajoutant une couche supplémentaire de profondeur à un film déjà riche en symbolisme.

Malgré un accueil initial mitigé aux États-Unis en raison d’un montage tronqué, la version originale de Leone s’est imposée comme un chef-d’œuvre incontesté. Aujourd’hui, Il était une fois en Amérique figure parmi les œuvres les plus acclamées du cinéma, souvent comparée à Le Parrain pour sa portée et son ambition, mais avec une identité qui lui est propre.

Il était une fois en Amérique n'est pas simplement un film, c'est une expérience qui transcende les limites de la narration cinématographique. Sergio Leone a créé une œuvre qui défie le temps et invite chaque spectateur à plonger dans les méandres de la mémoire, de l’amitié et des rêves brisés. Chaque visionnage révèle de nouvelles couches de signification, solidifiant son statut de pierre angulaire du cinéma.
White Fingers
White Fingers

17 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 mars 2024
Ce qui rend ce projet « Il était une fois en Amérique »si vivant et riche, ce sont ses contradictions fascinantes : entre le réalisme historique minutieux et la nature mythique de l'histoire, l'abondance de détails enfantins contrastant avec l'estompage des figures parentales, ainsi qu'entre un style de mise en scène opératique et l'intégration d'éléments imprévisibles, y compris la performance exceptionnelle de Robert De Niro. Chaque scène est dense et riche, et le film est reconnu comme l'un des plus beaux au monde, tout y étant sublime. La fresque déconstruite de la vie d'un gangster reflète à la fois l'enfance et la maturité, et est considérée comme le chef-d'œuvre ultime de Sergio Leone. Avec ses trois heures quarante d'action, de rebondissements et de morceaux de bravoure, « Il était une fois en Amérique » est un très beau film, une longue et lente balade ponctuée de violence. C'est de la belle imagerie, avec des décors superbes et des comédiens hors pair. Cette fresque crépusculaire et testamentaire concentre tout le savoir-faire du grand metteur en scène, ses thèmes, ses obsessions, mais également ses ambiguïtés et ses zones d'ombre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Aubeduvar
Aubeduvar

1 abonné 24 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 21 février 2024
Une fresque noire qui va bien au-delà d'un Sergio Leone classique. Sans conteste un des meilleurs films de tous les temps. De Niro et Woods à leur top niveau.
 Evelèvetoi
Evelèvetoi

2 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 21 février 2024
Rien à dire, mon film préféré de tous les temps. J'ai du le voir plus de 10 fois depuis sa sortie.
J'ai tout aimé, les acteurs, la musique.....
Lebrun Michael
Lebrun Michael

1 abonné 28 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 janvier 2024
Indice plaisir 4/5,
Indice rythme 3/5,
Indice psychologique 5/5,
Indice jeu d'acteur 5/5,
Indice qualité cinématographique 4/5,
Indice populaire 2/5,
Indice originalité 5/5,
Indice chef d'oeuvre 5/5,

Un chef d'œuvre comme on en voit plus aujourd'hui, à quelques rares exceptions.
Une fresque magnifique. Une épopée, longue, dense sur plusieurs temporalités.

Un très grand film mais pas accessible à tous.
L'aspect contemplatif et lent peut en dérouter certains à l'heure du zapping.
Mario smith
Mario smith

3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 8 janvier 2024
Du Grand, du très très grand cinéma. Tout est parfait, dans le moindre detail. Une bande originale extraordinaire.
Magnifique mise en exergue du New-York des années 30, de la violence et de la corruption.
Ah, Sergio !!! Du cinéma comme ça, ça n’existe plus vraiment ! Merci !!!!!!

Par certains côtés je vois aussi Sleepers de Levinson. Peut-être parce qu’il s’agit d’une bande de potes inséparable aussi de 1996.
Président Bird
Président Bird

4 abonnés 176 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 25 décembre 2023
Un film colossal sur la mémoire, la nostalgie, la vérité, la violence, New York (le film contient le plan new-yorkais le plus emblématique jamais réalisé), le tout dans une ambiance légèrement onirique. La construction du film est admirable et fantastique, naviguant de façon élaborée entre les époques. Quentin Tarantino avait l'habitude de classer ce film parmi ses favoris et il est facile de voir à quel point l'étonnante construction non-linéaire de ce film a eu une influence majeure sur son écriture.

Les personnages, des gangsters, posent problème. Ils sont pour la plupart grossiers, violents, sans éducation, méchants, égoïstes et brutaux. On n’a pas vraiment envie de passer des heures avec eux. C’est un peu comme ‘Goodfellas’ de Scorsese. Mais comme pour Goodfellas, la grande qualité du film et du jeu des acteurs (De Niro, phénoménal) emporte tout sur son passage et efface tout doute. C'est une grande œuvre, une grande épopée.
chenoy.geoffrey@orange.fr
chenoy.geoffrey@orange.fr

1 abonné 8 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 8 novembre 2023
3h40 d'ennui. Probablement le film le plus surcôté que j'ai vu. Un enfer sans nom du début à la fin. Bon courage.
LAvisDuNeophyte
LAvisDuNeophyte

3 abonnés 465 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 5 novembre 2023
Très long, surtout si on n'apprécie pas de Niro. Les scenes de viols sont filmées de manière très désinvolte. Quant à l'histoire de gangsters elle est plutôt réussie mais la fin est un peu décevante.
Raph
Raph

4 abonnés 153 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 octobre 2023
"God bless America !"

Fin 2014, pour fêter le 30ème anniversaire de "Il était une fois en Amérique", les studios Warner sortent en version Blu-ray et pour la première fois, la version étendue du chef-d'oeuvre de Sergio Leone, étoffant avec encore plus de maestria, la déclaration d'amour d'un cinéaste pour son pays d'adoption. Durant 251 minutes, à travers trois époques, les années 1920, 1930 et 1960, Sergio Leone dresse le portrait de cette terre promise pour des millions d'immigrants européens et en particulier pour Noodles (Robert De Niro), Max (James Woods), Philip, Patsy et Dominic, petites frappes inséparables, amis à la vie à la mort. Et C'est la mort qui scellera leur destin à jamais durant l' une des scènes les plus mythiques que le cinéma nous ait offertes. La prohibition transformera ces jeunes en gangsters impitoyables et mettra à mal leur amitié. Sergio Leone jongle avec les différentes périodes. A travers les souvenirs d'un vieil homme (Noodles), nous embarquons pour un voyage dans le passé accompagné par la sublime musique d'Ennio Morricone, car il n'y a pas de Leone sans Morricone. Les scènes rajoutées donnent au film une dimension émotionnelle supplémentaire, lorsque Noodles en 1968 se rend au théâtre voir Déborah (Elisabeth MacGovern) l'amour de sa vie, jouant dans Antoine et Cléopâtre de Shakespeare , l'histoire d'un amour impossible, résonnant dans l'existence de Noodles au crépuscule de sa vie. Sergio Leone ne prend jamais parti, ni pour le bien, ni pour le mal. Il filme simplement avec son cœur une partie de l'histoire de ce pays si grand et si fragile. Sa plus grande déception sera de voir son film coupé au montage et dénaturé aux Etat-Unis. Aujourd'hui, Sergio Leone nous laisse son film tel qu'il le voulait comme un héritage.
AIthough
AIthough

1 critique Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 septembre 2023
Apothéose de la virtuosité de Sergio Leone !
Il était une fois en Amérique est plus qu'un film, c'est une parabole de la vie, une allégorie sur la partition jouée par la mélodie du temps.
tony m.
tony m.

4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 septembre 2023
mon dieux mon dieux mais quelle film incroyable !!!
époustouflant musique acteurs ambiances tout est parfait l'un des meilleurs de gangsters de l'histoire.
Fredericmathieu62950
Fredericmathieu62950

3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 septembre 2023
un film tout simplement magnifique des musiques subblimes
le seul bémol pour moi la remasterisation des voix quand le film repasse à la tv
fred c
fred c

2 abonnés 384 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 août 2023
Un vrai (bon) film de gangsters, qui met aussi en scène une partie de l'histoire de l'Amérique. Ca commence donc dés l'enfance des personnages, justifiant la durée. Le rythme et la réalisation (de sergio leone), la musique (e.Morricone), et les acteurs en font un film fort, dense, et d'une vraie qualité. De Niro est excellent dans ce film qui est avant tout l'histoire d'une trahison.
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