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lejojoducoin
22 abonnés
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5,0
Publiée le 9 juin 2013
Magnifique, tout simplement !! Sergio Leone, maître du cinéma, nous livre un superbe film sur l'époque de la prohibition américaine. Les 3h40 de film passent à une vitesse, et on ne s'ennuie jamais. On suit pas à pas, la vie des 2 amis qui se lancent dans la contrebande, et qui vont gravir les échelons jusqu’à devenir de vrais barons de l'alcool lors de la prohibition. Les rebondissements nombreux, la fin superbe et les acteurs jouant vraiment bien, font que ce film est à classer selon moi dans les chef d'oeuvre du cinéma, dans le même rang que le Parrain ou encore les Affranchis. Ces films sur la pègre font souvent mouche ! Vraiment à voir, et il ne faut pas être freiné par les 3h40, parce qu'on en redemanderait presque à la fin.
Pour son dernier film, Sergio Leone a pris tout son temps dans tous les sens du terme. Il a pris le temps de le réaliser, il a pris le temps de poser l'intrigue. On suit trois grandes périodes de la vie du personnage joué par De Niro. C'est d'ailleurs en cela que ce film est très particuliers car on a l'impression de ressentir la nostalgie de Noodles (De Niro) et c'est peu commun dans le cinéma ! On rentre complètement dans son histoire et les presque quatre heures passent sans aucun ennui, un tour de force du en partie à un grand souffle romanesque insufflé à l'œuvre. Car "Il était une fois en Amérique", c'est avant tout "Il était une fois le cinéma", c'est avant tout une magnifique déclaration d'amour au septième art.
D'une langueur monotone...voilà qui pourrait résumer ce film loin d'être vraiment réussi. Il y aurait tellement à dire... Pour commencer, on ne s'attache que très faiblement aux personnages. La période de l'enfance est traitée avec tous les poncifs éculés d'époque : la fille respectable regardée à travers une brique déplacée dans le mur tandis que la ménagère facile de service leur sert d'initiation sexuelle à la volée, le copain nigaud mais éternellement fidèle, la bastonnade par le gang rival, la musique doucereuse sensée retranscrire le charme suranné des années 20... On est à mille lieux des surprises scénaristiques et de la tension à couper le souffle qui règnent dans le Parrain, où lors de chaque scène, nous avions l'impression d'être des invités privilégiés autorisés à écouter sans un mot ces joutes verbales incomparables et à être le témoin de ce mode de vie fascinant. Dans "Il était une fois en Amérique", toute magie disparaît définitivement à la sortie de prison de Noodles. Max est immédiatement antipathique, et il le restera jusqu'à la fin. Leurs deux copains ressemblent à deux crétins tout juste bons à tenir un flingue, et même Noodles, du fait de sa lenteur exagérée, finit par éteindre notre compassion. Quant aux rôles féminins, ici aussi c'est un échec. Déborah est d'une froideur indescriptible, elle ne procure aucune émotion, et on ne croit jamais vraiment à l'amour total de DeNiro pour elle. Si son personnage est complexe, sa psychologie est trop peu travaillée pour que le spectateur s'attache à elle. A aucun moment nous n'aurons senti leurs coeurs battre ou leurs mains se toucher avec amour. Elle est là pour faire le nombre, voilà tout. Quant à l'autre personnage féminin du film, la maîtresse blonde de Max, c'est encore pire, elle ne présente aucune personnalité définie : est-elle putain, nympho, amoureuse ou pleine de vertus ? Ces traits de caractère incohérents se succèdent sans transition jusqu'au dénouement final, servant uniquement les desseins du film. Sans parler de sa construction approximative, ou de sa fin, qui manque singulièrement de panache, cette longue fresque laisse un goût d'inachevé qui me déçoit beaucoup de la part d'un tel réalisateur. On a le sentiment qu'il a privilégié la présentation des décors et l'élaboration de la musique à la création d'une oeuvre construite sur le socle de la personnalité extraordinaire de ses personnages.
Sergio Leone nous a quitté en 1989. Il aura laissé derrière lui l'une des plus belles filmographies à ce jour, composée de films cultes. "Il était une fois en Amérique" est son dernier film, et il est lui aussi culte. Sorti 5 ans avant le décès du réalisateur italien, ce film raconte l'histoire de Noodles, un jeune homme qui va faire la rencontre d'un certain Max. Ensemble, ils vont élaborer un trafic pour gagner leur vie. Jusqu'au jour où Noodles se fait arrêter et passe quelques années en prison. A sa sortie, Max l'attends et ils vont par la suite reprendre leurs affaires, exécutant divers contrats. Pour son film testament, Monsieur Leone frappe fort, très fort. Le récit s'étend sur plus de 3H30 et pourtant, on ne s'ennuie pas une seconde. A aucun moment, il ne lâche son spectateur, l'emportant avec lui dans l'Amérique des années 20, côtoyant truands, politiciens, prostitués, hommes d'affaires, tout y passe. Leone dépend une Amérique assez sombre, où la criminalité est élevée et où les pots-de-vin sont monnaie courante. Avec son talent fou, le réalisateur de la trilogie du dollar délivre une œuvre incroyable, captivante de bout en bout, alternant entre humour et violence. Comme toujours depuis "Pour une poignée de dollars", il est accompagné de son fidèle et géniale ami, Ennio Morricone. Alors que l'on pensait que ce brillant compositeur avait tout donné dans ses dernières BO qui étaient absolument magnifiques, l'auteur du thème de l'harmonica surprend une nouvelle fois et crée une de nouvelles partitions toujours plus grandioses. Cette fois-ci affuté de sa flûte de pan, le maestro compose des airs inoubliables qui marquent le film et le spectateur à jamais. Sachant à la fois émouvoir et intriguer, cette œuvre intemporelle est un monument du septième art. Avec son casting impeccable (De Niro dans le rôle principal, accompagné ente autres de James Woods), et ses personnages attachants, Leone donne vie a un film fascinant où les décors eux-mêmes, sublimés par la caméra du maître des westerns, sont des acteurs. "Il était une fois en Amérique" est le dernier film de Leone et quel film ! C'est triste de se dire que l'on ne verra plus jamais de nouveaux film de ce génie. Il ne nous reste plus qu'à admirer ce qu'il a réaliser et se dire qu'il y a eu un avant, et un après Sergio Leone.
Dernier film et dernier chef d'oeuvre de Sergio Leone. Le réalisateur nous fait ici un portrait absolument grandiose de la prohibition des années 20. Une reconstitution minutieuse ainsi que de grands acteurs font de ce film une oeuvre culte.
Pendant longtemps Once Upon a Time in America fut le seul long métrage de Sergio Leone que je connaissais ... Après l'avoir vu par deux fois il y'a une dizaine d'années j'ai poursuivis la découverte du cinéma de cet immense réalisateur. Mais voila que cela faisais maintenant sept ans que je n'avais plus recroisé le chemin de ce film ... Le temps n'a en rien altéré mes souvenirs et encore moins mon ressentit. Il m'ai difficile d'écrire à l'instant une critique sur cette merveille de long métrage tant je l'aime de A à Z. De sa longueur à son rendu, de son histoire ou bien de ses interprètes, tout le film me sidère et me ravis ! Plusieurs séquences sont d'ailleurs entrées dans l'histoire, spoiler: la Mort du petit Dominic au abords du Pont de Manhattan est la plus iconique. Ses ultimes paroles sont toujours aussi dévastatrices ... . Ennio Morricone confère à cette scène une dimension encore un peu plus traumatisante avec sa musique à faire rompre n'importe quoi. L'ultime film de Sergio Leone est selon moi sa plus grande contribution au cinéma, un de mes plus grand choc encore aujourd'hui ... Un de mes longs métrages fétiches, Assurément !!
Un grand film de Sergio Leone, quasiment 4h sans une minute d'ennui, avec des acteurs époustoufflants. Il était une fois en Amérique est un classique !
Toute la démarche artistique de Sergio Leone aboutit enfin dans ce grand film, exprimant à la fois sa nostalgie d'une époque, son cynisme et son désenchantement. Son sens du rythme fait encore une fois merveille, pesant ses lenteurs au trébuchet tout en alignant des plans magnifiquement travaillés, avec des interprètes on ne peut plus justes et une partition musicale encore et toujours d'un Ennio Morricone au sommet de son art. Leone démontrait ici qu'il pouvait sortir du confort douillet du western-spaghetti qu'il avait fait naître, en accouchant de ce film-testament à la puissance narrative formidable. De compositions remarquables en reconstitutions minutieuses et flamboyantes, une fresque majuscule sur l'Amérique et la pègre.
Léone quitte les grands espaces de l'ouest pour la grisaille de la ville.Il signe une fresque déstructurée,sublime et désenchantée sur des amis d'enfance devenus gangsters. La violence est crue et le spectacle grandiose. De Niro est une nouvelle fois immense dans le rôle principal.
L'une de mes grosses claques cinématographiques que cette immense fresque, magnifique œuvre fleuve, complète, intense, mise en scène avec une intelligence rare, d'une photographie d'une grande beauté littéralement inoubliable. Une perfection scénaristique, rythmique, d'interprétation hors normes. Robert De Niro est bien évidemment au sommet de son art ici et James Woods est également génial au milieu d'un casting impérial avec notamment Jennifer Connelly à ses tous débuts. Un film qui, quelque part, me fait penser à "Barry Lyndon" pour l'ampleur du récit. Par contre, je n'ai jamais compris comment une version de 2h20 a pu sortir aux Etats-Unis, ce qui tient du sacrilège intellectuel et artistique.
Le plus beau film de Leone, incontestablement. Son dernier, aussi, puisque son projet de faire "Stalingrad" (Jean-Jacques Annaud, grand fan, le fera ensuite en hommage à Leone) capotera, le grand monsieur étant mort avant. Que dire ? Perfection, malgré presque 4 heures de projection. Aucun ennui, à aucun moment. Un inestimable chef d'oeuvre du cinéma, le plus grand rôle de De Niro, et un film inoubliable.
Il était une fois... Ce film n'est pas un conte, mais il est tout aussi beau. Il est tourné dans des décors splendides, la photographie est superbe, et que dire de la musique d'Ennio Morricone qui capture si bien l'ambiance du New-York des années 30, et qu'on ne peut s'empêcher de murmurer à la fin du film? Mais la force, la beauté du film, vient de son réalisme, de sa violence, et surtout de tous les acteurs qui transportent une émotion d'une rare intensité. Le scénario est parfait, terriblement efficace, et les dialogues sont percutants, durs. Une mise en scène typique de Leone, qui s'accompagne d'un léger humour noir complètent les solides bases de ce film et permettent d'en faire un chef-d'oeuvre.
C'est énervant de chercher sans relâche des erreurs et de ne toujours pas en trouver dans ce film. Visuellement parfait, le film nous embarque dans une fresque puissante et passionnante de cette bande de copains qui grimpe peu à peu les échelons dans le métier. Les ellipses temporelles sont incroyables et parfaitement maitrisées. La musique est envoûtante dès les premières notes. Les acteurs sont tous incroyables avec une Jennifer Connelly toute jeune mais très prometteuse et un James Wood plus machiavélique que jamais. Malgré ses 3h40, le film n'est entravé d'aucun temps mort quel qu'il soit. Chaque seconde de plus passée devant l'écran est une véritable claque cinématographique pour son spectateur. Once Upon A Time In America est sans conteste l'un des meilleurs films de gangsters à ce jour, si ce n'est le meilleur. Qui a dit que Sergio Leone ne savait faire que des westerns déjà?