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Ricco92
223 abonnés
2 148 critiques
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5,0
Publiée le 18 mars 2020
Il arrive parfois qu’un projet tienne tant à cœur à un réalisateur que ce dernier lutte pendant des années pour le mettre en œuvre. Pour Sergio Leone, ce fût Il était une fois en Amérique, qu’il mettra près de 15 ans à monter. Heureusement, cette longue gestation permet au cinéaste d’offrir un aboutissement de son travail de cinéaste et de signer son plus grand chef-d’œuvre (dans une carrière qui n’en manque pourtant pas). Leone livre un film monumental de plus de 3h30 alternant entre 3 époques (1922, 1933 et 1968) où le travail sur les flashbacks si récurrent dans sa carrière (on en trouve dans Et pour quelques dollars de plus, Il était une fois dans l’Ouest et Il était une fois….. la révolution) est totalement au centre de son récit (sauf dans la version américaine de 2h15 reniée par Leone et qui remonte l’histoire dans l'ordre chronologique). Le résultat est donc une sublime réflexion sur le temps qui passe. Ce travail permet de s’attacher à un personnage principal pourtant peu recommandablespoiler: (un petit voyou qui devient un vrai gangster et viole même la femme qu’il a toujours aimée quand celle-ci se refuse à lui à la dernière seconde) . Le cinéaste atteint des sommets dans son art malgré un style moins voyant dans les cadrages mais extrêmement recherché dans son travail de montage. Il réussit ainsi à signer un très long film avec un style assez lent sans ennuyer une seule seconde. Il offre donc une histoire d’une grande ampleur brassant l’enfance, l’âge adulte et la vieillesse d’un truand et mélangeant la violence, la nostalgie, l’humour et l’amour parfois en les mélangeantspoiler: (la scène du viol de Deborah débute comme une scène romantique) . Le tout est servi par une interprétation hors pair (James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci, Burt Young, Tuesday Weld, Treat Williams, Danny Aiello ou encore la jeune Jennifer Connelly dans son tout premier rôle) qui est cependant dominée par un incroyable Robert De Niro tout aussi convaincant en jeune criminel de 25 ans qu’en homme de 60 ans fatigué par la vie. Il est assez impressionnant de voir à quel point son travail gestuel, associé au maquillage, rend le vieillissement de son personnage plus que convaincant. Une fois évoqué le scénario, la réalisation et le travail des acteurs, il est impossible de traiter de ce film sans évoquer l’incroyable musique d’Ennio Morricone. Ce dernier signe peut-être la plus belle bande originale de toute sa carrière (c’est tout dire !) illustrant à la perfection l’enfance, l’amour et la nostalgie où chaque morceau est un sommet de son art. De plus, Leone et Morricone réussissent à y incorporer également certains morceaux préexistants qui renforcent totalement les sentiments des personnages spoiler: (God bless America, Amapola, l’ouverture de La Pie voleuse de Gioachino Rossini, Summertime et surtout Yesterday illustrant parfaitement la nostalgie et les regrets du personnage principal) . Ainsi, Il était une fois en Amérique est un incroyable film-monstre totalement magique et sublime qui constitue très certainement le sommet de la carrière de Sergio Leone (et qui sera son dernier film) et qu’on peut considérer tout bonnement comme un des plus grands films de l’Histoire du cinéma.
Dernier film du maitre Sergio Léone qui a mis 13 ans à monter ce long métrage et le résultat est prodigieux, ça dure 3 heures 45, on ne s'ennuie pas une seconde et ça vaut hautement la chandelle. Le maitre, qu'on avait vu particulièrement dans un genre qu'il a inventé, le western spaghetti ou des images sublimes refletant les visages qui en disent long sur la musique entrainante d'Ennio Morricone, change de registre. Ce film raconte l'histoire de Noodles qui commence par la fin ou l'on voit l'homme vieillit et les meurtres de ses copains de toujours il y a 35 ans. Le vieil homme et le déroulement du film passe par l'enfance ou commence la délinquance mais surtout on s'attache à ces gamins que l'on voit grandir dans le milieu du gangster, mal pour certains. Un film testament du maitre Sergio Léone qui décèdera en 1989, on passe de la joie, les larmes, la beautée et le déclin, c'est un pur chef d'oeuvre, un monument du cinéma, la fin vaut le détour. La musique d'Ennio Morricone est comme d'habitude magnifique. Robert De Niro livre une composition magistrale tout comme James Woods. Les seconds roles sont excellents ou l'on reconnait Elizabeth Mc Govern, Treat Williams, Joe Pesci, Burt Young, Danny Aiello et la jeune débutante Jennifer Connelly. Un long métrage qui vaut d'etre vus au moins une fois dans sa vie.
Une fresque extraordinaire sur l'Amérique, où l'on reconnaît si bien le style Leone et où la musique de Morricone fait toujours autant de merveilles. Ajoutez donc à ça un De Niro grandiose...
Je connais très bien Sergio Leonne mais moins pour les films autre que le western. Il s'agit d'une bonne fresque de l'Amérique du début du 20e, même s'il est déconnecté et aseptisé de certains éléments. Voir De Niro est une pure réussite mais le film est très long... 4h (Comme Titanic !). Du coup, la fresque est de moins en moins accrocheur ce qui fait qu'on a du mal à suivre jusqu'au bout. Mais ça reste un très bon film.
Le chef d'œuvre ultime du grand maître Sergio Leone. Un film bouleversant qui dépeint avec émotion l'époque de la prohibition, les premiers gangs, les petits détails de la vie quotidienne de ces quartiers populaires quelque peu sordides. Un film soigné jusqu'à dans ses moindres recoins, un style impeccable qui nous plonge dans un univers plein de mélancolie et de regrets, d'amertume et de tragédie. Une histoire d'amour et d'amitié dans un univers cru et malsain. Un drame qui nous prend à la gorge et dans lequel chaque scène est un moment de délectation. Sergio Leone ne verse jamais dans le manichéen, les salauds ont tout de même bon cœur ou inversement... Un grand classique dense et intense totalement indispensable.
Malgré son extrême longueur, "Il était une fois en Amérique" est une fresque grandiose qui crée le suspense grâce à un scénario très habilement structuré et bourré de rebondissements. Une histoire d'amitié pessimiste et forte.
Chef-d’œuvre absolu, ce testament cinématographique de Sergio Leone raconte sur près de 3h40 le destin de petits truands new-yorkais incarnés notamment par Robert De Niro et James Woods, depuis leur enfance jusqu’au crépuscule de leurs vies. À la fois vision mythifiée d’une Amérique vue par les yeux d’un Européen et fresque réaliste sur les bas-fonds de Big Apple au temps de la prohibition, ce troisième volet de l’histoire des États-Unis raconté par le pape du western-spaghetti (après Il était une fois dans l’Ouest et Il était une fois la révolution) est d’une ambition incroyable. Portée par une musique mythique signée Ennio Morricone, un montage génial qui nous fait vivre trois périodes avec une fluidité remarquable, des décors à couper le souffle et des séquences d’une poésie pure, cette chronique profondément mélancolique nous parle du temps qui passe, des amitiés brisées et des amours perdues, en nous offrant un tourbillon émotionnel rare. Majestueux.
Un chef-d’œuvre sur l’Amérique réalisé par… un Italien, un des plus grands. Une histoire subtilement agencée, un montage d’une habileté époustouflante, une reconstitution magnifique, une musique envoutante, un rythme savamment modulé, bref, un modèle du genre ! Il fallait la réaliser, cette saga de 3h30 qui couvre un demi-siècle du modèle américain avec prohibition intégrée, cette tragédie, grecque ou westernienne au choix, sur l’amitié et la trahison ! Quant à Robert De Niro… impérial, James Woods… royal, tous les autres, femmes-putes ou gangsters ou flics… grandioses ! Ce fut le dernier film de Sergio Leone, son plus grand, son testament, « un testament mélancolique » a-t-il dit.
A mon sens, le film le plus abouti de Sergio Léone avec "Le bon, la brute et le truand". Tout le cinéma de Léone est là, lyrique, flamboyant, nostalgique, historique, puissant, cruel et violent, "Il était une fois en Amérique" résume en 3 h30 l'oeuvre de toute une vie. Lent, sans jamais être ennuyeux, puissant sans jamais toucher à la férocité, violent sans être brutal, nostalgique jamais être niais, le film défie tous les genres, les survole sans jamais se laisser prendre au piège de l'un ou de l'autre. Traversé de fulgurances et de scènes inoubliables (comment oublier le visage de De Niro dans le fumoir d'opium ?), "Il était une fois en Amérique" traversera encore pour de nombreuses décennies le temps et les époques pour s'inscrire dans le patrimoine cinématographique universel.
La filmographie de Sergio Leone s'achève sur un chef-d'oeuvre avec Once upon a time in America. Véritable film testamentaire comme on le qualifie souvent, il porte le sceau des obsessions d'un réalisateur qui y déverse tout son cinéma, malgré le passage à un genre auquel il s'essaye pour la première fois. Tout le symbole d'un legs immense, d'une empreinte indélébile laissée par le plus grand cinéaste italien de l'Histoire. A défaut d'être le meilleur film du réalisateur selon moi, lui préférant de peu Once upon a time in the West, ce clap de fin est aussi le théâtre du plus grand rôle dans lequel j'ai vu Robert De Niro à ce jour, avec celui du Taxi Driver "Travis Bickle". Bref, un film immense, et un magnifique adieu à une légende du septième art.
Je m'attendais à quelque chose d'exceptionnel mais j'ai été assez déçu du résultat... Le film est assez plat et certains passages tirent en longueur...
Le meilleur film de Sergio Leone, le plus grand film de gangsters de l'histoire du 7eme Art... et l'un des plus beaux du cinéma en général. Robert De Niro est comme toujours impérial, son personnage est parfaitement nuancé : à la fois loyal étant jeune et dévoré par le remords étant plus âgé, il s'inscrit parmi les figures emblématiques du genre. La mise en scène est sublimissime, les dialogues - plus rares que dans les westerns du maître - sont d'une profondeur à couper au couteau, et la musique d'Ennio Morricone véhicule une multitude d'émotions en tout genre. Parfois, on reconnaît un chef d'oeuvre à son scénario ou à sa mise en scène : ici, rien n'est laissé au hasard, chaque chose est harmonieusement travaillée et l'ensemble est parfait. Sergio Leone a prouvé avec ce diamant noir qu'il pouvait se démarquer du genre auquel on l'identifiait systématiquement ( le western ). Après quinze années de longues préparations sort donc Il Etait une Fois en Amérique, film testament d'un artiste que l'on regrette aujourd'hui. Sublime, intense, impressionnant : un chef d'oeuvre.
Dernier volet des "Il était une fois" et dernier long-métrage de Sergio Leone, "Il était une fois en Amérique" aborde cette fois-ci le thème de la montée des gangsters durant la prohibition. Proposant une durée dépassant les 3h, "Il était une fois en Amérique" appartient au genre de films biographiques retraçant la vie entière d'un personnage principal qui dans le cas présent est Noodles interprété par Robert De Niro. Regroupant plusieurs acteurs célèbres, on retrouve également James Woods, Jennifer Connely ou encore Joe Pesci le temps d'une apparition. L'histoire entoure majoritairement les personnages de Noodles et de Max, permettant à De Niro et Woods de faire ressortir leur talent comme il se doit. Malgré cela, on peut remarquer que De Niro apparaît comme étant anormalement transparent aux côtés de son collègue ce qui est un peu surprenant voire décevant. Qui dit film biographique, implique forcément plusieurs étapes. C'est de cette manière que l'on découvre l'enfance ainsi que la rencontre de tous les personnages principaux. On les voit monter les échelons dans l'univers impitoyable du gangstérisme en restant soudés face à chaque difficulté. Phase très plaisante, les acteurs malgré leur jeune âge donne une réelle crédibilité aux scènes et transmettent des émotions qui leur sont propres. Malgré une amitié et des liens si forts, la peine de prison infligée à Noodles devait avoir des effets sur leurs relations. Les divergences d'opinion entre Max et Noodles ne tardent pas à se faire sentir et les conflits éclatent lentement. Menées d'une main de maître, les relations adultes de nos personnages prennent une autre tournure que les acteurs ont parfaitement su mettre en avant. L'histoire progressant en même temps que les conflits internes nous mènent à un cliffhanger plutôt réussi sans être choquant pour autant. Comme à son habitude, Sergio Leone est accompagné d'Ennio Morricone pour la composition de la bande originale. Différente des volets précédents, on ne peut nier que celle-ci reste en-dessous de ces prédécesseurs tout en restant correcte. Au final, "Il était une fois en Amérique" reste une fresque cinématographique de légende qui clôture l'une des plus grande trilogie de l'histoire mais qui n'est pas l’œuvre majeure de Leone. Portés par des acteurs correctes sans être fantastiques et par bande originale typique mais pas mythique, ce film se regarde une fois mais n'offre pas le sentiment de grandeur laissé par les autres œuvres du maître.
Les films qui construisent la légende du cinéma, les acteurs, les réalisateurs qui s'inscrivent dans cette légende. Ici tout est réuni, le grand, l'immense, le mythe Sergio Leone dirige le monstre sacré, l'acteur absolu de ces 50 dernières années, Robert de Niro, pour une fresque magistrale s'étalant sur près de 40 ans. Une distribution à la hauteur de l'événement. Rien à ajouter, tout est là, tout est dit, la magie du cinéma entretenue par ses classiques, ses chefs d'oeuvres. Ces films qui ne nous donnent qu'une envie, continuer à rêver et à penser, s'émouvoir, avoir peur, s'émerveiller, s'interroger, se divertir en regardant d'autres films.
Grandiose. Absolument grandiose. Le chef-d’œuvre d'une vie. Sergio Leone parvient à l'aboutissement le plus parfait de tout son savoir-faire et de toute sa maîtrise en matière de cinéma. Dans la lignée de ses deux premiers volets qui montraient les changements profonds que subissaient l'Amérique, Leone en arrive aux années de la prohibition et du gangstérisme. Dans une fresque sublime et déconstruite, on suit la vie de deux amis que tout lie et tout sépare, de leur enfance à leur vieillesse. C'est l'histoire de leur vie, c'est l'histoire de tous, d'une vie. Plus de quinze ans de travail pour que le film voit enfin le jour, treize ans après "Il était une fois la révolution", Sergio Leone livre un immense morceau de bravoure, juste, précis, technique et profondément touchant. "Il était une fois en Amérique" est sûrement le chef-d’œuvre du 7ème art, le plus beau film de tous les temps. Était-ce imaginable après les deux beautés de "Il était une fois..." ? Ajouté à cela, le jeu le plus parfait et le plus adroit de Robert de Niro et la beauté d'une musique inoubliable, profonde, emprunte d'un lyrisme sensuel composée par Ennio Morricone, le maître caractéristique des œuvres de Leone. Il ne manque rien, rien n'est superficiel, tout est achevé, plein, entier, véritablement chargé de ce cinéma incomparable et unique. Le génie fait surface dans cette œuvre. Incontournable.