Mon compte
    Il était une fois en Amérique
    Note moyenne
    4,5
    26235 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Il était une fois en Amérique ?

    872 critiques spectateurs

    5
    619 critiques
    4
    152 critiques
    3
    42 critiques
    2
    32 critiques
    1
    12 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    NewBoorn
    NewBoorn

    61 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2014
    Une fresque temporelle magnifique, réalisée de main de maître par le grand Sergio Leone. Les décors sont à couper le souffle, rarement l'Amérique n'a été autant sublimée au cinéma...
    Psydered
    Psydered

    48 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2015
    Il était une fois en Amérique fais parti de ses grande fresques historique ultra populaire, et aussi ultra surestimé. Le film dure 4h11, et pendant cette durée il n'y a environ que 2h de film utile, tout le reste aurait pu être coupé au montage que cela n'aurais rien changer au scénario. La partie ou l'on vois De Niro jeune s'attarde trop tard sur le film et du coup on ne profite pas assez de sa partie ou il est gangster enchéri. Le manque de dynamisme dans les scènes d'action m'a aussi surpris que le doublage des voix en version française. Un film ultra populaire oui mais ultra intéressant non, largement dispensable.
    Vrakar
    Vrakar

    42 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Que dire encore sur la qualité des réalisations de Sergio Leone ? Rien que la mise en scène de l'intro est épatante, suivie peu de temps après par ce téléphone qui sonne alors que l'on est en pleine rue à l'époque de la prohibition. Le ton est donné. Les cadrages ingénieux permettent de se plonger dans ces atmosphères tantôt crasseuses tantôt insouciantes. Les reconstitutions des décors et costumes ne peuvent être plus réalistes. On y retrouve aussi ce qui a maints fois inspiré Tarantino : les flashbacks. On suit la vie tout aussi trépidante que dangereuse de Noodles avec avidité. Quel acteur, dans ce genre de film, aurait pu faire meilleure prestation que De Niro ? Toujours énigmatique, parlant peu mais pas pour ne rien dire. Leon a aussi trouvé le parfait complément à Noodles : Max (James Woods). Les 2 autres larrons de la bande ne sont pas en reste, même si un peu plus en retrait. La seule fausse note, c'est le passage de la contrebande à la politique. A l'instar de ce qu'il avait tenté dans "Il Etait une Fois la Révolution", ça devient légèrement brouillon et casse le rythme. Au bout de 3 heures de film passionnantes, on le sent passer. La confrontation finale entre Noodles et Max vaut son pesant d'or. "Il Etait une Fois en Amérique" est une véritable fresque qu'il est impératif d'avoir au moins vu une fois.
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Chef d'oeuvre absolu, "il était une fois en Amérique" constitue pour moi, de très loin, le meilleur film de Sergio Leone, largement du niveau du Parrain de Coppola avec un scénario extraordinaire et deux acteurs au sommet de leur forme (James Wood est inoubliable dans ce film). Ce film est l'histoire de 4 garçons entrés dans le milieu de la pègre et leur évolution dans l'Amérique du 20ème siècle, on oubliera pas le destin brisé du personnage hanté par la culpabilité du personnage interprété par Robert de Niro, également exceptionnel.
    Merci Messieurs Leone, Woods et De Niro!
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2015
    Une œuvre colossale d une beauté visuelle impressionnante. Il était une fois en Amérique est plus un film sur l amitié et l enfance perdue dans un film de gangster de haute volée. A l image d il était une fois dans l ouest, Sergio Leone fait un film contemplatif, on regarde une succession de tableaux de maître pendant plus de trois heures. Seulement à l inverse de son western on est parfois trop dans la contemplation justement et j ai été moins happé par l histoire (qui est cependant formidable). En revanche toute la partie sur l enfance est une pure merveille, parents absents c est la bande de copains qui fait office de famille, une famille pour qui on se sacrifie et qui est aussi le lieu de trahisons. Il y a aussi dans ce film une des meilleurs scènes qui m ai été donné de voir, quand un des membres de la jeune bande va voir une fille facile du quartier pour obtenir des faveurs en l échange d un gâteau à la crème et qu il l attend dans l escalier face à ce gâteau; un pur moment de magie cinématographique !
    sword-man
    sword-man

    87 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    "Il était une fois en amérique", ou le dernier chef d'oeuvre de Sergio Leone, est sans aucune contestation possible l'un des plus grands films du cinéma comme à chaque fois que Leone sort un film. C'est son dernier film, mais son premier hors western depuis "Le colosse de Rodhes" et sans doute celui dans lequel il s'est le plus investi, au point de s'en rendre malade du coeur. Cette gigantesque fresque a également nécessité 12 ans d'écriture, et ce soin maladif transpire à chaque image. Narrant le destin d'un gangster juif dans un new york en construction ( l'amérique ) via ses souvenirs et ses interrogations c'est finalement l'amérique que questionne Leone dans cette fresque désenchantée, son histoire et ses illusions. "Il était une fois en amérique" est également une superbe fresque épique, qui représente quasiment à lui tout seul le septième art à l'instar de "Citizen Kane". Toutes les formes narratives y sont employés. Toute l'intelligence du film par sa mise en scène et son montage complexe, laissant libre choix d'interpretation aux spectateurs, tout en étant le vecteur émotionnel du récit. Le travail sur les raccords est absolument génial, notamant lors des flashback/flashforward, la reconstitution est aussi belle que précise, les acteurs habités,les cadres Leonien semble transcendé et habité, la musique comme d'habitude signé Ennio Morricone mérite un oscar. Il y a tellement à dire sur ce film qu'une simple critique ne suffirait pas alors pour faire simple, "Il était une fois en amérique", troisième film sur l'amérique de Sergio Leone est une oeuvre somme au multiples niveaux de lecture à la fois à l'ancien hollywood et porté par une vision d'auteur qu'il serait criminel de raté.
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2020
    Le film nous immerge dans les bas fonds new-yorkais, on pense forcément un peu au film "Le Parrains II" (1974). Mais jouer avec le temps c'est aussi ouvrir en grand les écoutilles de l'âge. Le plus flagrant étant Deborah/Elizabeth McGovern qui n'a pas vieillie entre 1933 et 1968 ! Et pourtant... Casting impeccable, mise en scène parfaite, intelligence du montage... Un autre petit bémol toutefois sur des détails de cohérence, par exemple, comment expliquer que Noodles en 1968 n'a pas vu de photos dans les journaux du sénateur Bailey ?! La responsabilité ou non de Carol/Tuesday Weld, et jusqu'à quel point n'est jamais abordé... Des détails qui frustent un peu même si on reste comme hypnotisé par la mise en scène tout en subtilité de Leone.
    Site : Selenie
    Sebmagic
    Sebmagic

    175 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2011
    Enfin vu ce film de 3h50, il était temps ! Je crois que c'est le film le plus long que j'ai vu pour l'instant, et ça ne m'a pas empêché d'adorer bien évidemment. Contrairement à beaucoup de gens, je ne classerais pas ce film dans un top 30 (à mon avis je ne regarderai pas ce film 10 fois) mais j'ai passé un excellent moment au ciné sans jamais m'ennuyer. Et pourtant, je ne suis vraiment pas fan des films de gangsters (mais vraiment pas du tout), donc ça veut dire ce que ça veut dire. Il était une fois en Amérique est long, très long, mais il passe plutôt vite et cette longueur est nécessaire afin de nous plonger véritablement dans l'histoire. Le film nous fait voyager à travers le temps au coeur d'un ghetto New-York, où on suit les péripéties de deux gangsters, Max et Noodles. Deux amis qui vont se perdre et se retrouver à plusieurs reprises pour différentes raisons, je ne vais pas décrire le film parce que j'en aurais pour des heures et que c'est inutile. J'ai personnellement préféré toute la partie sur la jeunesse des 5 garçons, la rencontre en Max et Noodles, leurs problèmes et l'événement dramatique qui va les amener à se séparer pendant une quinzaine d'années (événement qui surgit sans prévenir, sur une scène absolument magnifique au ralenti, sublimée par la musique d'Ennio Morricone). Le film est absolument génial dans son montage, pas très chronologique mais vraiment bien foutu et parfaitement compréhensible. Une époque prend la place d'une autre sans prévenir, de façon toujours justifiée et cohérente, ce qui n'est pas évident à faire lorsqu'on présente ainsi une fresque aussi longue (le film s'étale sur pratiquement 50 ans). Dès le début, j'ai été pris dans l'histoire même si on ne comprends pas tout immédiatement. Au début du film, pendant 20 bonnes minutes, on a droit à des images dont on ne saisit pas bien la signification mais qui prennent leur sens à la fin (la longue scène où on entend une sonnerie de téléphone se répéter en fond sonore est géniale). Pour le reste du scénario, concernant l'époque intermédiaire (alors qu'il ont environ 30-35 ans), j'avoue avoir été un peu moins passionné. La qualité du scénar est toujours là mais sans décrocher, j'ai ressenti plusieurs fois un léger ennui. Ce fut toujours de courte durée et ça ne m'a pas gâché le visionnage, puisque ça contribue au rythme du film qu'il ne faut pas rompre. Si du côté réalisation on est assez loin des westerns de Leone (je trouve), il n'empêche qu'on reconnait bien la patte du réalisateur avec les gros plans soudains, et les scènes quasi muettes que j'ai savouré (je pense particulièrement au passage où Noodles fait tourner son café avec une cuillère et que tout le monde le regarde sans broncher, j'ai adoré). Concernant les personnages, la plupart sont attachants, mais pas tout le temps. J'ai adoré toutes les scènes issues de l'époque la plus vieille (où Noodles a environ 60 ans), car elles sont très nostalgiques, belles, pleines d'émotion et qu'on s'attache vraiment au personnage principal. Par contre, pour l'époque moyenne, je ne me suis pas particulièrement attaché aux personnages qui sont quand même de sacrés enfoirés, notamment à l'égard des femmes. C'est un peu ce que je déteste dans les films de gangster et qui, encore une fois, est très présent dans le film : la place réservée aux femmes est quasiment scandaleuse (même si je n'accuse absolument pas Leone d'être sexiste). Les scènes de viol m'ont gêné un peu, j'ai parfois eu l'impression qu'elles n'avaient absolument rien à foutre là. Voilà pourquoi côté personnages, je n'ai réussi à les prendre en affection qu'à la toute fin du film, lors d'une scène vraiment magnifique, qui ne m'a pas (du tout) tiré de larmes mais qui apporte quand même un certain lot d'émotion. La fin du film se veut un peu "twist" mais elle ne m'a pas tellement surpris. La "révélation" finale n'a pas été pour moi le point fort du dénouement, j'ai plutôt préféré les répliques et dialogues vraiment savoureux, ainsi que les images (notamment le superbe flashback accompagné de la musique intense). Bref, c'est une gigantesque fresque plutôt magnifique avec des décors de fou (la reconstitution du New York ancien est bluffante), soutenue par un casting vraiment excellent. Robert De Niro m'a ému à plusieurs reprises, James Woods est excellent, ainsi que des acteurs comme Larry Rapp qui a une bonne tête. J'ai particulièrement adoré le casting jeune, qui montre un énorme souci de cohérence et de ressemblance entre acteurs jeunes/vieux. J'ai aimé voir Jennifer Connelly à ses débuts dans le rôle de Deborah jeune, même si on la voit pas beaucoup. La distribution est au top niveau, permettant ainsi à Leone d'exploiter les jeux de regard, omniprésents (quelque chose que j'adore et que Leone dirige à merveille). Pour conclure, j'ai bien évidemment adoré ce film, mais comme ce n'est pas exactement mon genre de films j'admets que je ne prendrai peut-être pas plaisir à le revoir trop souvent.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    90 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Peut-on rêver à un meilleur film qu'"Il était une fois en Amérique" pour achever une filmographie ? Sergio Leone livre ici son testament, un chef-d’œuvre qui va peut-être encore plus loin que tout ce qu'il avait pu faire auparavant. L'histoire est simple et pourtant écrite avec un rare talent, accumulant des personnages magnifiques et profonds dont les destinées sont bouleversantes au plus au point. Leone filme tout cela avec maestria, la forme étant d'une perfection absolue, alternant les époques avec fluidité et cohérence, de façon à ce que le poids du passé soit toujours présent à l'esprit du spectateur et que la nostalgie l'accompagne partout. La sublimissime musique d'Ennio Morricone participe grandement à cette atmosphère contemplative, suscitant joie et tristesse aux moments opportuns.
    Comme les deux films le précédant – et qui forment avec lui une sorte de triptyque – "Il était une fois en Amérique" narre la fin d'une époque et les bouleversements qu'elle entraîne sur une poignée de personnages. Comme d'habitude, le résultat est d'une finesse et d'une justesse sans égales. Comment ne pas avoir les larmes aux yeux en se remémorant le baiser entre Deborah et Noodles, la rencontre de ce dernier avec Max, Patsy ne pouvant s'empêcher de manger la pâtisserie censée payer sa première relation sexuelle, la scène de danse dans le restaurant en bord de mer, la visite au cimetière ou encore le génial dernier plan, spoiler: avec ce sourire de Noodles aussi beau et énigmatique que celui de "La Joconde"
    ?
    Peut-on d'ailleurs rêver à un meilleur plan pour conclure une filmographie aussi ambitieuse et mythique que celle de Sergio Leone ?
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    47 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    J'aurais pu mettre cinq étoiles tant ce film est magique. Un film de gangsters quasi-proustien, avec cet attachement tout "Léonien" pour les hommes et leurs rêves qui, même perdus, reviennent les hanter. La mise en scéne est absolument époustouflante, la narration tire parti au mieux des possibilités qu'offre le cinéma, les acteurs sont habités. Et les moments d'émotion sont trop nombreux pour être comptés ( la scéne du baba au rhum dans l'escalier, le vieux Noodles montant sur les W.C décrocher la brique du mur d'où il espionnait Deborah, le démaquillaque de cette dernière agée,....).
    Certes la fin laissera certains perplexes mais elle ravira les fans de Borges et de K.Dick.
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2011
    Cette fresque sur un groupe de jeunes délinquants juifs à New-York au début du 20éme siècle est une extraordinaire façon pour Sergio Leone de mettre fin à sa trilogie des « Il était une fois… ». Sa mise en scène mêlant les souvenirs, le passé et le présent, sa photographie et le travail fait sur la psychologie des personnages évoluant à travers le temps en font une épopée lyrique et terriblement pessimiste. La réussite vient également de chacun de ses acteurs qui y sont excellents dans leurs rôles de voyous divers, de ces personnages que le cinéma a su rendre mythiques. Ce film, dont on ne pourra reprocher que la durée, est à jamais une référence à la fois en matière de films de gangsters et de tragédie.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    62 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Sorti seize ans après le mythique premier volet "Il était une fois dans l'Ouest", "Il était une fois en Amérique" clos à la perfection l'une des sagas les plus reconnues du septième art et demeure l'oeuvre testamentaire du génie Sergio Leone, décédé cinq ans après la sortie de la pellicule. Noodles, jeune homme courageux né à l'aube de la première guerre mondiale, côtoie le milieu des petits voyout du quartier juif avec sa famille. Dès son plus jeune âge il intégrera une bande dont il n'est pas prêt de quitter. Se déroulant chronologiquement sur près de soixante ans, cette frasque sur les gangsters ne se regarde pas mais se contemple et condense tout le savoir-faire de l'un des plus grands metteur en scène du cinéma. La narration assez complexe se déroule sur trois fronts différents : les années 20 où nous découvrons l'enfance houleuse de Noodles, les années 30 qui relatent l'ascension de la bande au seinf de la prohibition et les années 60 où Noodles en quête de rédemption, se confronte à son passé. Construit rigoureusement, le scénario brille par son intelligence et son habileté grâce à notamment de nombreux flashbacks placés très astucieusement. La reconstitution est exceptionnelle, les décors, les costumes, les maquillages sont parfaitement adéquats et nous happent littéralement à l'époque où les gangsters faisaient la loi. D'ailleurs les gangsters sont magnifiés grâce à la sublime musique d'Ennio Morricone ainsi que par les acteurs éblouissants de talents. "Il était une fois en Amérique" est à la flûte de Pan ce que "Il était une fois dans l’Ouest" était à l’harmonica. Mais la richesse de la bande originale ne se limite pas à la flûte de pan, elle est omniprésente durant les quatre heures de bobine et fait jouir nos tympans, c'est clairement l'une des meilleurs compositions de son auteur. Le casting est lui aussi quasi parfait : Robert DeNiro signe une prestation hallucinante, tout comme ses comparses : James Woods, Burt Young et Treat Williams. Seule petite ombre noire au tableau : on ne voit Joe Pesci que pendant la durée d'une scène, ce qui m'a profondément déçu car je me faisais un plaisir immense de retrouver cet acteur terrifiant. Ainsi, "Il était une fois en Amérique" est une frasque indescriptible, magnifique à tous les niveaux et à tout moment. A consommer sans modération ne serais-ce que pour la partition dantesque d'un Sergio Leone inspiré.
    SpiderGogo
    SpiderGogo

    48 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Il était une fois en Amérique est incontestablement un grand chef d'œuvre de cinéma. Sergio Leone livre ici son meilleur film. C'est simple tout est maîtrisé à la perfection! L'histoire est magnifique,les musiques sont sublimes et Robert De Niro est bouleversant,sa performance est incroyable. C'est clairement l'un de ses meilleurs rôles. Le film est très long et pourtant on ne s'ennuie pas un seul instant. En conclusion, Il était une fois en Amérique est un pur bijou de cinéma. Merci Sergio Leone pour ce film magistral.
    yohanaltec
    yohanaltec

    98 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Une fresque historique unique réalisé par le maître Sergio Leone. Ce dernier film du réalisateur est parfait de bout en bout. Il est maitrisé parfaitement sur toute la ligne. Rares sont des films comme celui-ci.
    Theo
    Theo

    18 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2024
    Avec Il était une fois en Amérique, Sergio Leone signe une œuvre monumentale, un testament cinématographique qui transcende le temps, les genres et les conventions. Ce film n'est pas simplement une saga criminelle ; c'est une exploration intransigeante de l'âme humaine, tissée avec la minutie d'un maître artisan. Portée par des performances bouleversantes, une narration complexe et une esthétique visuelle époustouflante, cette fresque sur la mémoire, la trahison et l'obsession est l'un des piliers du cinéma mondial.

    Leone manipule le temps comme un peintre mélange ses couleurs. À travers des allers-retours entre les années 1920, 1930 et 1960, il déconstruit la linéarité pour tisser un récit où chaque scène est une pièce essentielle d’un puzzle émotionnel. Cette structure non linéaire reflète les souvenirs fragmentés de Noodles, magnifiquement interprété par Robert De Niro, et nous plonge dans son univers introspectif. L'histoire oscille entre l’innocence perdue de l’enfance et les désillusions cruelles de l’âge adulte, dressant un portrait brutal mais sincère des ambitions humaines.

    Au cœur de cette épopée, l'amitié tumultueuse entre Noodles et Max (incarné par un James Woods magistral) est le moteur du récit. Max, figure magnétique et impitoyable, incarne l’ambition dévorante, tandis que Noodles est rongé par le poids des regrets et des choix irrévocables. Leur dynamique est le reflet des contradictions humaines : loyauté et trahison, amour et violence, désir et perte. Deborah, jouée par Elizabeth McGovern, est à la fois un rêve inaccessible et une ancre émotionnelle, tandis que les personnages secondaires enrichissent le tableau avec des nuances subtiles.

    Chaque plan de Il était une fois en Amérique est une œuvre d'art en soi. La caméra de Tonino Delli Colli capte avec une précision et une poésie inégalées les ruelles sombres des ghettos new-yorkais, les intérieurs somptueux et les paysages qui semblent suspendus hors du temps. Leone mêle une intimité poignante à une ampleur épique, créant des séquences qui marquent à jamais la mémoire du spectateur. Qu'il s'agisse d'une simple conversation ou d'une scène de violence brutale, chaque moment est imprégné d'une intensité viscérale.

    La musique d'Ennio Morricone élève le film à des sommets inaccessibles. Son utilisation du thème de Deborah ou de la mélodie envoûtante de la flûte de pan transcende les images, ajoutant une dimension émotionnelle qui touche l’âme. Chaque note semble émaner directement des personnages, exprimant ce que les mots ne peuvent dire. Cette fusion parfaite entre image et son crée une expérience sensorielle unique.

    Le film ne cherche jamais à flatter ou à réconforter. Il expose la brutalité de la vie, les blessures de l’âme et les complexités des relations humaines avec une honnêteté troublante. Les scènes de violence, souvent difficiles à regarder, ne sont jamais gratuites ; elles servent un propos plus vaste sur la nature humaine, sur les cycles de destruction et de rédemption.

    Bien que profondément enraciné dans l'histoire américaine, Il était une fois en Amérique transcende son contexte pour aborder des thèmes universels : la fragilité de la mémoire, le poids des regrets et la quête éternelle de sens. La fin, volontairement ambiguë, laisse le spectateur méditer sur les choix de Noodles et sur la nature de son existence, ajoutant une couche supplémentaire de profondeur à un film déjà riche en symbolisme.

    Malgré un accueil initial mitigé aux États-Unis en raison d’un montage tronqué, la version originale de Leone s’est imposée comme un chef-d’œuvre incontesté. Aujourd’hui, Il était une fois en Amérique figure parmi les œuvres les plus acclamées du cinéma, souvent comparée à Le Parrain pour sa portée et son ambition, mais avec une identité qui lui est propre.

    Il était une fois en Amérique n'est pas simplement un film, c'est une expérience qui transcende les limites de la narration cinématographique. Sergio Leone a créé une œuvre qui défie le temps et invite chaque spectateur à plonger dans les méandres de la mémoire, de l’amitié et des rêves brisés. Chaque visionnage révèle de nouvelles couches de signification, solidifiant son statut de pierre angulaire du cinéma.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top